Hello! [PV:tous les professeur twisted fate s'il en a l'inspiration et l'envie]

Invité

Je me tenais là, pale sous la nue(=ciel) où la lumière pleut, ma peau caressée par les derniers baisers du soleil, mirant le ciel l'école se tenait là, dans son écrin de cascades, protégée par sa magie, si proche mais inaccessible, je voulais voler, j'étais sur un promontoire, un pied dans le vide, je tombe, le sol ce précipite vers moi à une vitesse hallucinante, comme pour m'étreindre, mes ailes déchirent mon dos, ma colonne vertébrale s'allonge depuis mon coccyx, je me recouvre d'écailles, je m'élève, je danse avec les vents, taquine les nuages, je monte toujours plus haut, par de là le ciel par delà l'Éther, puis au summum, je replis mes ailes, et me laisse tomber me propulsant d'un mouvement de la queue, je pique vers l'école, déchirant l'espace, l'air gronde comme un orage, ma vitesse est telle, que je ne distingue plus rien, une fois plus ou moins près du château, je me redresse légèrement et ouvre mes ailes, freinant ainsi ma chute vertigineuse, flatterie en douceur et recouvre ma forme humaine, d'un geste de la main, je défroisse mes effets, et soigne mes cheveux. Puis je frappe à la porte de bois, solide sur ses gonds d'acier, celle-ci s'ouvre sur un homme transpirant la suffisance, le teins rougeaud, la face boursoufflée, il ressemblait à une briocher, un brioche suintant de beurre, dégoulinant, un brioche dont la forme révulserait le plus gourmand des pâtissiers, le parfait major-d'homme, je me présente:
_ Je suis le professeur Crow, Mr Fate m'attendait dans le courant de la semaine.

Sans l'adresser la parole d'un geste court de sa main boudinée, il m'invite à le suivre, me guidant a travers un dédale de couloirs, dont les pierres sur et rappeuse donnais un ambiance médiévale au monument qu'est ce château, Oh mais suis-je bête, c'est un château médiévale! L'homme toujours aussi muet, comme une carpe, dont son visage rappelait la laideur, me fit traverser une sorte de parc, et ô quel parc! Les plantes grimpantes s'enlaçaient les unes aux autres comme des amants passionnés, tandis que des fleurs émettaient une étrange lueur étrange, des plantes toute droit sortie de l'Irréel, je fermai les yeux et me souvins, réminiscence venue de mon enfance, du temps ou je pouvais encore voyager entre les deux mondes sans avoir a dépenser mon énergie, du temps ou je superposais les deux dimensions:

…......Bleu, tout est bleu, Azur, turquoise, marine, je souris, elle me souris en retour, sa peau d'un bleuté pale lisse comme la lame de sa rapière, une amie, un sœur, une elfe... Deux mondes sont superposés à mes yeux, celui de la haine, de la peine ,de la douleur, et L'irréel... Tout de joie de beauté, voluptueux, magique, épique...
Ils disent que ce n'est qu'un rêve, une hallucination, que je suis fou, ils ne savent rien, ils n'ont jamais su, ils ne sauront jamais les milles et unes merveilles qui hantent mon âme, rien des dragons majestueux, rien des elfes magnifiques, rien de la douceur de ce monde quand le leur me tue, ils disent que je suis « autiste »,ils disent..........

Le souvenir s'effaça, nous avions traversé le parc, mon hôte qui prenait des allures de crapauds sous la lumière blafarde de la lune pâle, me conduisit dans une autre aile de ce labyrinthe, me faisant gravis des escalier particulièrement fatigants me menant enfin en haut d'une tour, le crapaud/carpe décida enfin de m'adresser la parole (haleluja!):

_ Nous savons que votre hum... Polymorphie est quelques peut hum... Embarrassant si vous lâcher la bride comme vous en avez avertis Mr Fate qui dans sa sagesse a entrepris de vous attribuer cette toure, assez grande pour supporté votre transformation et ayant un accès direct aux ciel, vous remarqué que Mr Fate a aussi...

Il continua sur ce ton, si je n'avais pas correspondu avec ce cher Twisted, j'aurais pu aller jusqu'à le prendre pour le messie.
Je sort un parchemin d'un de mes poches et entreprend de lire les formules inscrites dessus, et , soudain la pièce se meuble d'une impressionnante bibliothèque, d'un non moins impressionnant lit, je bénis le mage qui avait ensorcelé ce papier... Fatigué, je me laissais tomber dans mon édredon, et m'endormis...

La nuit recouvre tout de son ombre, occultant un part du monde, en révélant une autre, dominée par la lune qui pleur sa lumière pâle de son œil laiteux,...
Le matin se leva, je m'éveillai et m'habillai, et attendis la venue de mon hôte/crapaud/carpe/humanoïde. Quelque minute, il frappe à ma porte, j'ouvre il demande:

_Bonjour Pr Cronos hum... Crow, souhaitez vous être guidé?

_J'aimerais être introduis et présenté aux autres professeurs si possible, et cela fait, vous irez prévenir Mr Fate de ma venue
Il me guida comme la veille, puis m'amena à la table de professeur du réfectoire pour petit déjeuner, j'aperçus un groupe d'adulte assis autour d'une table, je m'approchai et dis:

_ Bonjour Albynos Crow, le nouveau professeur, puis-je manger avec vous?

"Monsieur, vous devez....vous êtes encore..."
"ECARTE TOI......Ou tu t'en ramasse une."

Je détestais qu'on me dise ce que je devais faire. J'aimais ma liberté, et c'était bien ce qui me restait, alors croyez le ou non, personne ne me la prendrait, même si cela serait prétendument pour mon bien.
J'avoue que la sollicitude de ce type me touchait en partie, mais je pouvais marcher, bordel, je tenais sur mes jambes....enfin, sur mes pattes, alors ca prouvait que j'étais pas si impotent que ça, bon sang.
Ma menace semblait toutefois faire effet, et le type s'écarta de mon chemin, me laissant enfin entrer dans la cantine. Enfin, j'allais me prendre un repas, qui, pour une fois, ne serait pas composé de sang et de tripes de l'adversaire. Pas que je sois cannibale de naissance.....enfin, je crois......Bref, pas que j'aime le cannibalisme, mais un repas tout ce qu'il y'avait de plus classique ne me ferait absolument aucun mal.

Par contre, ce qui me plut moins, c'était le silence qui se fit ressentir lors de mon entrée...vous savez, ce genre de silence qui vous prends comme un coup de savate au burnes, vous faisant ressentir l'impression d'être seul, au milieu d'une foule de crétins bigarrés vous comparant presque à un de ces bestiaux du monde des freaks......Je pouvais presque les entendre murmurer...Hé oui, et alors, je suis une grosse bête à poil, je suis pas humain, et j'ai mis en miette l'amphithéâtre......Mais je vous rappelle que j'ai pas demandé à être là, et que j'ai sauvé plusieurs d'entre vous, alors foutez moi la paix, bordel de merde.
Tout le monde me connaissait déjà, car les ragots allaient bon train dans cet......institut, si je puis appeler cela ainsi, mais pour la plupart, c'était la première fois qu'ils me voyaient, bien que mon apparence se cantonnait à celle d'un étrange colosse habillé d'une toge, elle-même fixé à une vague armure de cuir, sans parler de mon visage, caché par une capuche......mais rien ne recouvrait mes bras, qui se voyaient au grand jour. Au moins, tout le monde savait que je n'étais pas humain. Mais au vue de ce que je sais de cet endroit, qui peut se targuer de l'être??

*Mais les autres ne ressemblent pas à des bêtes sauvages.....Pas comme toi,mon pote.*

Bien que je n'ai rien demandé, certaines personnes s'écartent de la file, me laissant passer en direction de la serveuse, qui, presque effrayée, commence à me servir une petite assiette de .......Hé minute papillon...

"Hé, c'est quoi cette petite assiette??"

Ma voix rauque ne se fit pourtant pas si entendre que ça, mais au vue de ma réaction, je venais d'effrayer cette pauvre dame, qui sursauta, perdant quasiment le contrôle sur ses émotions, tandis qu'elle bégaya difficilement.....comme si elle pensait que j'allais la tuer. Putain, je sens que les préjugés n'allaient pas finir de me courir après. Pas facile de vivre avec le physique atypique d'un monstre de foire. En finalité, j'aurais bien ma place chez Barnum et Tom Pouce, aux cotés de la femme à barbe.....Bé merde, alors.
Quant à la serveuse, alors que je m'apprêtais à lui demander un plein bol spécial de nourriture après être sorti de ma breve reflexion philosophique, je pus la voir allongée sur le sol, apparemment vaincue par ses émotions, tandis que 2 de ses collègues, tout en s'occupant d'elle, me tenaient à l'œil avec un regard qui ne me plaisait point.
Et ma bouffe, alors??
Tant pis, autant me servir moi-même, ce que je fis sans aucune hésitation, remplissant mon plat à ras bord, avant de me poser à une table.......seul, tout en observant l'arrivée d'une étrange crevette à la table des profs.....Punaise, la pâleur et la maigreur de ce mec auraient presque pu me faire croire à un déterré, et pourtant, il était bien vivant.

Enfin, vu qu'on avait embauché un monstre, il ne serait pas étonnant, avec le temps, de voir débarquer un zombie.
C'est sur cette magnifique et ironique réflexion que je commençais mon repas, tout en gardant à l'oeil l'assemblée. Puis qui sait.....Si j'ai un moment, j'irais p'tet saluer la demi-portion, qui dégageait une aura étrange, presque.......effrayante......puissante, s'éparpillant presque dans toute la salle....M'ouais, en finalité, valait p'tet mieux pas le traiter de crevette, car quelque chose n'allait pas avec ce type, mais de là à dire quoi....

Invité

_ Bonjour Albynos Crow, le nouveau professeur, puis-je manger avec vous?

Aucune réponse, ne seraient-ils donc que des fats impolis?! J'avais posé une question, question que je réitère, toujours aucune réponse, mais l'un de ces braves me montra quelque chose du doigt, je me retourne, et Ô que vois-je une sorte de créature... Une chose, je ne sait pas ce que c'est, Ça effraye tout le monde, il demande à manger et la serveuse s'évanouit, a défaut d'autre chose, il se sert lui même, je souris, encore des préjugé, Ça n'a pas l'air méchant, donc l'inquiétude générale n'est absolument pas justifié, donc je m'énerve c'en suit le changement de couleur de mes yeux qui deviennent rouge, d'un pas assuré je traverse la pièce, foudroyant les gens du regard. Mais qu'est-ce que cet personne/créature à fait pour suscité autant de peur? Juste parce qu'il est diffèrent? Sont-ils tous de ces gens qui juge sans connaitre? Qui appliquent cette philosophie de merde? Philosophie de merde parfaitement représenté par ces mots:

S'il est différent,alors il est anormal. S'il est anormal,alors c'est un ennemi. S'il est un ennemi,alors juge le. Si tu peux le juger,alors dénigre le. Si tu le dénigres,fais lui mal. S'il a mal,il sera faible. S'il est faible,alors tues le. Tues le,et cette terre comportera un peu moins de gens comme lui,et un peu plus de gens comme toi. Ce ne sera que la fin d'un mec bien,ce ne sera que la victoire de la chaire sur le cœur,ce ne sera qu'un pas de plus vers notre fin a tous. S'il est différent,ne réfléchis pas,tues le. S'il fait un pas vers toi,ne réfléchis pas,tues le. Ce qu'est notre monde n'est plus un secret,l'autre doit mourir,même si son seul crime est de n'être pas toi.

Je m'approche et tape son épaule de mon index, décidément, il n'est vraiment pas humain (le suis-je moi même? Être humain est-ce juste une condition physique? Alors que certain humain se conduisent comme mes pires de animaux qui hantent cette terre?) Un démon, c'est une certitude, je souris il ressemble vaguement a un chat malgré un côté loup-garou, une carrure impressionnante, à faire tremble Chuck Noris, des yeux brillant d'intelligence, franc, pénétrant, je le trouvais tout de suite sympathique, discrètement, je lui dis:

_Enchanté, je suis le Pr Crow, mais appelez moi Alby, j'ai remarqué que vous impressionnez tout le petit monde
mais je me ferais un plaisir de manger avec vous si cela ne vous gène pas, étant professeur de démonologie, vôtre cas me paraît tout à fait intéressant... Je ne suis bien sur pas un scientifique, bref assez parler de moi! Comment dois-je vous appelez.

J'avais pris mon air les plus sympathique, il avisa une table libre s'y assis et m'invita à le rejoindre, je me rapellais avoir déjà rencontré un être semblable à lui dans l'Irréel. Mais c'était comme s'il y avait un blocage, Je savais qu'il était important mais je ne savais pas pourquoi... Ou peut être juste un impression, enfin bref, je m'en fout! Je m'assied à côté de lui. Les morts me reviennent en mémoire une conte épique entendu dans mon enfance:

« Au temps de jadis
quand les ténèbres sévissaient
il survint un démon dont le vice
était grand et sa cruauté grondait
Dominé par le tout puissant
il semais la mort.

Son corps grand
colosse cruel
son pelage noir
reflet de son âme
sa haine était son arme

il aima une femme
dont la pureté l'étonnais
qui déchira son âme
lui fit oublier qui il était
Se perdant dans sa peine
il disparut
plus jamais de haine
car i n'est plu... »

Je me rappelle encore la gravure qui accompagnait ce conte, mais qui était-il? Était-ce bien lui?
J'attends de connaître son nom...

Je suis dans un état second.

Il se passe quelque chose, mais quoi on l'ignore encore. Les ténèbres sont puissants. Pourtant, a cet instant, l'apaisement est de mise. Une sorte de mélodie qui s'élève dans les airs, les touches d'un piano qui accompagnent la caresse du vent. Ils jouent comme mécaniquement. C'est beau. C'est gracieux. Pour l'instant il n'y a que cela. Le calme avant la tempête. La voix finit par s'élever, c'est un timbre légèrement cassé. Un timbre magnifique. Empli de bonheur et de joie fugace. C'est beau. Nous sommes dans un univers empli d'indécence sans fondement. Fondamentale. La voix chante quelque chose que je ne comprends pas, mais seul le timbre doux me fait sentir l'émotion qui traverse cette voix comme sortie d'un ciel nuageux. Un ciel nuageux. Par là, des collines, de l'autre côté, un mont venteux. Le brouillard qui s'épaissit. Et puis, finalement, on ne s'en doute pas. Une explosion qui retentit, puissante et forte, une explosion d'émotions et de tendresse, cette voix qui hurle son chagrin comme une femme blessée. C'est une étreinte presque disparate. La magie ne dure que quelques instants, mais dans cette bulle d'oxygène qu'a créé le monde, on peut s'attendre à tout. Le charme n'a pas duré, mais l'explosion était là, comme une caresse d'homme sur un corps de femme cambré en avant. Un tracé doux de rouge à lèvres discret sur les tiennes, plus fortes mais plus douces. Il tient ses cheveux, devant cette vue merveilleuse. Le vent se lève, ce n'est pourtant pas vraiment le moment. Tu crois t'en tirer avec une courbette, mais lorsque le charme prend fin, la voix ne cesse pas de chanter son chagrin à travers les horizons denses. Le chagrin d'Aeden Grey. Aeden, tu crois que tu pourras t'en sortir ? Sans doute pas. La réflexion si lente, le mouvement. Et le cri s'élève. Comme un cri de désespoir jeté à travers une mêlée dense d'espoirs et d'attentes. La voix hurle comme si c'était le dernier jour de sa vie. Elle accompagne le souffle du vent. Et le charme revient. Plus fort cette fois. Un frisson parcours l'échine de la femme qui est là. Elle regarde le ciel, les nuages qui dansent en un ballet de grâce et de merveille. Elle s'éblouit devant la lumière blanche du soleil caché par le troupeau écumeux des nuages, dégradé élégants de noirs et de gris. Il ne fait pas beau, le vent est glacé. Elle est seule, il est si loin. Mais lorsqu'elle entend cette voix s'élever dans les airs, lorsqu'elle entend ce timbre la pénétrer dans toutes les petites parcelles de son être, la Terre entière est d'une beauté sculpturale. Tout paysage est beau à voir, toute émotion belle à ressentir. Lorsqu'elle entend ces cris de rage proférés comme une prière rédemptrice, elle sourit, dévoilant ses dents qu'elle ne montre jamais par pudeur. Elle sourit comme si le dernier jour de sa vie était arrivé, et qu'elle avait fait l'amour une dernière fois. Ce cri, c'était son symbole, sa liberté. Accéllération. Elle finit par voir les galaxies se dessiner devant elle. Pour elle tout est si magnifique qu'elle en tomberait des nues. Ses souvenirs ressurgissent, plus cette musique lui donne l'impression d'être forte. Lorsque la troisième explosion retentit après une accalmie toute relative, elle se souvient. Le baiser dans le parc. Cette musique, c'était et c'est encore la leur. Leur oxygène, leur respiration. Elle voit tout de manière si belle, mais pourquoi ? Parce qu'à travers ce hurlement poussé à travers les montagnes, elle se rappelle ce si court instant de délicatesse et de douceur, de cet homme tenant cette femme, ce baiser magnifique collé à sa bouche ne demandant qu'un peu de tendresse. Elle se rappelle, et accoudée à la rembarde, elle hurle en réponse de ce cri de jouissance et de merveille. Elle hurle son propre cri de douleur, son propre manque, sa propre tristesse, son propre désarroi. Et dans ce rappel douloureux de son manque de sa présence, elle célèbre quand même avec fierté ce bonheur qu'elle éprouve, dans la seule attente douloureuse d'un baiser voler par ce prince qu'elle ne croyait pas voir venir. Il est venue te délivrer, mais à présent ? La musique s'apaise, le charme se romp peu à peu. Le fil s'étiole, morceaux par morceaux. Et finalement la musique se retire, comme une vague s'enchaîne par une autre, laissant parfois sur son sillage quelques restes du monde idyllique d'où elle vient. Il est temps de bouger. Alors elle se lève.

Et sort.

Finalement ce matin

~~[Raven]~~

on a pas vraiment besoin de sentir autre chose que la caresse du vent. Je suis arrivé à la traîne, mais

~~[Shadow]~~

pourquoi ? Je devais régler

~~[Raven]~~

certaines choses. Je devais tout oublier, pour

~~[Shadow]~~

mieux reconstruire ma vie. Mon existence se limitait à

~~[Raven]~~

toi, mais aujourd'hui ? Je suis perdu dans une sorte d'anévrisme, à cause de

~~[Shadow]~~

toi. Je suis perdu dans un monde qui n'est pas le mien, je dois faire

~~[Raven]~~

de nouvelles découvertes. Je sais que ma nièce pose déjà des problèmes, et pourtant, je n'ai pas envie de m'en occuper tout de suite. Trop de

~~[Shadow]~~

mensonges, trop de peines enfouies et de rires effacés dans le

~~[Raven]~~

coeur. Trop de choses qui sont restées cachées, trop de

~~[Shadow]~~

mensonges qui ne se sont pas imbibés dans le vin de la vérité, comme une éponge qu'on essore et dont on laisse tomber l'eau.

~~[Raven]~~

Mais maintenant que vais-je devenir, face à cet avenir qui dévore mon corps et mon coeur, qui m'empêche de voir et de penser, que vais-je faire face à cet adversaire

~~[Shadow]~~

mordant qui me bouffe les entrailles jour et nuit ? Je suis impuissant. A cause de

~~[Raven]~~

... de je ne sais pas quoi. Je ne sais plus. Je n'ai qu'une peur, c'est t'oublier

~~[Shadow]~~

et qu'un espoir, ne plus voir sourire ton visage et pleurer tes yeux lorsque les miens se ferment, dans l'attente de

~~[Raven]~~

quelque rêve éveillé pour apaiser ma souffrance à l'abandon. Je voudrais tout oublier, rayer

~~[Shadow]~~

ce nom de mon tableau noir, mais la mémoire ne s'efface pas d'un coup d'éponge. Quelle dommage

~~[Raven]~~

Je pourrais garder le douloureux souvenir de tes baisers sur ma bouche, mais je préfère conserver en moi un silence tout relatif

~~[Shadow]~~

et ne plus me laisser avoir aux pensées stupidement avisées d'une conscience qui dévore mon être et la transforme en charpie. Il faut

~~[Raven]~~

du temps. Beaucoup de temps. Pour oublier

~~[Shadow]~~

toutes les peines que nous avons endurées, toi et moi. Mais lorsque la petite voix de

~~[Raven]~~

ma tête se taiera, je pourrais respirer à nouveau. Alors, tais toi

~~[Shadow]~~

tu entends ?!

~~[Raven..]~~

RAVEN SHADOW !!!

Un passage de ma vie qui s'effondre. Un sursaut de mon corps à l'entente du hurlement de douleur résonnant dans ma tête me fait lever mon plateau haut dans les airs. Merde, pourtant j'arrivais à la table des professeurs. Il y a deux mecs, assis l'un en face de l'autre, comme se toisant et se regardant. L'un est brun, avec une sacrée tronche du mec qui n'a pas dormi depuis dix ans au moins. Loin de me faire peur, cette apparence négligée de gothico-dépressivo-narcoleptique me donne plus envie de rire que de m'enfuir en courant. Alors j'observe le type en face. Tiens, curieux. Il n'est pas humain. J'en ai croisé des bestioles, mais des machins comme ça jamais. Mon regard ne s'attarde qu'un instant sur le corps de l'animal intelligent, puisqu'ensuite il ne se reporte plus que sur cette putain d'assiette de viande rouge qui redescend l'ascension violente provoquée par le jet de plateau, résultat de mon sursaut violent. Je réceptionne de ma main libre l'assiette encore fumante, avant de la poser sur la table. Putain, j'ai eu chaud. Je n'ose même pas imaginer la catastrophe si l'assiette était tombée sur le râble de l'espèce de brutasse qui m'observait d'un oeil torve. Un démon. Voilà qui est plus compréhensible. Loin de me laisser impressionner, j'avance à pas lents, attrape la chaise et m'asseois. Mon ton calme et posé semble ne pas être habituel pour ces deux énergumènes. Mais peu importe.

De toute façon je n'aime pas les gens.

"Aeden Grey. Prof de philo."

Allez, une crevette et un playboy, c'était bien ma chance, ça. Enfin, bon, on faisait le trio, entre le roi d'un soir, la bête sauvage et le réanimé....quel humour de merde venant de ma part, mais bon comment pouvais je prétendre jouer sur ce domaine, moi ne suis et ne serait qu'un triste sire, selon certains. Au moins, ils avaient eu la politesse de se présenter, ce qui allait donc me pousser à en faire de même.
Alors que je m'apprêtais enfin à dévoiler le nom dont j'étais....affublé, je fus interrompu par le rire gras et sonore d'un type, dont l'intelligence devait voler au ras des pâquerettes.
Qu'on rigole, c'est une chose, mais qu'on se foute de ma gueule, là, c'en est une autre, surtout lorsque le type hurla presque dans la salle, brâmant presque de vieux
refrains poicres et nullisimes entre deux rires qu'il n'étouffait aucunement, nourrissant chaque seconde ma colère.
Sur le coup, je n'avais pas vraiment envie de me prendre la tête, et de laisser faire quelqu'un qui saurait le remettre en place. Merde, j'avais faim, mon estomac hurlait et je me devais de le sustenter, mais lorsqu'il reprit son petit jeu, je perdis tout appetit, inondé, noyé sous le flot de son imbécilité.

Je commencais à regarder le type de travers, me demandant comment Aeden et Craw allaient réagir, quant à eux. Allaient ils ignorer l'imbécilité flagrante de ce......Membre du personnel?? Allait il lui dire de se taire?? Ou le chasser?
Ho non, j'allais pas laisser passer cette occassion de lui faire fermer sa gueule, et je mit rapidement les choses au point lorsque, d'un coup violent, j'envoyais une des chaises s'écraser avec violence contre un mur, ce qui eu pour effet de la pulvériser en morceau. Là, je retenus l'attention de tout le monde, élève comme personnel....et ce type, habillé avec une chemise d'un bleu infame. Et alors que je lui faisais maintenant face, le toisant de toute ma haine, il se permit de sourire tout aussi betement qu'il riait comme un porc.
Je devais avouer qu'à ce moment précis, la salle venait de plonger dans un silence de mort, privé de toute animation de tout bruit, ce qui rendait le silence de cette salle, presque aussi comparable que celui d'un cimetière.
Sous le regard ahuri du gars, je pris alors la parole.

"Sais tu ce qui ferait bien, sur ta gueule??"
"Heu, non...Quoi?? Du mascara, mon chou?? OU DE LA POUDRE ANTI PUCE, MOUHAHAHAHAHAHA."

Vélocité, agilité, et violence furent de rigueur à ce moment précis où j'attrapais la tête du type, avec la ferme intention de lui faire bouffer le meuble qui me servait de support à mon repas. Le choc fut rapide, violent, et dans un bruit sourd, sous l'impulsion de ma patte, sa tête heurta la table, qui, sous le choc se souleva presque sur le coté gauche, alors que le bouffon de service retombait lourdement sur le sol....inanimé, mais en vie, car je pouvais voir son gros bide adipeux se soulever difficilement. Je pense qu'après ça, il tournerait 7 fois sa langue dans sa bouche avant d'ouvrir l'éolienne à merde qui lui servait de gueule.

"Non......La table."

Les regards se détournèrent bien vite, et la plupart ne préféraient pas jouer aux durs, après la petite mise au point. La plupart des élèves venaient de comprendre qu'il valait meix m'avoir comme allié plutôt qu'ennemi. Et les discussions reprirent, comme pour essayer de dissimuler la peur que je venais d'insinuer au plus profond de leur cœur.....La peur est une véritable arme, un instrument de musique capable de faire résonner les cordes sensibles de l'âme, un moyen de pression redoutable, qui, bien utilisé, peut vous faire gagner une bataille.....C'était mon premier cours, mes chers.

Je repris alors ma place, à coté du dénommé Aeden, et son collègue Crow, pour finalement me présenter à mon tour.

"Deimos....Professeur de combat....a ce qu'il parait".

Invité

A écouter en lisant:

Monstre!!! Monstre!!! Sang!!!! Monstre!!!! Monstre!!! Tuer!!!! Monstre!!!!! Monstre!!!! Monstre!!!! Détruire!!!! Monstre!!!! Monstre!!!! Mourir!!!! Monstre!!!! Monstre!!!! Souffrir!!!!

_HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

La vision s'évapore sur cette scène terrible, mon regard se pose sur la fameux Deimos, je tremble d'horreur pris de spasme. Il ne doit doit pas savoir que je sais qui il est. Vite un distraction histoire de reprendre mes esprits. Parfait. Ou pas... Ce gus m'a l'air franchement antipathique, je sais pas pourquoi, A mais c'est qu'il se paye ma poire, il s'prend pour qui, en tout cas pas pour de la daube. Dieux que je suis vulgaire quand je suis choqué.
_Bon monsieur gray.... Deimos, vous êtes de quelle race, j'ai beau chercher, je ne trouve pas, je n'ai jamais quelqu'un comme vous, enfin si un foi, en gravure, mais bon...

» Ton univers. [Twisted Fake, EUH... Fate.]
» Retrouvaille après de longue année [ Twisted]
» La fin de toute chose [ Hebi, Twisted, Robin et d'autre si vous voulez]
» Le cours de la bete (Libre à tous les eleves)