Retrouvaille peu drôle (PV Robin)

*Foutu recherche. Même les professeurs de sport doivent aller à la bibliothèque pour préparer leur cours. Qui aurait cru cela ? Franchement ! En plus tu occupes une table pour toi toute seule. Ton carnet de note avec tous les prénoms et noms de tes élèves, des feuilles pour écrire ton programme, et des livres pour te donner des idées. Tu soupires. Si tu avais su tu n’aurais pas fait ce métier. Tu aurais fait quelques choses de plus simple. Mais bon, tu es studieuse alors tu t’attèles à ta tâche avec ardeur. Ton côté sérieux t’a toujours aidé quelques soit les situations. Il est vrai que tu as séché quand ton père est mort et quand Chris est parti. Mais cela t’importe peu. Tes études sont finies. Tu es professeure maintenant. Ce n’est pas rien. Non plus. Mais cela ne t’enchante pas plus que cela. Tu fais cela pour te permette de vivre. Sans se poste tu errerais surement dans la nature à ne rien faire. A te morfondre sur ton sort. Tu es venue ici pour oublier, mais visiblement cette académie t’a réservé plein de surpris. Enora…Ta sœur…Tu as réussis à invoquer ton père…Tu as appris qu’Hebi était ici mais tu ne la pas encore vu. Peut-être que revoir tout ce monde te fait du bien. Mais à chaque fois ton esprit divague sur lui. Chris… Tu n’arrives décidément pas à l’oublier. Il faut que tu l’oublie comme Midnight. Tu as réussis à l’oublier. Tu en as morflé mais tu y es parvenue. Tu vas y parvenir avec lui. Il faut juste beaucoup de patience et de volonté. Mais peut-être que ta volonté n’est pas là. Tu refuses de voir la part des choses. C’est comme si tu souhaitais te voir souffrir. Pour lui. En sa mémoire. Pour lui prouver que tu l’aimes et que tu l’aimeras toujours. Même si tu t’es marié et que tu as eu un fils. Mais tu es partie parce que sa présence dans ton esprit est bien trop grande.*
TAP
*Tu soupires. Tu rêves donc tu ne réfléchis pas à ce que tu fais. Tu te penches pour ramasser ton stylo qui est tombé. Au moment où tu allais remonter et aperçois un bout de papier coincé au fond de ton sac. Tu l’attrapes. Il est tout froissé ! Tu le défroisses et regarde ce qu’il y marqué ! Tu souris en reconnaissant ton écriture des tes seize ans. Tu relis ce qu’il y
a marqué :
"J'écris sur ce que j'endure, les petits morts sur les blessures. J'écris mes peurs, mon manque d'amour (maintenant comblé par toi), j'écris du cœur mais c'est toujours sur ce que je n'ai pas pu dire, pas pu vivre, pas su retenir. J'écris en vers et contre tous,
c'est toujours l'Enfer qui me pousse à jeter l'ancre sur le papier, la faute de ceux qui m'ont laissée. Écrire c'est toujours reculer l'instant où tous s'écroule. On écrit pas ce qu'on aime sur ceux qui nous pose des problèmes voilà pourquoi je n'écris pas sur toi, rassure toi. Moi, j'écris sur ce qui me blesse, la liste des forces qui me restent, mes kilomètres de vie manquée, du mal en prose de vers brisés. J'écris comment miaule sous la lune, dans la nuit, je trempe ma plume. J'écris l'abstrait, j'écris l'absent, j'écris la pluie, pas le beau temps. J'écris ce qui ne se dit pas sur les murs. J'écris sur les toits. Écrire c'est toujours revenir à ceux qui nous ont fait partir. On écrit pas qu’on ne manque de rien, qu'on soit heureux, que tout va bien, voilà pourquoi je n'écris pas sur toi, rassure toi. Moi j'écris quand j'ai mal aux autres, quand ma peine ressemble à la votre, quand le monde me fait le gros dos alors je lui fais porter le chapeau. J'écris le blues incrédule, ça me parait moins difficile, d'écrire à tous, plutôt qu'à un, et d'avoir le mot de la fin. Il faut qu'il soit parti déjà pour écrire "ne me quitte pas". Qu'il ne revive plus sous le même toit, pour qu'il vienne me dire qu'il s'en va. Je n'écris pas sur la chance qu'on a, pas de chanson d'amour, quand on en a, voilà pourquoi mon amour je n'écris rien sur
toi... rassure toi."
Si ça ce n’est pas une jolie preuve d’amour !
*Tu secoues la tête. Tu te lèves pour aller le jeté. Ce ne sert à rien de le garder. Surtout qu’à la base je voulais lui donner je ne les
jamais fait. Lorsque tu reviens et tu vois un élève en train de zyeuter sur mes cours ! Lui tu ne vas pas le louper !*

« Vous avez du culot de regarder les affaires personnelles
d’un professeur ! »

*L’élève se retourne. Ton cœur rate un battement. Robin…Comment… Qu’est-ce qu’il fait ici !*

« Robin ? Qu’est ce que tu fais ici ? »

Messages : 16 Date d'inscription : 25/12/2010

J'arrive devant la porte de la bibliothèque. Oserais-je rentré? Tsa les bouquins, franchement! Mais bon... Je soupir et entre, personne... Humpf je grommelle et m'avance dans les rayons regardant les livres. Ils étaient tous énormes! Je n'avais pas envie de lire en plus... Mais alors,pourquoi je suis rentré? Je ne sais pas... Je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en place. Il ne fallait pas que j'oublie ma tâche, j'étais venue avant tout pour détruire ma mère et la détruire. Au moment de sortir , je voie une femme écrire des choses. Je fronce les sourcilles pour mieux voir la personne. Elle avait quelque chose de familier... Quand elle se baisse et reste basse pour lire une chose, je m'approche doucement. Je me glisse derrière elle et me penche pour lire ce qu'elle notait... Des notes sur son cours... Toujours plus intéresser par sa carrière que par sa famille. Quand elle se relève, je la regarde dans les yeux, mon visage n'affichant aucune expression, mais au fond de moi-même, j'étais rempli de haine, j'avais envie de lui coller mon point dans la tronche, mais quelque chose m'en empêcher.../b]

« Robin ? Qu’est ce que tu fais ici ? »

[b]Un sourire narquois effleure mes lèvres, je pose mes mains à plat sur la table, d'un geste d'anche envoyant mon sac en bandoulière derrière moi qui me gênait. Je me penche, mon visage tout près du tien. Je la regarde un moment dans les yeux... Elle avait les mêmes yeux que moi... Ma mère... Pourquoi m'avoir abandonné? Pas assez mûr! Fallait se protéger au lieu de punir un enfant pour les gestes qu'on a fait! Robin? Elle m'a appelé par mon prénom! Elle ne m'a pas oublié! Au fond de moi j'étais content... Mais rien ne s'affiche sur mon visage, que lui dire? "Maman shui venu te détruire!" Sa pourrais lui faire mal! Oh oui mais pas assez non! Il fallait des paroles dures qui enfoncent un pieu dans son coeur! Des paroles qu'elle n'oublierait jamais! Des paroles... Oui! c'est ça! Voilà ce que je vais dire. Je prends une grande bouffée d'air et secoue une fois la tête pour remettre ma mèche.

-Je suis venue voir la femme qui a abandonner sont fils parce qu'elle n'était pas assez mûr! je suis venue la détruire pour qu'elle endure ce que j'ai enduré toute ses années en attendant devant la porte des heures en espérant voir sa mère venir , en espérant pouvoir la serrer! Mais cette femme n'est jamais venue , elle préfère sa vie profesionnel à sont FILS!

J'avais bien accentuer sur le mot "fils" je l'avais même presque crier. J'étais fous de rage , je serrer les points. En voyant qu'elle me fixait , cela me mettait encore plus la rage.Je fait valser le carnet d'un geste de la main et la regarde , ma respiration se faisant plus lente et lourde.

-Pourquoi!? Pourquoi moi!? Je te haie!!!

-Je suis venue voir la femme qui a abandonner sont fils parce qu'elle n'était pas assez mûr! je suis venue la détruire pour qu'elle endure ce que j'ai enduré toute ses années en attendant devant la porte des heures en espérant voir sa mère venir , en espérant pouvoir la serrer! Mais cette femme n'est jamais venue , elle préfère sa vie professionnel à sont FILS!

-Pourquoi!? Pourquoi moi!? Je te haie!!!

"D'une je ne t'ai pas abandonné ! Je ne sais pas ce que t'a raconté ton père, mais je doute que ce soit la vérité ! De deux je suis suffisamment mur crois moi, car je ne regrette pas ce que j'ai fait ! Et de trois je ne m'intéresse pas plus à ma vie professionnel qu'à mon fils !"

"Je ne t'ai pas abandonné, j'ai divorcé pour des raisons personnel. Et je pense que tu as également un père. Je pense qu'il s'est occupé de toi donc, tu n'es pas réellement abandonné !"

Messages : 16 Date d'inscription : 25/12/2010

Je la regarde le visage plein de haine. Une seule envie était en moi... Une envie meurtrière... En effet, j'avais envie de lui arracher les yeux et de lui en faire manger un pendant que l'aire la regarde. J'avais envie de lui arracher la gorge et de la lui faire avaler... J'avais envie de lui couper les doigts et de les manger en salade... J'avais envie de lui enlever la peau, de mettre du sel sur ses membres puis de les faire picorer par un oiseau. Je la fixe toujours les points sur la table, serrant les dents, a vrai dire j'avais envie de pleurer... Oui mais de pleurer de rage... Mais peut-être que ses larmes de rage se cachent des larmes de joie... Oui la joie de revoir sa mère... Maintenant je pourrais répondre à tous les imbéciles qui me pointaient du doigt en m'insulter, je pourrais leur dire que j'avais vu ma mère... Que je lui avais parlé. Je la fixe... Toujours dans le blanc des yeux, détaillant plus en profondeur son visage... Je prends une grande bouffée d'air en passant ma main droite dans mes cheveux pour les remettre à l'endroit.

"D'une je ne t'ai pas abandonné ! Je ne sais pas ce que t'a raconté ton père, mais je doute que ce soit la vérité ! De deux je suis suffisamment mur crois moi, car je ne regrette pas ce que j'ai fait ! Et de trois je ne m'intéresse pas plus à ma vie professionnel qu'à mon fils !"

Je pense un peut la tête, prenant le temps de bien garder cette phrase en tête. Je ferme les yeux en serrant les poings, si fort que mes ongles pourtant rongés entre dans ma peau faisant couler un peu de sang sur la table. J'ouvre les yeux, ignorant ma douleur. A vrai dire je m'en fous royalement

"Je ne t'ai pas abandonné, j'ai divorcé pour des raisons personnel. Et je pense que tu as également un père. Je pense qu'il s'est occupé de toi donc, tu n'es pas réellement abandonné !"

Je fais un sourire ironique et enlève mon sac pour le glisser au sol, je m'assieds sur la table tout près d'elle.

-D'une si tu ne m'as pas abandonné comment tu appelles ça? Un divorce? Et punir son enfant parce que la flamme c'est éteint tu trouves sa normale? Il m'a peut-être raconté des conneries mais lui au moins à toujours était là pour moi! Il ne m'a pas laissé en plan! Il ne m'a pas abandonné comme une vieille chaussette! De deux, cela prouve que tu es égoïste pas que tu es mûr! Tu n'as même pas essayé de me retrouver! De savoir si j'allais bien! Un coup de fil de temps en temps sa t'aurait tué? De trois, alors pourquoi tu n'as pas opté pour la garde partagée? Le week-end avec moi ne t'aurait pas tué! En faites tu es bien une p*te! Voilà ce que t'es! Une foutue femme qui a oublié son fils, qui l'a laissé tout seul dans les moments dure! On ne peut pas tout dire à un père mais à une mère on peut! Tu n'es vraiment qu'une garce de premier choix!

Après avoir parlé, je regarde mes mains avec un peu de sang. Je lèche mes blessures en fermant les yeux, mes crocs sortants peuvent ont pu. Une fois qu'il n'y a plus de sang, j'ouvre les yeux et posent mes mains sur mes cuisses en fixant la soient disant mère qu'il y avait devant moi en passant ma langue sur mes crocs qui se rétracte. J'avoue que la ressemblance entre nous deux est flagrante...

-D'une si tu ne m'as pas abandonné comment tu appelles ça? Un divorce? Et punir son enfant parce que la flamme c'est éteint tu trouves sa normale? Il m'a peut-être raconté des conneries mais lui au moins à toujours était là pour moi! Il ne m'a pas laissé en plan! Il ne m'a pas abandonné comme une vieille chaussette! De deux, cela prouve que tu es égoïste pas que tu es mûr! Tu n'as même pas essayé de me retrouver! De savoir si j'allais bien! Un coup de fil de temps en temps sa t'aurait tué? De trois, alors pourquoi tu n'as pas opté pour la garde partagée? Le week-end avec moi ne t'aurait pas tué! En faites tu es bien une p*te! Voilà ce que t'es! Une foutue femme qui a oublié son fils, qui l'a laissé tout seul dans les moments dure! On ne peut pas tout dire à un père mais à une mère on peut! Tu n'es vraiment qu'une garce de premier choix!

« Pour commencer tu retires ton insulte car tu ne t’utilise pas dans le bon contexte et je suis ta mère j’ai quand même le droit à un peu de respect ! Pour continuer tu m’accuses beaucoup alors que tu ne me connais même pas. Tu ne sais pas les raisons du divorce, tu ne sais rien sur mon passé. Et si tu me vois comme une garce, très bien ! Mais je ne regrette absolument pas ce que j’ai fait ! Quand tu comprendras pourquoi j’ai fait cela, tu ne m’en voudras certainement mais moins qu’aujourd’hui !
Le divorce n’est parce que je n’aimais plus ton père. C’est parce que mon passé m’a subitement rattrapé lorsque que tu es né et le remord c’est emparé de moi. Je ne voulais pas te faire souffrir de mes erreurs que j’avais fait et que j’allais fait ! Personne n’est parfait et je suis peut-être la personne qui fait le plus de mal aux autres. Sache que si je me suis volontairement éloigné de toi c’est pour éviter de te faire souffrir plus que d’avantage !
Je n’ai pas voulu prendre de tes nouvelles également de peur de réveillé encore une fois les démons de mon passé et éveillé ta curiosité ! Mais je vois que ton père la fait !
Je ne suis pas faite pour être une mère. J’aurai été incapable de t’offrir ce qu’une mère peut offrir à son enfant. Tu n’aurais pas eu mon amour à cause de…non oublie…
Je n’ai jamais réellement aimé ton père. Je le croyais mais en fait non. Quand on c’est rencontré, j’étais anéanti comme morte ! Il m’a juste aidé à me remettre sur pied. Le problème, c’est que c’est allé trop loin. Beaucoup trop loin. J’aurai jamais du me marier.
Je n’ai aimé qu’une personne ! Et je l’aimerai jusqu’à la fin de mes jours. Personne ne pourra le remplacer. Maintenant, si tu as encore des reproches vas-y ! Lâche-toi ! Je refais les mêmes erreurs à chaque fois !
Mais sache que je ne vais pas tarder à partir. Réfléchis bien à ça ! »

Ne t’inquiète pas, je sais très bien ce que je vais faire.

Non ! Tu ne feras pas changer d’avis ! Pas cette fois ! Et s’il te plaît…laisse moi reprendre le contrôle, le moment venu…

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