Destin Infernal
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 Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)

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Deimos Hellhammer

Deimos Hellhammer


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MessageSujet: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeMar 21 Déc - 13:12

10H00
Salle de combat

J'appréciais avec modération la décoration de la salle, pouvant presque dire que ce que j'y voyais me plaisait.
Sobre, mais efficace, me rappelant d'étranges souvenirs que je ne pouvais expliquer. Mon attention se focalisa sur une étrange lame dont le pommeau était pourvu d'une émeraude aussi brillante qu'une lueur d'espoir dans un monde de ténèbres.
Je me surpris à la prendre et à l'examiner sous toutes ses coutures....Tranchante, effilée, maniable et légère malgré son apparence, à moins que ma force y' soit pour quelque chose.

Le coup de poignard me fait toujours mal, faisant bouillonner mon sang, et nourrissant ma colère, ce qui me pousse à poser le genoux à terre, me retenant de pousser un grognement que je ne souhaite faire profiter à personne, et plusieurs images défilent sous mes yeux, des images que je ne peux expliquer, une origine inconnue, trop rapide pour être décryptée, mais assez douloureuse pour me filer une horrible migraine...Je te vois à nouveau, te tenant devant moi, ton regard toujours emplie de tristesse, ma belle inconnue, me tendant la main, tout comme je te tends la mienne, avant de te voir disparaitre, ce qui me fait automatiquement repenser à mon rêve de cette nuit, un rêve qui fit que ce matin, je me suis réveillé profondément triste, bercé par la douce mélancolie de ton absence....Qui est tu donc, toi qui hante mes pensées, mes rêves et mes visions.....?? Qu'essaye tu de me dire? Et pourquoi je me sens si proche de toi?
Je t'en prie, dis le moi, ne me laisse pas sans explication.....Ou alors, cesse de me torturer, de t'insinuer au plus profond de mon esprit.

Je voudrais pouvoir hurler, briser cette barriere et laisser ma colere m'inonder, me dicter ma conduite......Mais rien, à part plus de tristesse, qui confirme le lien qu'il y'a entre toi et moi.....et pourtant, je ne te connais pas....


*.....Ou je ne me souviens plus de toi......*

Ne reste alors que le silence de la salle, tandis que je me revele, entendant des bruits de pas se rapprocher...Apparement, mes élèves arrivent. Je me demande ce qu'ils vont penser quand ils vont réaliser qui va s'occuper d'eux pendant une bonne heure. Toutefois, j'ai promis de les ménager, donc, je vais éviter les coups mortels ou trop violents....Ca vaut mieux. Je reprends rapidement mes esprits, ne voulant pas que les élèves me voient à l'état d'épave.......une épave?? Ou une anomalie??
Que suis je réellement?? Twisted disait que j'étais un démon, mais...quelque chose........quelque chose ne va pas


"Something wrong with you.....monster."
"What are you?"
"What do you want?"
I'don't know....I'm just.....something."

Les premiers élèves apparaissent sur le pas de la porte, mais ne me voient pas encore....Normal, puisque j'ai pris la précaution de disparaitre, et de me loger, quelque part entre les poutres du plafond, les laissant entrer paisiblement, sans qu'ils ne se doutent de quoi que ce soit. Mais il fallait leur faire comprendre que le cours ne serait pas de la rigolade, et que je n'étais pas là pour plaisanter mais les former, transformer des demi-portions en combattants valables.
Ils cherchent, sondent la salle, posant leur regard un peu partout, esperant discerner un element mettant en cause ma présence....Cherchez toujours, mes petits, car en vérité, à l'image du tout puissant, c'est de haut que je vous regarde, et je vous le prouve, lorsque j'atteris face à vous, équipé de mon armure de cuir, poussant presque un leger grognement, tandis que je vous reculer, effrayés par l'abomination que je suis, l'erreur de la nature.
Je lis la terreur dans vos yeux, la peur insinuée dans votre âme, et je devine pour certain votre aversion envers moi. 2 d'entre vous ont même eu le reflexe de sortir une arme, pensant surement que je n'étais ici que dans le but de vous tuer.....Ne soyez pas ridicule, car si je le voulais, vous seriez déjà mort avant de toucher le sol....Et alors que je vous observe tous autant que vous êtes, je prends enfin la parole.


"Bienvenue à votre cours de combat."

Les deux élèves armés ont juste le temps de sentir un leger courant d'air, tandis que je tiens maintenant leurs deux armes dans le creux de mes pattes, sous leur regard éberlués, ces derniers se demandant comment j'ai pu leur prendre aussi vite, sans qu'ils ne puissent comprendre quoi que ce soit....La célérité, ca a du bon.

"Ne jamais baisser sa garde, ni sous estimer son adversaire....Ne pensez pas qu'être armé vous rends invincible, car cela provoquera votre perte. C'est la première erreur de tout combattant."

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Enora Metsugo
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MessageSujet: Re: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeMer 22 Déc - 5:03

    ça résonne comme un tambour au coeur de ma poitrine. ça me dévore et ça me bouffe, j'ai l'impression que je ne pourrai pas m'en sortir. Aujourd'hui, c'est mon premier jour de cours, et je sens comme un découragement latent dans mon esprit vide. La fatigue, cette tangible fatigue. Tu la sens être maîtresse et prisonnière de tes sens, se servir de toi comme d'un appât sensible. Tu crois que tu pourras t'en sortir ? Mais finalement, où est ta raison ? Dans la peur, ENora, et seulement dans la peur. Lorsque tu te lèves, il te semble que tes émotions tournent et tournent dans ta tête. Ta chambre encore plongée dans le noir est encore baignée dans un silence total. Tu aimerais t'en sortir mais tu ne le peux pas. Cette nuit tu as fait un cauchemar, comme d'habitude. Tu ne t'en rappelles même plus. Pour toi c'est quotidien. Les cauchemars ont fait partie intégrante de ta vie, et ainsi lorsque la nuit se lève, il te semble marcher sur le filin gracieux d'un rasoir. Tu sais que chaque nuits tu te plongeras dans le monde éperdu d'Aura, tu sais également que tu n'auras aucun répit tant que cette chose ne se sera pas relevée. Tu en as marre de souffrir, mais il te semble que tu as été affligée de ce fardeau depuis ta naissance. Depuis que tu sais toute la vérité. Ton vrai nom n'est pas Enora. Tu es un démon des temps anciens. Tu t'appelles Aura, et ce corps ne t'appartient pas. C'est le corps gracieux d'Hebi qui devait t'appartenir. Pourquoi ne l'as-tu pas dans ce cas ? Pourquoi n'en profites-tu pas ? Tu ne peux donc pas ? Tu ne peux donc pas profiter de cette douce désinvolture ? Eh bien non. Amusant, n'est-ce pas ? Tu as fini par comprendre. Mais tu n'en veux pas à ta mère. Il te reste seulement dans le goût l'amère saveur de l'échec. L'échec face à cette âme si forte qui a eu raison de toi, démone. Douce démone croisée vampire. Avant d'aller en cours ce matin, tu es allée dans la forêt te nourrir. L'enfant que tu as cueillie au milieu d'un buisson de mûres n'a même pas criée. Elle est morte entre tes bras, tandis que tu dévorais sa chair, nécrophage, nécrophile. Tu as voulu, tu as eu. Tout ce que tu veux, tu l'as. Tu obtiens toujours satisfaction à tes désirs. Tu aimerais réveiller cette partie de toi qui se souvient de tout, mais tu ne le peux pas encore. Tu pourras, un jour, je te le promets. On te sauvera de tout ça. On te protègera, on t'aimera. On te sortira de toute cette merde. On te soulèvera haut. On t'aimera, Enora. Aura. On t'aimera. Tu n'aimes pas ton véritable nom. Mais tu comprends mieux la signification de ton prénom lui-même. Hebi avait si bien trouvé. La bouche pleine de sang tu avances dans le couloir, pénètre dans la salle de combat. Ton prof s'appelle Hellhammer. Pas la moindre idée de qui c'est, ce mec. Pour l'instant tu cours juste à perdre haleine, dans ta tête tout du moins. Dans ton corps, c'est si différent. Sors toi de là. Allez viens. Va dormir et fous nous la paix, dégage va. Tu entres cependant dans la salle, alors que d'autres élèves sont déjà là. Les petits studieux, comme ils sont mignons. Tu prends le temps de t'installer. Mais lorsque le professeur fait surface, tu perds de ta suffisance pendant cinq petites secondes. Tes yeux se lèvent vers la chose qui s'avance. L'étonnement sur tes yeux. Il est prof, lui ? Tu le reconnaitrais entre mille. Les autres ont peur, mais pas toi. Tu sais qui il est, tu ne le crains pas.

    Le conard de l'amphithéâtre.

    Mais à présent, tu as trouvé ton portable, et la seule rigueur que tu lui en tiens c'est cette petite et mignonne strangulation q'il t'a adressée lors d'une confrontation amicale. Ce type est ton ennemi, ton ennemi juré. Tu t'es promis de lui faire regretter amèrement son acte. Tu le lui as également promis, au cours d'un échange un petit peu chauffé à blanc entre vous. Vous vous êtes faits la promesse de vous détruire, tous les deux. Mais il est prof. Oserait-il lever la main sur toi ? çe le dérangerait même pas. Tout comme toi ça ne te dérangerait pas de mettre tes dents dans son cou et en arracher la chair palpitante. Tu n'es pas une suceuse de sang, tu es une bouffeuse de chair. Toute mignonne de visage, toi et tes yeux blancs. Comme c'est choupinet. On en pincerait les joues. Hahaha.

    Regardez moi ce petit numéro de frime. Il ne t'a pas encore vue. Tu te mets en retrait, et, les épaules appuyées contre le mur, tu regardes ce mec faire son show. On a pas idée. Tu n'éprouves pour lui qu'un mépris on ne peut plus profond. Tu le hais, pour ce qu'il t'a fait. Te toucher, c'est te violer. Te violer à l'extérieur. Te frôler, c'est profiter de ton corps. Te bousculer, c'est salir ta peau et tout ton corps. Tu voudrais le tuer pour ça, et un jour tu le feras, c'est certain. Tu n'as jamais perdu un combat, ni contre ta mère, ni contre ton oncle. Ni contre personne. Tu es toujours sortie victorieuse. Pourquoi ? Parce que tu es forte Enora. Le brassage des ethnies a parfois du bon. Ce mec va peut-être vite, mais ça n'a pas d'importance. Toi, tu possèdes des forces que tu n'as encore jamais exploitées. Tu pues la mort à plein nez, mec. Mais tu ne prends même pas la peine de dire bonjour. Il t"énerve. Il t'énerve vraiment trop. Mais tu ne bouges pas; Et le fixe de tes yeux d'ivoire. Tu ne le lâche pas des yeux. Et dans ta tête, le message est simple.

    Crève.
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Deimos Hellhammer

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MessageSujet: Re: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeMer 22 Déc - 6:16

"Pas question...Pas avec ce truc..."
"Elie, arrete, il va rien nous faire."
"TA GUEULE, J'veux pas qu'il m'approche. C'est une saloperie de démon"
"Si Twisted l'a engagé c'est que.."
"TWISTED EST UN CON, Jimmy....C'est un demon...UN DEMON, BORDEL.J'EXIGE UN AUTRE PROF, MAIS PAS LUI. REGARDE LE. FAUDRAIT LE BUTER, COMME LES LYCANS."
"Les lycans, ils t'emmerdent, PETASSE."


Ca y'est, ça commençait déjà, les attaques discriminatoires, sans parler du fait que le ton venait de monter très vite.Bel exemple d'acceptation, vous en conviendrez
....Oh boucle là, Elie, toi, t'est une ensorceleuse et je t'en tiens pas rigueur. Tu serais une vampire ou une saloperie de démon, ca m'emmerderait profond, là.....Un peu comme l'autre erreur de la nature, dont je sens le regard lourd de colère, un regard auquel je n'attache même pas d'importance, malgré le petit geste de la patte que je lui adresse, un mouvement gestuel que tout démon, même hybride, se doit de connaitre, une provocation de plus à l'égard de cette salle petite présomptueuse puant le sang et la mort.....L'odeur du sang est encore frais sur toi, ce qui prouve que tu a du te nourrir il y'a peu, sale charognarde.....Et elle me prends au narine, puis à la tête, provoquant en moi un choc eveillé, comme si mon corps tout entier ne semblait plus m'obeir.
******...Pourriture....Qui a tu tué???....Et puis merde, vous me gonflez tous, là.....ET CA FAIT MEME PAS 1 MINUTE.

Mon hurlement bestial se repercute dans la salle, puissant, empli de colère et de haine, faisant presque vibrer la porte et les meubles de la salle, ce qui a pour effet de faire taire le trio en pleine dispute tout comme les autres posent leur regard flippée en ma direction.
Bordel, je sens que la journée allait être très longue.


"C'est fini, vos conneries?? Qu'est ce que c'est que ces momes qui exigent......EXIGER.....Vous vous en accordez le droit?? Celui d'exiger?? Mais qui etes vous pour EXIGER?? Avez vous gagné ce droit?? Avant d'exiger, prouvez votre valeur, montrez moi que vous en avez, au lieu de pleurnicher comme des gosses en bas âge. Pour le moment, sachez que vous ne representez rien à mes yeux...Vous êtes le niveau zéro de la vie, tout être surnaturel que vous êtes."

Je m'assois sur le bureau et pose mon regard sur les quelques arrivés: Ellie Kedward, Jimmy Riviera, Cléon Ashen, Lucy Ravenholme.....et cette peste d'Enora, dont j'ai pu lire une partie du dossier. Theoriquement, je devais avoir 18 eleves....a croire qu'ils prennent leur temps pour la bouffe...D'un coté, c'est preferable pour eux, car je n'allais pas leur faire de cadeau, tandis que je fis signe à la jeune ensorceleuse casse bonbon de s'assoir, sous le regard de Lucy, la petite lycan qui n'avait pas supporté l'idée d'extermination de son peuple. Notez que je la comprenais, car durant l'Inquisition, pour ce que j'en sais, les lycans avaient sérieusement morflés....Sacré Torquemada, il était pas le genre à jouer sur le terrain de la rémission.
L'un des élèves, Jimmy, leva alors la main, comme pour demander à prendre la parole, chose que je lui accordais d'un mouvement de tête.


"Je t'écoute"
"Vous êtes réellement le nouveau prof de combat?"
"Oui."
"..Et....Vous allez nous apprendre quoi?"
"......A vous battre....D'autres questions"


Ce fut Lucy qui leva la main. A son tour de lui accorder la parole, tandis qu'Enora continuait son petit jeu du regard haineux. Celle-là, elle m'amusait, et j'allais en tirer parti, tiens....Mais pour le moment....

"Oui, Lucy?"
"Comment vous appelez vous?"
"Deimos"
"Comme celui de la legende, monsieur?"
"Ouais......Et appelez moi par mon prénom....Ca fait moins cérémonial que "Monsieur".."


Celui de la legende....Ca me rappelle cette petite discussion avec la crevette de l'autre jour. Il me semble, en cherchant en détail, dans le souvenir de la discussion, qu'il avait abordé une legende sur un certain "Deimos", un ancien guerrier, mais sans aller plus loin dans le sujet.....Interessant à savoir, ça. Mais ce que j'aimerais comprendre, c'est pourquoi de nombreux démons et autres bestiaux m'appellent comme lui. Bon, la question serait à visiter plus tard, tandis que Jimmy leva de nouveau la main, alors que deux autres élèves entrèrent dans la salle...avant de s'arreter quelques secondes sur place, tout aussi étonné que les premiers arrivants...Oh, je sens que ca allait devenir très très long.

"Vous êtes quoi, au juste? Certains disent que vous êtes un démon."
"Je prefere me voir comme "une anomalie", ou un truc comme ca. Et puis...un démon chasse il les siens?? J'en doute, ou alors, il doit avoir une raison valable pour leur en vouloir....Bon, autant aller droit au but. Comme l'a précisé Twisted Fate dans le papier accroché dans le grand hall et les differentes salles communes, je suis effectivement et officiellement votre nouveau professeur de combat, et je vais faire de vous des combattants de 1ere catégorie et.....Oui, Lucy?"
"C'est vrai que vous avez tués des Tornos?? Meme les plus forts ici n'osaient pas."

"J'en ai tué quelques uns,oui, mais ce ne fût pas facile. Les Tornos ne sont pas si forts que cela, mais ils compensent par une grande lacheté et des capacités latentes qui font d'eux de véritables machines à tuer, au même titre que les Perdus....ou les Rogues Corrompues de l'Oeil Aveugle...Toutefois, il existe des adversaires uniques, des destructeurs, que même le plus puissants combattant ici, ne saurait arreter....Mais pour ce genre de détai, il vous faudra voir avec Monsieur Crow, votre prof de démonologie...Sachez, toutefois, que ses cours, et les miens se completent. Ils vous apprendra la démonologie et ce qui va avec.....Et moi, je vous apprendrais à vaincre ces menaces."

Mince, en general, j'aimais pas trop étaler mon savoir, ni mes trophés de chasses, qui se voulaient comme des élements personnels de ma vie. A trop en dire, certains allaient commencer à me prendre pour un sacré prétentieux. Mais est ce mentir que de dire qu'on a roulé sa bosse, surtout si il s'agit d'une vérité?? Oui, c'est frimer un peu, il faut le reconnaitre.

"En ce qui concerne ce cours, sachez que si vous le reussisez, vous deviendrez vous-même une arme, un prêtre de la mort implorant la guerre, mais pour le moment, vous êtes le niveau 0, et c'est ainsi que je vous vois, en peau de vache que je suis....Toutefois, je suis vache, mais je suis réglo. Faites pas chier, écoutez, apprenez, et tout se passera bien."

J'y allais franco, mettant les points sur les "I"....Et venant d'une bête comme moi, Twisted s'était surement dit que ca passerait mieux qu'un être à l'apparence humaine.

"Bien, on va attendre encore un peu les autres....Puis, nous commencerons par un échauffement."
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Sonata Ellia
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Sonata Ellia


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MessageSujet: Re: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeMer 22 Déc - 14:10

Quelque part dans l'infini du vide, j'attends. Elle attend. Ses cheveux blonds sont plongés dans le noir des draps qui la protège des intempéries. Elle dort encore, pourtant son réveil a déjà sonné trois fois, avec un décalage d'une demi-heure à chaque fois. Alors quoi, que se passe-t-il ? Sonata dort comme un bébé, au point de ne même plus savoir si elle est encore chez elle, enroulée dans des draps chauds, ou si elle est ici, dans cet institut qu'elle découvre morceau par morceau. Le tapis de neige ne veut pas quitter cet endroit ravissant. Depuis les précédents évènements, il semble à Sonata que plus rien n'est sûr dans le chateau. Elle a même croisé un espèce de gros chat monstrueusement mastoc, une vraie armoire à glace. Mais elle ne sait pas encore d'où ce mec sort. Curieux n'est-ce pas ? Elle avant ce et recule, tandis que dans son rêve elle étend les bras et vole en direction d'un ravissant soleil couchant aux couleurs orangées et profondes. Au sourire baveux qu'elle adresse à son oreiller, on devine que Sonata Ellia dort bien... à dix heures du matin. Satine également. Elles partagent ce rêve. Sonata vole, Satine court, de toute la puissance de ses pattes, elle court en essayant d'aller plus vite que le vol de sa soeur, son amie. Satine et Sonata. ça a toujours été comme ça, et ça ne changera pas. Elles sont là et se soutiennent, pour toujours et à jamais. Mais lorsque le réveil sonne une dernière fois, une main finit par s'abattre violemment sur l'objet. Sonata frappe ce réveil chaque matin, le pauvre. Mais aujourd'hui, persuadée qu'il est huit heures et qu'elle aura le temps de prendre une bonne douche et un petit déjeuner consistant, elle s'étire comme un chat dans son lit. Elle rabat un instant les draps noirs sur elle, observe la vue par la fenêtre. Son rêve lui manque déjà. Mais lorsque son visage se tourne lentement en direction du réveil indiquant joyeusement "10h00 !!" ses yeux s'ouvrent comme des soucoupes.

MEEEERDEEEEEUUUUH !!!
ça, tu l'as dit. Lèves toi bordel !

L'enfant saute de son lit et se réceptionne maladroitement sur le tapis bleu. A quatre pattes elle part à la recherche d'un slip et d'un soutien gorge dans son bordel innommable (notre demoiselle dort à poil) et finit par trouver un ensemble rouge vif qu'elle enfile à la hâte. Ses cheveux blonds complètement en bataille, elle est en stress total. Pas le temps de se laver ni de déjeuner, un truc qui ne lui arrive... que tous les jours, en fait. Finalement, elle attrape un jean noir, une paire de rangers ainsi qu'un T-Shirt (ce dernier étant représenté comme deux jeunes mariés se tenant la main... la femme souriant, l'homme grimaçant... inscrit en dessous "GAME OVER". Vous voyez l'état d'esprit de Sonata par rapport aux relations humaines, dans ce genre de cas) Elle se lève en hâte, enfourne du dentifrice dans sa bouche et frotte frénétiquement. L'angoisse de Satine se ressent dans tous ses muscles, tendus à craquer. Notre jeune femme finit par sortir en courant, attrapant son sac à la vitesse lumière. Elle file comme une dératée, trébuche sur une marché d'escalier et finit le reste sur le coccyx. Finalement, elle atteint la salle de combat, défonce la porte d'un coup de poing, en plein milieu du monologue professoral. Haletante, elle reconnait le gros chat croisé la veille dans un couloir. Elle s'en rappelle bien. C'est lui le prof ?

ça promet...
Détends toi Satine, il est peut-être sympa !
J'aime pas les félins.
Arrête de râler. On est déjà joliment à la bourre.

Sonata observe le reste des élèves s'asseoir bien sagement. Une nana, cependant, ne semble pas mettre beaucoup de coeur à cet ouvrage. Une brunette. Elle s'asseoit, croise les bras et de ses yeux blancs fixe le professeur d'un air impassible et abominablement agaçant. Ainsi, elles sont deux à avoir des yeux d'albâtre. Mais l'une a l'air bien plus sauvage que l'autre. Elle se retourne et fixe Sonata, comme si c'était un monstre. Okay. Calmos, ma poulette. J'te veux pas de mal, alors merde. Sonata, cependant, reste debout, comme ahurie de voir ce machin là, face à eux, leur dire qu'il sera leur professeur. De plus elle est en retard, et vient grassement de se faire remarquer. Wouahou. Premier prix de camaraderie, Sonata. La lycan s'approche cependant d'une chaise, et fait apparaître de l'eau au creux de sa main, qu'elle boit avidement. Ouf. Déjà, se sent elle plus en sécurité. Mais il y a bien une chose à retenir : c'est que Sonata est une championne en "questions connes". On ne peut pas faire pire boulet que notre enfant. Aussi lorsque la blondinette lève la main pour parler, Satine n'a qu'une envie c'est de lui arracher les tripes. Et pour cause.

"Professeur, on a le droit de fumer dans la salle ?"
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Andrew Razcan

Andrew Razcan


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MessageSujet: Re: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeDim 26 Déc - 21:21

Je courrais à toute vitesse dans les couloirs....Saleté de betioles.... Me voilà en retard. J'entre en trombe dans la salle, prête à m'excuser et donner toutes les explications. Mais personne ne me remarque, ils sont en train de se battre.
"Les lycans ils t'emmerdent" "fermes-là saleté"
et autres joyeusetés fusaient dans la salle. je me laissa glisser contre le mur pour rejoindre un groupe d'élèves calmes. Un énorme homme chat, ou homme-loup, se mit à hurler :

"C'est fini, vos conneries?? Qu'est ce que c'est que ces momes qui exigent......EXIGER.....Vous vous en accordez le droit?? Celui d'exiger?? Mais qui etes vous pour EXIGER?? Avez vous gagné ce droit?? Avant d'exiger, prouvez votre valeur, montrez moi que vous en avez, au lieu de pleurnicher comme des gosses en bas âge. Pour le moment, sachez que vous ne representez rien à mes yeux...Vous êtes le niveau zéro de la vie, tout être surnaturel que vous êtes."


Un point pour lui. Certains d'entre nous pouvaient sûrement être cassé en deux durant ce cours, voir entre petits morceaux. Le souci était que je faisais partie de ces gens, et que je ne sais pas me battre. J'ai un bon coup de pied, mais ce ne sera jamais suffisant. J'entendis le nom de otre prof dans le bruitage des élèves....Deimos....j'ai déjà lu beau coup de choses sur un Deimos, un guerrier sans coeur ou au contraire, toujours à l'écoute selon les versions. Bref, rien de vraiment fiable, si ce n'est qu'il était très fort. Je me fis le plus discréte possible. Mais il y a des gens qui le sont moins...

"Comme si un stupide matou me fesait peur ! Approche saleté de chat, que je te refile la peste. Allez, je t'attends je t'attends"

"HIIIIIIIII ! Un rat !!!!"

D'un coup, je me suis retrouvée seule, très seule. Les filles regardait Kree comme si c'était un monstre, elle semblait même avoir plus peur d'un rongeur que d'un démon semi-animal. Stupides créatures que les filles. Je fit signe à Kree de s'éloigner et lanca d'un ton narquois :

"C'est bon ? Mademoiselle est rassuré, elle est partie la petite bêbête ? C'est que vous avez eu peur, en effet, les rats sont siiii monstrueux. Je vous comprends, même notre prof serait effrayé avec un raaaat"

Ben oui quoin, il suffisait de reflechir un peu avant de hurler. Mais largement énervé par ce comportement je continuais tout en caressant le bras de la gamine hurleuse :

"Tu es sûre que ça va ? Ton petit coeur tient le coup, tu as survécu à la rencontre ? Va voir l'infirmière, c'est peut-être dangereux de regarder un rongueur tu sais ?"

J'allaisme prendre une baffe dans pas longtemps, mais sur le coup, rien ne comptait plus que l'honneur de mon ami, égalité pour tous pas vrai ?
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Enora Metsugo
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Enora Metsugo


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MessageSujet: Re: Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)   Le cours de la bete (Libre à tous les eleves) Icon_minitimeDim 26 Déc - 22:10

    Going under.

    Encore un moment de paix dans ce monde de fous. Je voudrais me sortir de là mais la raison m'en empêche, le temps simplement de reprendre une respiration, et de sauter dans le vide. Le rêve éveillé. Un sursaut brutal, une fois, deux fois, trois fois, comme si c'était ta petite mort qui te tombait dessus. Un stress qui te dévore comme des milliers de fibres irisés.

    Et tombe en fumée. Je vais te raconter une petite histoire, chérie. Tu m'écoutes ?

    La nuit. La lumière de Luna éclaire le chemin boueux provoqué par la pluie battante qui règne sur les montagnes Chastes. Le vent souffle dans les arbres, comme un hurlement de loup dans ce paysage nocturne embrumé. La vallée n'est pas sûre, pourtant il y a quelqu'un. Pas seulement, en fait. Comment se remémorer un tel passage ? Le souffle du vent est troublé par une respiration haletante et terrifiée. Une respiration qui n'en finit pas de se rapprocher, dans l'ombre de la forêt noire qui entoure ce paysage caillouteux et montagneux, presque sec de la moindre trace d'herbe verte. Il fait chaud, et l'été aurait pu resplendir si les intempéries ne se bloquaient pas dans la montagne. La nuit n'en finit pas de perpétuer son angoisse dans le coeur de celle qui court, court jusqu'à en perdre haleine, pour sauver sa vie et celles enfermées dans le petit paquet de linge qu'elle serre avec force dans ses bras. Est-elle seule ? On le croirait en tout cas. Ses pieds nus courent sur le sol boueux, collant son corps à la terre qu'elle a toujours considéré comme sa Mère. L'angoisse monte dans le corps de cette femme, cette angoisse dont elle voudrait désespérément se débarasser, mais a-t-elle le choix ? A présent, son corps en feu réclame une pause, mais elle ne peut pas. Dans son esprit troublé par la peur, elle parvient tout de même à percevoir des cris de guerre et de poursuite, derrière elle, balancés par le galopement régulier et rapide de cinq chevaux lancés, bride battue à sa poursuite. Si elle ne court pas, elle va mourir, elle, et les deux choses qu'elle serre contre elle comme pour se promettre elle-même de préserver la vie de ce paquet de linge blanc sali par la terre noire de la montagne. Ils ont juré sa perte, et si elle s'arrête pour reprendre son souffle, leur serment prendra fin, à grand coup d'épée dans la poitrine de cet ange qui court, ses longs cheveux encrassés d'intempéries qui perdurent depuis deux semaines. Elle a cherché un refuge mais n'en a jamais trouvé. Elle se dépêche, elle doit atteindre Edonis avant qu'ils l'attrapent. Si ils y parviennent, tous ses espoirs seront jetés à bas et envoyés dans un néant total. Alors la course folle continue, ses jambes inhumainement rapides essayant d'échapper de toutes leurs forces aux cavaliers qui se sont lancés à sa poursuite depuis Salham, en bas de la vallée. Ses poumons la brûlent, mais elle ne peut pas abandonner, elle ne peut pas se laisser mourir, là, sous les coups de butoir de ces barbares s'hurlant des ordres incompréhensibles les uns aux autres. Un éclair déchire le ciel, dévoilant son corps recouvert d'une tunique bleue et fine, légère, lui permettant de courir à son aise. Ses bracelets dorés tintent dans la nuit, et elle se maudit de ne pas s'en être débarassée plus tôt dans la journée. Mais comment pouvait-elle savoir que ces cavaliers se jetteraient à sa poursuite, alors qu'elle avait tout fait pour se cacher ? Elle aurait dû attacher ses cheveux, il l'empêchent par moment de voir où elle va. Si elle tombe dans le ravin, ils la rattraperont. Des larmes de peur courent dans ses joues pâles, des larmes de désespoir qu'elle n'a cependant pas le temps de verser à son aise. Déjà elle sent les vivrations des sabots des chevaux s'intensifier, les cris se rapprocher. Un nouvel éclair lui indique qu'ils ne sont plus très loin, et qu'à présent ils peuvent la voir courir le long du chemin. Elle ne peut pas couper à travers la forêt, elle se perdrait. Eux connaissent les lieux, en deux temps trois mouvements ils l'auraient déjà pistée, rattrapée et tuée. Alors elle appelle à l'aide, son esprit s'ouvre au compagnon caché dans l'ombre d'un arbre de ces conifères, seuls témoins de la scène tragique qui se déroule dans l'instant présent. Toute supplication est inutile, elle se doit de s'enfuir, ces hommes là ne connaissent pas la pitié. Ils ont été bien éduqués, trop bien éduqués. Elle appelle. Il va arriver. Les hommes poussent déjà des cris victorieux à la vue de cette muse épuisée par l'effort des dix kilomètres de montée qu'elle a couru sans pouvoir s'arrêter. Ils l'ont épuisée, c'était l'effet voulu. Mais la surprise qu'elle leur prépare, cela, ce n'était pas prévu.
    Un rugissement retentit dans la forêt, un corps d'un noir de jais, presque invisible, se jette sur les chevaux lancés en plein élan et en percute deux de plein fouet. L'un s'effondre dans le ravin, porteur de son cavalier, avec un dernier henissement de peur. L'animal et l'homme finissent par mourir, empalés par les pierres noires en contrebas du précipice. Le second trébuche et tombe, et le corps noir achève les deux êtres d'un coup de machoire puissant. Ses pattes munies de griffes acérées prennent appui sur le sol mouillé par la pluie, et finissent par rattraper la jeune femme qui n'en peut plus d'épuisement. Sa bouche féline rugit une seconde fois, avant que sa voix retentisse, presque rendue muette par le bruit du tonerre qui n'en finit pas de gronder sa rage.
    - Edonis n'est plus très loin ! Tu y es, cours ! Je vais les retenir.
    Mais têtue comme elle est, et soucieuse de préserver la vie de la belle panthère noire qui fait face aux trois cavaliers armés jusqu'aux dents, ses pas stoppent leur course dans la boue, glissent sur la terre et laissent tomber le corps de la femelle. Elle parvient cependant à se réceptionner sur le coude, évitant ainsi un choc sur le fardeau qu'elle porte, bien serré contre son sein. Elle se relève avec difficulté, mais les cavaliers sont déjà près d'elle. Le bel animal tient les importuns à respect, mais ce n'est qu'une question de minutes avant que les hommes l'embrochent comme une vulgaire bête. Alors elle se relève avec difficulté, garde le petit paquet de chiffons bien serré sur son bras droit et lève la main gauche. Son regard se fait de glace. Les hommes ne savent pas qui elle est, personne ne sait qui elle est, en vérité. On ignore tout de cette femme, on sait seulement ce qu'elle est. Un monstre. Par ailleurs, elle va le prouver. Pour l'heure elle fixe les trois hommes et leurs chevaux, lève la main bien haut puis ferme les yeux. La colère mêlée à la terreur est visible sur son visage. Mais elle ne dit rien, ne prononce pas un mot. La panthère se place derrière elle, comme en respect. Elle est épuisée, mais elle peut au moins faire ça.
    En quelques instants, une colone de feu barre le passage aux hommes armés. Une barrière impénétrable de feu brûlant, comme de la lave en fusion. Elle les fixe, elle observe ce feu, comme aimantée par ce qu'elle vient de faire. La dépense d'énergie n'est pas trop grosse, elle sait à quoi s'attendre. La magie est sa seule arme. Son arc et ses flèches, elle les a perdus. Ses yeux de serpent grands ouverts, elle pousse un grand cri. Croyant à une illusion, l'un des trois hommes lève la main, mais le feu est bien réel. Et avant que le charme soit rompu, la femme et le léopard s'enfuient à toutes jambes, en direction d'Edonis, le petit village en haut de la montagne. Elle n'a jamais été ici, mais croit à la providence lorsqu'elle voit les portes grandes ouvertes, malgré la nuit tombante. Pour elle c'est une libération. La terre glissante la laisse courir comme elle l'entend, alors qu'elle perçoit, en contrebas, les cris de rage des hommes contre la barrière de feu. Elle rit entre ses larmes. Ils auraient dû le savoir, que malgré son épuisement il lui reste quelques ressources. Elle n'est pas personne. Lorsqu'elle franchit l'entrée du village, les badauds attardés dehors lors de cette soirée pluvieuse l'observent comme si elle venait d'une autre planète. Mais elle est là, leur jette un regard suppliant, son petit fardeau entre les mains. Mais l'animal à ses côtés semble les effrayer. Pourtant, quelle importance ? L'épuisement finit par arriver, bien réel cette fois ci. Les jambes de la belle ne la tiennent plus. Et lourdement, pour la seconde fois, elle s'effondre au sol, le corps mouillé par une pluie battante et gelé par la fraicheur du soir.
    Et meurt.


    Ta gueule Aura. Ferme ta putain de gueule.

    On a jamais su ce qu'il y avait dans ce paquet de linge.

    Des bébés. Il y avait des bébés dans ce paquet.

    Tu as lu l'histoire ?

    Je suis juste intelligente, Aura.

    Non. Tu es pire que ça.

    ...

    Tu es moi.

    Tu sens cette odeur de cendre, comme elle brûle ton corps ?

    Non.

    Dommage. Parce que ça commence à te chauffer.

    Tu parles comme moi.

    Surprenant ?

    Amusant.

    Faible démone.

    Sombre adolescente.

    Haha.

    Je fais un combat bien curieux, le sais-tu ?

    Pour quelle raison ?

    Tu n'as pas d'âme Enora. C'est ton esprit seul, qui répond au mien.

    Menteuse.

    Véridique.

    Tu ne dors pas.

    Nos souvenirs dorment.

    Je ne veux pas te croire.

    Tu verras. Lorsque le réveil sera là.

    L'un crie des choses bizarres, l'autre pense tout haut. L'autre veut se tuer à grand coup de cancer dans la gueule. L'autre beugle comme une sourde à cause d'une saloperie de rongeurs. On est à l'asile ? Non, ou oui. Pour l'heure je sens l'énervement monter en moi comme un poison s'infiltre dans mes veines. L'Aura émerge de moi en une fumée dense. Noire, elle m'enveloppe comme un manteau. Je m'approche de la rousse avec une douceur qui me semble parfaitement contradictoire. Tu veux jouer ? On va jouer. Dans le genre conne je paye pas de mine ma chérie. Séparer les deux gonzesses de ma main brûlante. Je n'ai pas envie de me prendre la tête, mais une petite distraction ne me fera pas de mal. L'autre chaton m'a sérieusement gonflée. Sans afficher la moindre expression. Pas grand chose, vraiment pas grand chose. Juste attraper son cou et serrer. Serrer de plus en plus fort. La rousse au rat. Tu vas voir, espèce de bêcheuse.

    "Toi, tu la ferme, tu t'asseois, et tu file droit. Tu m'emmerde."


    Serrer la prise. Ma main brûlante. Elle suffoque. Un sourire délicat s'échappe de ma gorge.

    "Faible."
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