Retrouvaille après de longue année [ Twisted]

Rêve...
*La nuit. Sombre. Noir. Froid. Étrange. Que dire de plus à travers un vitre. Le front appuyé contre le verre froid, regard plongé dans l'obscurité scrutant le vide pour évacuer le stress grimpant. L'esprit embrumé qui essaye de raisonner correctement, attendant l'heure fatidique. Les yeux se ferment. Les paupières sont lourdes pourtant il n'est pas tard. Ce n'est pas l'heure de dormir. Cela viendra plus tard. Quand les corps seront excités, fébriles, brûlant, ivres. Seulement là, le couvre feu sera donné, malgré les protestations. Le corps bouge, animation soudaine. Marche lente jusqu'à un lit, s'assoir puis s'allonge sur le velours du couvre lit. Ferme de nouveau les yeux en s'accordant un petit somme. Mais une sonnerie rappelle l'heure. Soupire d'un profond manque de motivation causé par le stress et l'excitation. Mais pourquoi ce stupide portable à sonner ?
Elle s'ennuie, comme pas possible. C'est horrible de ne rien faire de ses journée à part tapoter sur un piano mais quand on le fait à des heures pas permises, les voisins râlent. Elle a envie de bouger ! Enfile sa combinaison en latex noir pour ne pas changé des habitudes, prends son manteau, une arme car on n'est jamais trop prudent. Donc, elle sort de son appartement. Descend dans la rue encore bondé malgré l'heure. Les gens rentrent de leur boulot. Elle erre dans la rue comme souvent. Elle passe dans quelques ruelles sombrent où beaucoup de gens ivre mort si trouve. Elle attire beaucoup de regard de la part de ces hommes immondes. Tans qu'ils se tiennent à l'écart de la vampire, ils ne craignent rien mais s'ils s'approchent, ils peuvent dire au revoir à leur petite vie. Mais comme sa combinaison, la met en valeur, ça ne loupe pas. Un homme un peu costaud l'attrape par le bras. Sourire sadique se dessine sur ses lèvres fines. Sans prévenir, l'homme vole dans les airs pour venir heurter une poubelle. Elle le rattrape et lui met son arme sur la tempe. Elle lui propose de style de mort, la douce et la un peu moins douce. L'homme ne semble pas bien comprendre que la mort la plus douce c'est la balle dans la tempe.*

*Tu sursaute violemment. Pourquoi est ce que tu rêvais de vampire ? Faut que tu arrêtes Zuz' ! Heureusement que tu es seule dans la salle des profs. Tu prépares tes cours, comment tu vas t'organiser. Cela te prends la tête. Pourtant il faut bien que tu le fasses. Et du coup comme t'en a un peu marre, tu somnoles. Enfin, là, c'était plus que de la somnolence. Bouge toi Izu ! T'es prof maintenant ! Tu as bien un brevet de monitorat il me semble ? Donc, au BOULOT Mademoiselle. Tu grognes et tu remets à gratter sur le papier. Tu n'as qu'une envie c'est aller te coucher ! T'en marre d'avoir mal à la tête à cause des morts qui te parles, de capter les pensées des gens qui pense trop fort. Là, sa va, t'es au calme et toute seule. Heureusement, sinon tu ne pourrais pas travailler. Tu grattes encore pendant dix minutes, puis tu poses ton stylo. Finis. Tu entends la porte grincer. Tu te retournes pour savoir qui est rentré sans frapper. Tu le vois. Twisted. Cela fait longtemps, trop longtemps. La dernière que tu l'as vu, remonte à quand il était petit. Tu ne sais même plus comment tu la rencontré ! ! Mais pourtant tu le reconnais parfaitement ! Tu te lèves et tu lui sautes au coup en le serrant dans tes bras. Tu es heureuse de le revoir ! Cela fait longtemps que tu n'as pas été aussi heureuse. Tu finis par le lâcher, et tu recules de quelques pas !*

" Twisted ! Je suis si contente de te revoir ! Qu'est ce que tu es devenu ? "

Une dizaine d'années plus tôt.

J'avais 14ans, mais je vivais déjà dans un appartement, l'homme qui gérais l'immeuble semblait me prendre pour son meilleur ami de longue date, surprenant hein? Je me levais, me préparais des œufs. Je n'avais rien à faire, je pouvais manipuler tout le monde, rien à payer, aucune charge. La vie parfaite que tout le monde souhaite avoir, en somme. Je sors de chez moi, déambule dans la rue, entre dans le bar le plus proche. Demande un Kamikaze, oui il est a peine midi et alors? Bois cul-sec, commande un deuxième, re-bois cul-sec, fume une cigarette. 13h, sort prendre l'air. Aperçoit une silhouette qui entre dans une rue mal fréquentée, m'approche de la dite rue. Une jeune femme, à la vingtaine, se fait approcher par une douzaines de loubards répugnants. Les faits voler un peu n'importe ou à tour de bras, pas une femme normale. Elle fini, je la suis, pense me trouver au milieu d'un terrain d'après guerre. Elle tourne a l'intersection, je la suis toujours. Arrivé au tournant, une main me saisit la gorge et m'appuie contre le mur. Mes pouvoirs ne marchent pas, qui est-elle?

- Qui t'es toi? Pourquoi tu me suis?
- Je t'ai vu faire, ça ma intrigué, lâche moi.

Elle me lâche, semble entrer dans mon esprit rien que par un regard, je commence à être effrayé.

- La fleur... Suis moi.

Elle recommence à marcher, je la suis, après tout je n'ai rien a y perdre. Marchons l'un derrière l'autre. Elle m'emmène dans un bar, je ricane légèrement. Me fais entrer dans un bureau loin du vacarme du bar. Un grand homme noir y était assis, me fait assoir. Prend la parole avec un ton assuré et assez agressif. Izumi aussi, discutent ensemble et semblent m'ignorer, je regarde ou se trouvent les sorties.

- Qui c'est le morveux?
- Midnight, les rumeurs disent vrai, Destinée existe.
- Très amusant mais j'ai mieux à faire.
- Ce n'est pas une plaisanterie.
- Amène le moi.

Je me lève, ignore la main de la femme, avance vers l'homme. Il me saisit le visage, je recule brièvement. Il ouvrit de grands yeux, puis je m'évanouis. Me réveille dans une église, d'où les fresques. La jeune femme attendait, assise au coin de la chambre. Elle se lève, prend la parole.

- Je suppose que tu as tout un tas de question?
- Je commencerait volontiers par votre nom.
- Je m'appelle Izumi, tu es dans notre centre de formation.

Elle m'expliqua brièvement, la raison de mes pouvoirs, de ma venue ici. De ce que je pourrais faire avec un peu d'entrainement. Ce qui était vrai. Ce centre regroupait des futurs chasseurs de démons, tous plus forts les uns que les autres. 5 années passèrent, Izumi et moi devinrent amis, très amis même. Elle me formait, m'enseignait. Au bout de 7 années, ma formation était terminée, je repris le bar et le nom de Papa Midnight. Izumi avait disparu, ne m'avait jamais donné de nouvelle ni de raison, elle avait disparu c'est tout.


Nous sommes la veille de la venue des élèves dans l'académie.

J'étais fatigué, après avoir fait toute les démarches pour racheter cette école, trouvé un minimum de personnel bien commencer. Refaire quasiment toutes les pièces à été le plus gros chalenge, mais le mage qui s'en est occupé n'a pas demandé beaucoup. Bref, tout ça pour dire que JE SUIS DIRECTEUR D'UNE ÉCOLE, QUEL STRESSE! Instant de panique, je me calme, mais faut dire que je suis sûrement la personne la moin bien indiquée pour être à ce poste. Je passe la journée à vérifier toute la décoration d'absolument toute les chambres et salle du château, ce qui n'est pas peu dire, vu cette mastodonte. Vérifie la liste du personnel actuel pour la première fois et... Non... Pas croyable. Après tant d'années, dans une situation aussi improbable. Izumi, prof de sport. Elle qui était si frêle à l'époque. Je pose la liste, me dit qu'elle est ici mais que je ne l'avais pas encore vue, quel crétin je fais, même pas un petit entretien avec le personnel, rien. Me met des baffes ( oui, vraiment ). Puis commence a paniquer encore, comme le bon crétin que je suis. J'hésite, erre dans les salles dans l'espoir de la voir. Elle a qui je devais tellement de chose, comme mon initiation a l'exorcisme, comme tout ce que j'ai fait de bien depuis ce moment là. J'entre dans la salle des professeurs, une bourrasque de cheveux m'obstruent la vue. Son odeur, elle m'avait manqué, je ne sait pas quoi dire sur le moment. Puis elle me lâche, s'écarte et prend la parole.

- Twisted ! Je suis si contente de te revoir ! Qu'est ce que tu es devenu ?
- Heu... Eh ben directeur comme tu le vois, qu'est-ce que tu es devenue toi plutôt? Pourquoi tu as disparue?

* Tu le regardes. Tu le reconnais comme rien à son visage. Il n'a pas changé, juste un peu grandit et devenue plus mur. Tu te rappelle de chaque heure où tu l'as formé, chaque moment où tu l'as engueulé, chaque moment où vous avez rigolé, et le moment où tu es partie sans laisser de nouvelle. Tu étais morte aux yeux de tous, tu n'étais plus un ange ou enfin plus un ange à part entière. Un ange déchu ou ange noir. Tu ne voulais plus aider les gens inutilement quand tu as vu comment ils te remerciaient. Mais pourtant, tu es revenu dans l'enseignement. Tu es revenue pour apprendre aux adolescents comment vivre, comment gérer leur pouvoir. Mais tu as peur de recommencer. Tu as peur de lui annoncer la même chose que tu as dit il y a quelques années.*

Flash back.

Je cours dans les rues pour rentrer. Je suis en larme. Sur mes bras des marques de brûlures. Mes cheveux brûlés sont courts désormais. Je ne veux même pas voir l'état de mes vêtements. J'arrête. J'ai suffisamment aidé des gens. Comment ils nous remercient ? En se jetant dans la gueule de la mort sans essayer de regarder la vie alors qu'on leur a montré tout ce qu'il y avait. J'aperçois enfin le centre. Plusieurs élèves me croisent en me regardant bizarrement. Je sais très où, il passe alors j'évite les couloirs avec précaution. J'arrive finalement au bureau de notre directeur. En voyant mon état, il s'inquiète.

"Izumi, qu'est ce qui c'est passé ? Pourquoi tu es dans un état si lamentable ?
-J'arrête ! J'arrête tout ! Je pars, je m'en vais.
-Comment ça ? Tu ne vas nul pars ! Tu es une de mes meilleures formatrices !
-NON ! Je démissionne ! Confié mes élèves à d'autre gens ! Je ne veux plus aider qui que se soit ! Quand on voit qu'on les fait plus souffrir qu'on ne veut les aider...
-Qu'est ce qui c'est passé pour que tu sois dans cet état ?
-Quelque chose qui ne vous regarde pas ! Je pars dès ce soir ! J'ignore où je vais aller, mais considéré moi comme morte ! "

Je me retourne et sors du bureau. Les larmes redoublent. Je fonce dans ma chambre. Je fais ma valise en jetant toutes mes affaires pèle-mêle dedans. J’attends enfermé dans ma chambre que la nuit tombe. J’attends qu’il fasse bien noir ! Je partirais. Seule. Et pour toujours. Je ne croiserais personne en partant. Mais je vais m’arrêter quelque part avant de partir.
Il fait enfin nuit. Je sors dans les couloirs noirs. Je marche en silence en direction des chambres des élèves. Je pose mes affaires à l’entré, et discrètement je me glisse dans la chambre de mon protégé. Twisted. Maintenant tu vas devoir te débrouiller seul. Sans moi. Je t’ai enseigné tout ce que je devais t’apprendre. Débrouille-toi maintenant. Dans le pénombre, je t’observe dormir. Tu es si paisible maintenant. Puis sans un regard, je sors de te chambre, puis de l’établissement. Je m’en vais. Adieux. Je déploie mes ailes désormais noir, et je m’envole dans la nuit sans un regard en arrière mais avec les larmes aux yeux et un mot au bout de mes lèvres…
« Adieux »

Fin du Flash Back

- Heu... Eh ben directeur comme tu le vois, qu'est-ce que tu es devenue toi plutôt? Pourquoi tu as disparue?

*Que lui dire ? Tu l’ignore. Tu te sens mal à l’aise. Tu ne veux pas lui dire la vraie raison qui t’as poussé à partir. Mais tu vas lui dire. Tu viens de le retrouver mais en même tans tu ne veux pas lui faire du mal. Tu as baissé la tête inconsciemment. Izu, tu es en train de lui montrer que tu es mal à l’aise et que tu t’en veux. Tu relèves finalement la tête. Tes yeux reflète le regret et la tristesse.*

-Je n’ai pas disparu, je suis partie de mon plein grès. C’est moi qui suis choisis de démissionner et de partir. Je voulais qu’on me considère comme morte. Normalement Midnight à du vous donnez cette raison. Après je ne peux rien te dire. C’est à toi de le découvrir. Tous ce que je peux te dire de plus, c’est que j’ai changé, je ne suis plus la même que la dernière fois que tu m’as vu. Tu le comprendras à la couleur de mes ailes. »

*Sur tes mots tu te recules, et tu les déploies. Elles sont noires alors qu’elle devrait être blanche. Tu n’es pas un démon, juste un ange déchu ou noir. C’est à lui de choisir. Tu l’as formé pour chasser les démons, tu espères qu’il ne te croit l’une d’entre eux.*

« Rassure toi, je ne suis pas un démon. Sinon, je ne serais pas venu ici. »

Me réveille, désagréable impression. Attends un temps, me tient le ventre qui devient douloureux. Me lève, malaise indéfinissable. Prend une douche qui avait l'air de ne jamais finir. M'habille, nœud dans l'estomac. Pense être malade, aucun rapport. Sort de la chambre, déambule dans les couloirs, incroyable malêtre inexplicable. Voit Midnight, la mine morose. Que ce passe-t-il?? Arrive à la salle d'entrainement, tout les élèves chuchotent. Leur demande de la fermer, ou mieux de me dire ce qu'il se passe ici. Tout le monde se tait. Sentiment d'exaspération, sort de la salle. Marche rapidement vers le bureau de Midnight, besoins d'explications. Bureau vide, jamais ce bureau n'a été vide. J'en ai assez, fouille toute les salles de tout le centre. Fini par le trouver au bar, au bar à peine midi. Me rapproche, il prend la parole d'une voie enjouée, malheureusement ivre. M'assied en face de lui, l'entend marmonner des élucubrations incompréhensible, cela ne lui ressemble pas. Fini de l'écouter, l'écouter est un bien grand mot. Prend la parole à mon tour, bien décidé à comprendre ce qui se trame ici.

- Cela ne te ressemble pas.
- ( Il ricane ) c'est un triste jour qui commence.
- Pourquoi donc?
- Comment? Tu n'es pas au courant?
- Au courant de QUOI?
- Izumi est morte... Et moi j'en ai assez, je te nomme gérant du centre à présent.

Je n'y crois pas, je garde un moment de silence, pour bien interpréter ses paroles. Retourne la phrase dans tout les sens dans ma tête. Aucun changement, je n'y crois toujours pas. Pas pour aucune des raisons que l'on pourrait croire, mais je savais qu'elle n'était pas morte, qu'importe comment je le savais. Midnight se tais aussi, il n'y a plus rien à dire apparemment. Je me lève, me tiens la tête des deux mains. Commence le trajet vers la sortie, m'arrête pour prendre un scotch bien blindé, le bois cul sec. En prend un deuxième, cul sec à nouveau, sort de la pièce. Marche dans les couloirs, tout doucement. Entre dans ma chambre. M'allonge sur mon lit. Réfléchis quelque instant puis prend ma décision. Sort mon sac de mon placard, y met tout ce que je peut trouver. Aperçoit le chapeau, ce chapeau qu'Izumi m'avait offert il y a de cela longtemps, mais que j'avais toujours trouvé hideux. Le pose sur ma tête, comme un dernier souvenir. Prend le sac puis sort de la pièce, sans au revoir ni adieux, puis quelque minutes plus tard, franchis les portes du centre.

Fin de l'épilogue

Je retrouve ta mine souriante, qui n'a pas duré longtemps, tu reprend la parole.

-Je n’ai pas disparu, je suis partie de mon plein grès. C’est moi qui ai choisis de démissionner et de partir. Je voulais qu’on me considère comme morte. Normalement Midnight à du vous donnez cette raison. Après je ne peux rien te dire. C’est à toi de le découvrir. Tous ce que je peux te dire de plus, c’est que j’ai changé, je ne suis plus la même que la dernière fois que tu m’as vu. Tu le comprendras à la couleur de mes ailes.

Tu recules, déploie les dites ailes. Elles sont noires à présent, que s'est il passé? Tu ne me le diras pas n'est-ce pas? Je ferme les yeux puis soupire. Aucune importance, tu es ici à présent. J'étais trop heureux de te revoir pour m'encombrer de ce genre de pacotilles. Cocasse n'est-ce pas? Tu es devenu ce que tu chassais ainsi que ce que tu m'a appris à chasser. Je ne t'en tiendrais pas rigueur, cette école est faite non pas pour former des chasseurs, mais pour éduquer le mal à la racine. Tu semble intimidée par ma mine faussement effarée, tu reprend la parole.

- Rassure toi, je ne suis pas un démon. Sinon, je ne serais pas venu ici
- Aucune importance.

Je souris à présent, comme un message pour te dire de ne pas t'inquiéter, tu range tes ailes, souris aussi. Puis sans dire un mot, te prends dans mes bras, amusant de constater que je suis plus grand que toi à présent, ton odeur m'avait manqué. Tu serres aussi. Tu te retiens de pleurer, espérant que je ne le remarque pas. Tout cela est tellement étrange que je dois dire que je perds un peu le nord, je ne sais pas si je dois me montrer énervé, content ou désorienté, désorienté voila c'est le mot. Mais sur le moment, cela n'avait pas tellement d'importance. Tu reprends la parole, tu semble heureuse de ma réaction.