Un peu de musculation n'a jamais tué personne ! [LIBRE]

*Effort. Tes muscles se contractent. La sueur te dégouline du visage. La rougeur de ton visage sous l'effort. Un, deux, un, deux. Tu oublies le reste. Tu te concentres sur ce que tu fais. Tu ne vois plus rien autour de toi. Du noir. La concentration. La volonté de réussir. De ne pas échouer. Tu continues. Tu ne sais même pas s'il y a du monde à côté de toi. Tu continue sans te soucier de rien. Depuis combien de temps es tu là ? Une heure ? Deux heures ? Combien de pause à tu faites ? Une ? Deux
? Pas beaucoup. Tu es fatiguée, épuisée et tous ce qui va avec, mais tu continues encore et toujours. Seule ta volonté domine le reste. Ton corps, tes muscles te hurlent d'arrêter mais tu continues. Tu t'en fiche. Tu auras des courbatures demain, mais tu t'en fiche complet.Tu veux réussir, tu as trop échouée selon toi pour tout arrêter maintenant.Ton tee-shirt ne ressemble plus à rien tellement qu'il est trempé. Ton shirt est encore potable heureusement. Ton corps d'une grande pâleur, se contracte et malheureusement, reste contracter. Accorde-lui un peu de répit Izumi. Tu pourras pas assurer tes cours sinon. Ok, tu t'en fiches tu feras comme les cours pour faire chier tes élèves, même si tu dois rester assise toute l'heure à les regarder courir. Ce que tu ne supportes pas de faire. Quand tu enseignes tu montres toujours avant ! Et tu pratiques avec tes élèves. Cela fait pas mal de temps que tu n'as pas enseignée mais cela t'es bien égal, tu utiliseras la même méthode. Dure, sévère, intransigeante. En fait tu es pas cool comme prof. Ne t'inquiète pas ta conscience c'est très bien ce que tu penses. C'est vrai que les ados faut les mater. Tu as été sévère avec Twisted mais il est devenu quelqu'un de bien. D'ailleurs tu n'aurais...*
LA FERME !

*D'accord, ok. Finalement tu t'arrêtes. Tes abdos ont eu raison de toi !Tu t'assois et attrape une bouteille d'eau. Tu vois quelqu'un qui essaye des tractions. Il gigote dans tous les sens. Tu secoues la tête. Tu te lèves, et t'avances vers lui. Tu l'attrapes par les jambes et l'immobilise.*
"Arrête de te tortiller. Tu y arriveras mieux !"

Mon Dieu, la journée s'annonce bien longue.

Trop longue, peut-être. Game. Un game, un dernier. Pour l'heure, j'avance, en direction du gymnase. Il est tôt, tard, je n'en sais rien, depuis que j'ai perdu mon portable je n'ai plus aucune notion de l'heure. Je n'écoute rien. Je n'entends rien. Je n'ai pensé qu'à ma gueule, et je ne pense encore qu'à ma geule. Il est l'heure de fair un peu d'exercice. Entraine toi. Chante, danse, trouve, perds, entends, écoute, écris. Pour l'instant, tes mains ont couru sur le papier comme pour promettre un acte manqué, un acte propre. Un acte autonome. Je suis tellement surprise et dégoutée à la fois. Une réponse, une promesse. Une vie pour une vie. Montre moi ton ordre, ton ajout de la vie, de notre condition, de notre chère et tendre terre. Avance, un pas après l'autre, Enora. Viens dansce gymnase. Tu ne vois personne. Accomplis quelque chose, un acte, n'importe quoi. Attrape une barre, essaie les pompes. Tu dois faire de l'exercice, chérie, même si tu es maigre et que tu as de la marge, pour courser les gens c'est toujours bien d'en avoir un peu dans le ventre. Un peu dans les jambes aussi. Amuse toi ma belle. Danse, joue, crie, fais des pompes, et des tractions. Eclate toi. Profite de la vie. Profite de tes jours, de tes nuits, envole toi. Mais tu ne peux pas. Tant que tu ne sauras pas la vérité sur toi même, tu ne pourras pas. Avancer dans le présent ou le passé, pour toi ça n'a aucune importance. Je suis fatiguée de ça, de tout. Tu observe, tu te figure dans la morale, comme pour ne pas oser approcher un mort vivant. Tu tombes. Tu chutes. C'est une suite sans fin dans laquelle tu ne peux pas sortir. Il y a toujours une solution à ton malheur. Sois patiente, sois latente. Sois tendre et raide à la fois, laisse toi aller dans la désillusion. L'illusion c'est le rêve, c'est la mort. Approche. Dans le gymnase, dans tout, dans rien à la fois. Tout peut changer pour toi, mais tu as l'impression que rien ne peut évoluer. D'être dans un gouffre sans fond et de tomber jusuqu'à la fin. Plus tu tombes vite, plus dure sera la chute. Plus complexe, plus difficile. Plus ardente. Jeune fille, envole toi vers le néant. Enora. Tu ne sais rien de ton passé. Tu ne sais rien non plus de ton futur. Tu avances et recules à la fois. Une déprime presque tentante. Une sensation de vide. Tu entends ? Tu entends Enora ? Non, tu n'entends rien. Tu entres, enfile un justaucorps et en avant la musique.

Tu fais quelques tractions, mais t'en baves. C'est nul le sport. Vraiment. Tu te tortilles, tu n'y arrives pas. Mais très vite des mains viennent se poser sur tes jambes et les apposent correctement sur ton corps. Abandon. Tout en toi se crispe. Tu es de dos, et tes yeux pâles se posent. Sur la jeune femme qui te tient fermement en t'adressant une remarque acerbe. Tu me veux quoi, toi ? J'ai pas envie de te parler, je te connais pas, mais je ne t'aime déjà pas. Je n'ai pas envie de savoir qui tu es ni pourquoi tu es ici. Tu me dégoutes. Tu me saoules. Oh, t'entends ? J'ai pas envie que tu me tiennes, lâche moi. L'Aura s'expulse de ton corps à la vitesse de l'éclair. Elle t'enveloppe comme un filin de protection. Elle te calme, avec une sorte de douceur. La fille aux yeux clairs a une odeur bizarre. Tu la connais cette odeur, non ? Elle te rappelle vaguement quelque chose. Seulement vaguement ? Te fous pas de moi Enora, cette odeur tu la connais parfaitement. Elle te suit jour et nuit, dans tes rêves comme dans tes cauchemars, elle est à la fois pure et piquante. Elle est...

C'est la tienne.

Comme interloquée tu ouvres les yeux sur cette femme que tu observes. Mais loin de montrer ton tracas, tu la fusille du regard, et lâche sur un ton froid, glacial, piquant. Un ton de glace.

"Lâche moi. Je t'ai rien demandé."

*Sans savoir pourquoi tu repenses à ton passé. Fantastic High School... L'école qui a bouleversé ta vie. Tu t'es fait des amies, des ennemis mais tu ne pensais pas en allant là bas avoir si mal. Tu as trouvé ton premier amour. Chris... Tu ne pourras jamais l'oublier. Son visage, son odeur. Comment ? Ce n'est pas possible. Tu le revois quand il t'annonce qu'il va partir. Jamais tu ne la revues. C'est vrai que Twisted te fais penser à lui mais ce n'est pas pas comparable. Ils se ressemblent tans mais ils sont si différents...
Hebi... Tu revois le mot qu'elle t'a laissé quand elle est partis. Tu es tombée de haut ce jour là. Ta meilleure amie. Malgré les disputes, le fait qu'elle est eu un enfant avec ton père, tu l'aime sincèrement. Elle te comprenait, elle t'as sauvé la vie face à son frère. Mais tu ne la jamais revu. Elle est partie également. Ta chambre semblait vide par la suite.
Puis ton père. Il est mort sous tes yeux et dans tes bras. L'homme qui t'a donné une seconde vie. Celui qui t'a offert une nouvelle famille et l'immortalité, une seconde vie.
Raven... Tu ne pourras jamais oublier la jeune sorcière blonde. Elle a été anéantis par le départ d'Aeden. Elle n'a plus jamais été comme avant. Vous vous êtes soutenues dans ses moments difficiles. Elle avait perdu une amie et l'homme qu'elle aimait, tu avais perdu l'homme que tu aimais, ta meilleure amie et ton père...ta petite sœur également mais tu ne l'as jamais connu alors se la te faisait moins mal. Tu as fini tes études là-bas. Tu restais avec Raven. Tu as surmonté ton deuil mais pas ton amie. Quand tu es partie, tu l'as perdu de vu. Tu ignores ce qu'elle est devenue.
Aeden... Tu ne pouvais pas le voir. Tu le détestais et tu le déteste encore. Tu ne l'as pas frappé avant qu'il parte, tu avais une folle envie de le faire...dommage.
Lucian...Tu le hais encore plus qu'Aeden. Il a tué ton père. Tu veux venger son âme, tu veux le tuer mais il est deux fois plus fort que toi. Tu ne ferais pas le poids. Alors tu l'as oublié tout en le maudissant.
Tu te souviens d'une jeune vampire blonde.. Comment s'appelle t-elle ? Elle étais vraiment gentille. Tu ne pourras jamais l'oublier à part son prénom.
Tu te souviens également d'une louve. Ellyssendre. Une fille marante, parlant comme un livre et pleine de vie. Enfin bref, un vrai rayon de soleil.
Les autres te ne te souviens pas très bien...

Tu rapporte ton attention sur le jeune fille qui était en train de se tortiller. Elle pose ses yeux sur toi. Tu reçois une décharge électrique. Aura... Enora... Que font-elle là ? Ton passé t'aurait-il rattrapé ? La dernière fois que tu l'as vu c'est dans la salle de bal de Fantastic High School dans les bras de Hebi. Elle a tellement changé. Un parfait mélange de ses deux parents. Elle est si belle si j'oublie ses yeux blanc... La plaie de ton cœur vient de se réouvrir. Allez Izu, reprends toi. Tu es une prof non ! Elle vient de te parler comme un chien ? Tu comptes ne rien lui dire ? Cela ne te ressemble pas ! Les évenements de ton passé ton changé et tu ne vas pas la laisser te parler comme cela.*

"Déjà vous allez me parler sur un notre ton ,Enora ! Je suis votre professeur de sport et j'attends un peu de respect !"

*Tu l'as lâche. Elle semble surpris du ton que tu as pris et surtout que tu connaisses son prénom. Vas tu lui dire ? Ou pas. Tu ne veux pas attendre. C'est la première fois que tu es autant excitée. *

"Aura...tu veux bien partir deux minutes s'il te plait ? J'aimerai discuter avec l'élève qui habite son corps et toi... Je te connais trop !"

Divinité.

Une sensation reliée à l'apport futile de choses incongrues. Je me sens comme stressée et éparse. Un monde sans fin qui ne s'arrête jamais. Il faut que je me sauve de cette merde, de cet endroit infâme et bouffi par l'orgueil et la méchanceté. Je Suis la méchanceté. Je suis un être si étrange. Un démon. Un monstre. Un monstre de vanité et de préjugés jugés impossibles. Je me lis, je me doute, je sais et je devine. La jalousie est si divine. Si triste et si gaie à la fois. Vous allez me sortir de là ? Cette voix ne veut pas me laisser tranquille. La nuit elle murmure dans mes rêves, elle m'insupporte, elle me dévore, elle tremble et tremble, elle s'avance vers l'infini. Elle sait et elle comprend. Elle repousse et elle attire. Pour elle c'est comme une promesse. Cette voix, on l'entend si souvent. Les lumières de la nuit, décrivent des cercles concentriques dans la lueur opaline. Le lyrisme est de pêche. Elle est ma proie, elle est mon ombre, elle est ma nouvelle vie. Elle est dangereuse et sécurisante. Elle n'a pas de nom, si elle en avait un je serais perdue à l'avance. Anagramme. Anagramme de gentilles pensées, et de mauvaises choses. Il faut toucher et sentir pour comprendre. Pour savoir. Théâtral. Encore troublée par ma mauvaise volonté. Il me faut un dernier morceau avant la chute, un dernier chant. Platon. Pluton. Potion. Potion d'amour et d'angoisse. Elle m'angoisse. Elle créé en moi une sorte de chamanisme incroyable. Dupé par les gens qui savent, qui connaissent. Elle est si belle, elle est si douce, elle est mon aide-mémoire. Elle est mon âne sur un balai. Mythomanie. Mythe. Créance. Une réalité qui n'est pas dévoilée, qui touche et qui dupe, qui raconte des versions si différentes de tout. C'est à la fois une mort et une invention. Ils sont persuadés de dire la vérité, alors qu'en fait ils mentent. Putain de chienne de vie. C'est basculer dans l'irréel, travailler dans la démesure, c'est la trace de mon angoisse, ma parole à peine voilée. Ma parole si morte, si perdue. Ma parole, ma dernière parole. C'est mon dernier travail avant la chute. C'est ma dernière virée dans la mort et dans l'engouement pour l'angoisse. J'ai peur, mais finalement je me sens enfiévrée. On va s'en taper une, faut pas déconner. Je consomme de la mort, je ne force personne. Je suis si apeurée par les choses. Je suis si désoeuvrée. Liée pour l'éternité. A toi dont j'ignore le nom. Un jour je comprendrai, je saurais qui tu es. Tu viendras me sauver, pas vrai ? Oui, je m'en doute. Tu es endormie, je vais te réveiller.

Mais pour l'instant, je me contente de me figer.

A l'entente de mon nom. Je ne sais pas comment elle me connait, ni pourquoi elle me connait. Comment elle peut deviner, comment elle peut savoir, comment elle peut connaitre, comment elle peut se fier à autre chose. Tu vas finir par trouver, trouver quelque chose ou quelqu'un d'autre. Je vais finir par dénicher quelque chose d'autre, quelqu'un d'autre. Je suis la choriste de la mort. Je ne la connais pas, cette nana. Bon, mais je pense qu'elle a dû voir mon nom sur un dossier, le nom de ses élèves. Elle a du le voir et se dire que j'étais bizarre, en voyant mon visage. Alors le nom est resté. Le nom est resté, et maintenant elle me connait. Je m'appelle Enora, d'accord. Te parler mieux, pas question. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je ne supporte pas qu'on me touche. Par-dessus tout je n'ai pas envie que les inconnu, les inconnues, me touchent. Je ne veux pas m'abandonner, abandonner quoi que ce soit. Je suis en appel. Je, je, je. Quel orgueil, que je suis imbue de moi-même. Eh ouais, mais je ne veux pas changer. Je ne changerai pas. Tu peux me fixer, avec cet air intrigué. Je ne sais pas qui tu es je ne connais rien de toi. Alors ne m'approche pas.

L'hybride fixe la vampire. Elles se regardent, c'est un défi véritable pour toutes les deux. Elles se jaugent, se toisent, se jugent. Enora ne bouge pas, elle préfère rester immobile. Son corps est tendu comme un arc, mais ses yeux blancs n'expriment rien, rien d'autre que le masque de son éternité. Elle la regarde, la jauge, la fixe. Elle la regarde et ne la quitte pas des yeux. Pour elle c'est comme une attente masquée par le mensonge. Elle s'ennuie. Elle la cherche des yeux, comme si pour elle ce n'était rien. Elle se contente de la regarder. L'autre la regarde aussi. Le silence est lourd, l'aura agit comme une fumée dense. Une alliance déchue. Joue, joue, tant qu'elle le peut. Les mots s'échappent, lourds de sens et de compréhension. Pour elle c'est comme une supplication. La fille n'esquisse aucune espèce d'expression. Elle se tire lamentablement. La pauvre, si emplie de soupçons et d'agonie. Tonalité orientale. Et un souffle.

"J'sais pas de qui tu parle. Je connais pas de dénommée Aura. Nous sommes seules ici. T'es sûre que tu te sens bien ?"

Réfréner son besoin de tuer. Elle y songe, en ne quittant pas la jeune femme des yeux. Sans ciller. Elle est si jeune, mais elle semble aussi si vieille. Intervalle doté de mort. Froid, si froid. Froide, si froide. Blanche, si blanche. Des yeux jusqu'au tronc. Elle écoute le silence. Et le brise à nouveau.

"D'ailleurs, tu me connais mais pas moi. On peut savoir qui t'es ?"

*Mélancolie. Tu la fixes. Elle te fixe. Combien de temps se dialogue silencieux va t-il durer ? Tu ne veux pas lâcher. Tu as lâcher trop souvent face aux yeux blanc d'Aura. Et tu refuses de lui faire ce petit plaisir. Mais ce dialogue de regard, et destructeur pour toi. Tout ton passé refait surface. En voyant ta sœur, tu ne penses qu'à Hebi. Pourtant tu sais très bien qu'elle n'est pas Hebi. Hebi est un ange alors que ta sœur est une hybride. Une hybride démoniaque. Quelque chose de beaucoup plus puissant que toi. Tu te trouves beaucoup trop faible. Le problème c'est qu'en elle tu ne vois qu'Aura. Tu la hais alors que tu veux juste connaitre ta sœur. Même si tu n'as aucun point commun avec elle. Ta faiblesse est trop grande. Tu plonges à nouveau dans les même ténèbres qu'il y a seize ans. Tu n'arrives plus à voir de la lumière. Tu revois tout les visages que tu souhaitais oublier. Raven... Ton cœur saigne de nouveau. Tu ne sais pas ce qu'elle est devenue. Elle était détruite. Elle n'arrivait pas à se défaire de son souvenir d'Aeden. Aujourd'hui a t-elle réussis à l'oublier ? Tu n'en sais rien. Tu as mal rien qu'en y pensant. Dans ta tête tu vois son visage. Son odeur. La chaleur de ses bras. Ses lèvres sur tes cheveux. Ses mains les caressant doucement. Chris...Tout ton être y pense. Tu ne peux plus ne pas y penser. La douleur te ronge. Elle est présente dans chaque recoin de ton cœur. Cela t'énerve. Tu n'aime pas être vulnérable face aux autres. Tu essayes de te reprendre en vain. Tu cherches un issu de secours. Tu veux sortir de cette merde. Enora...Pourquoi est-elle là ? Elle est venue pour te rappeler ton passé ? Ce n'est pas la peine. Elle peut faire ses valises et partir. Il faut que tu te calme. Reprends tes esprits. Elle n'est pas là pour toi. Elle est là par hasard. Remonte vers la lumière. Et reprend les commandes. Tu es un professeur maintenant. Plus une élève. Tu as le droit de faire ce que tu veux. Alors retourne la situation. Tu n'es pas faible. Tu manques juste d'assurance. Et elle le sent. Elle utilise ton manque d'assurance contre toi. Tu viens de perdre tout est moyen face à elle. Alors debout ! Bouge toi ! Réagis. Tu es une prof ! *

"J'sais pas de qui tu parle. Je connais pas de dénommée Aura. Nous sommes seules ici. T'es sûre que tu te sens bien ?"

*Cela t'irrite. Tu n'aime pas qu'on te parle comme cela. Elle pourrait être plus polie. Elle ne manque pas d'audace. Comme sa mère*. TA GUEULE LA CONSCIENCE !*. Bon d'accord. Mais quand même, ne t'étonne pas de son caractère. De toute façon rien ne t'étonne maintenant qu'elle est là. *

"D'ailleurs, tu me connais mais pas moi. On peut savoir qui t'es ?"

*On ? Elle vient de dire le contraire de se qu'elle a dit un peu plus haut. Et après c'est toi qui vais pas bien ? Non, mais franchement, les gens devraient se regarder dans un miroir dès fois ! *

"On ? Pourquoi tu utilise se pronom personnel ? Tu devrais utiliser je non ?"

*Elle est juste coincé. Elle va bien finir par te dire qu'Aura et dans son corps vu qu'elle a ses yeux !*

"Tu serai prié de me vouvoyer, je te rappelle que je suis ton professeur mais si j'en ai pas l'air ! Oui, je vais parfaitement bien ! Et si tu veux savoir qui je suis, demande à ta mère elle sera surement te répondre !"

*Ton ton est acide. Parler d'Hebi est douloureux. Cela te fait mal. Mais peu importe. *

"Mais je pense qu'elle t'a déjà parler de moi vu que la dernière fois que je t'ai vu tu n'étais qu'un nourrisson !"

*Tu attends de voir si elle répond mais elle semble être devenue muette.*

"Tu vois toujours pas ? C'est dommage !"

Bon. Va falloir procéder autrement avec quelqu'un comme elle.

Lorsque le regard de la démone se transforme en une glace miroitante, l'autre ne voit rien. Elle parle, mais il semble à Enora qu'elle ne comprend pas. Plus sa bouche s'ouvre, plus ce qu'elle dit lui paraît incohérent. Elle est incohérente pour elle. Enora ne sait pas, elle ne sait rien. Pourquoi parler de sa mère, de sa catin de mère, de sa mère qui est responsable de son trouble ? La petite voix s'éveille, comme pour la taquiner un peu. Elle susurre des mots dans une langue qu'Enora ne comprend pas. Du russe. Du putain de russe. Pourquoi cette voix parle Russe ? Enora n'a jamais été en russie. Elle sait qu'Aeden et Hebi le parlent couramment, mais jamais on ne lui a enseigné cette langue. C'est quoi ce bordel ? Pourtant la bouche de notre hybride s'ouvre, comme une bombe à retardement. L'attaque est imminente, et les mots sortent, sans qu'Enora le veuille. Cela la surprend, mais elle ne laisse rien paraître. La petite voix a pris possession de tout. Alors elle parle. Un immense sourire aux lèvres.

"Я удовлетворен, чтобы видеть снова, Izumi."

Izumi. Ce nom résonne dans la tête de l'enfant tandis que la petite voix s'arrête et retourne dans les abysses, sommeiller en paix. Il semble à Enora qu'elle n'en a pas fini avec cette voix, ni à cette fille. La rage éclate. Elle n'aime pas les rapports de force, et encore moins se fatiguer pour rien.Il est temps de montrer à ce professeur prétentieux à qui on a affaire. On, oui, on, c'est une tournure impersonnelle, chérie. Enora attrape le cou du professeur, et la jette violemment contre le mur. La colère perle dans ses yeux d'albâtre, mais pour le moment elle ne se précipite même pas sur la jeune vampire pour l'achever. Une Izumi, elle n'en a pas connu, pas du tout. Elle n'en a haï aucune. Elle a seulement entendu parler d'une. Une jeune femme, ouais. Brunette, ouais. Mais elle s'appelait Izumi Metsugo, elle n'avait pas d'autre nom. Il est temps de cesser ces enfantillages, et de trouver autre chose. ça va être un carnage, un véritable enfer. Après tout, Enora n'a pas envie de jouer avec ses proies. Pour l'heure il faut juste changer de ton. Change de ton, Izumi, et Enora te laissera tranquille. La jeune démone s'avance à pas lents vers Izumi, encore au sol. Elle a parlé en russe. Elle ne comprend pas. Si un combat s'engage, Enora ne rispostera pas. Elle en a juste marre de ces crétines prétentieuses qui croient tout savoir. Alors, aussi légère qu'elle peut l'être, elle avance en direction de la vampire couchée sur le sol qui reprend ses esprits. Le mur a un trou. Houps. C'est balot. Alors elle attrape son menton de sa main entourée d'un voile noir de fumée dense. Elle en a marre de jouer, tu comprends, Professeur ? Elle en a marre de jouer. Elle pourrait te tuer, mais elle se doute bien que tu te laissera pas faire, et par conséquent, elle préfèrerait que tu te rendes gentiment et que tu crache ta purée. Parce que là ça commence à bien faire, les secrets. Et puis, comment connais-tu Hebi ? C'est toi la Izumi dont elle lui a parlé ? Hebi est une femme si mystérieuse que même Enora n'a pas pu la percer à jour. Hebi est trop complexe. Elle cache trop de souffrances dans son coeur d'ange. Mais finalement, Enora est pratiquement certaine que cette Izumi va tout lui raconter. De A, à Z. Et si elle ne veut rien lui dire, elle lui fera épeler l'alphabet avec une dent entre les amygdales. ça calmera un peu son ardeur de professeur. Enora n'aime pas les secrets, pourtant elle a baigné dedans depuis sa plus tendre enfance. C'est peut-être pour ça qu'elle les hait autant. Elle ne lâche pas le menton de son professeur de sport, et ne cherche pas le moins du monde à lui témoigner la moindre petite once de respect. Faut pas déconner, c'est pas la croix rouge ici. On se moque de nous. Elle parle, encore une fois, de sa voix un peu plus grave. Un vieux glaçon. Un vrai glaçon.

Démon.

"Je crois qu'on va repartir sr une nouvelle base, toi et moi. Premièrement, que tu sois professeur, élève ou la récureuse des chiottes, ça revient au même pour moi ; j'en ai rien à foutre."

Resserrer un peu la prise sur son menton. Elle tente de se dégager.

"Deuxièmement. "On" est utilisé pour les tournures impersonnelles. Révise ton français. "On" ne veut pas toujours signifer "nous". "

Approcher son visage pâle de celui de la jeune vampire. Il y a quelque chose qui cloche ? Non, Enora s'amuse bien. Drôlement bien.

"Troisièmement. Vu que tu ne me connais qu'à l'état de "nourisson" tu ignores encore de quelle nature sont les rapports que j'entretiens avec Hebi Mokona. Tu n'as pas une petite idée ? Non ? Alors va la voir, elle est pionne ici depuis peu."

Lâcher sa tête et la repousser violemment. Oui, c'est bien Enora, montre lui de quoi tu es capable. Tu n'es pas un jouet à manipuler. Allez, ouvre la bouche une dernière fois, en te relevant. Montre lui.

"Quatrièmement, et dernièrement. Je n'aime pas qu'on me fasse attendre. Alors tu me dis qui tu es et comment tu me connais. Et le tout sera réglé."

*Ta petite sœur à l’air susceptible. Plus que sa mère. Tu n’as pas affaire à Hebi là. Hebi était beaucoup moins susceptible que ça quand elle était démone. En attendant tu sens la main de ta sœur se refermer sur ton coup et te propulser contre le mur opposé. Tu heurtes violemment le mur. Tu luttes contre l’évanouissement. Hebi… Comment as-tu élevé ta fille ? Elle est dix fois pire qu’elle.
Ta tête te fait horriblement mal. Tu as l’impression que quelqu’un tape sur ta tête avec un marteau. Cette sensation te rappelle quelque chose… Quand u ne contrôlais pas encore ton don de télépathie. Mais bon peut-importe. Comment canaliser une adolescente pareille ? J’aimerais bien avoir des conseils… Papa…*NON* D’accord, c’est vrai la dernière tu n’as pas tenu le coup. Bon, essaye de trouver une solution. Réfléchis… Elle t’a parlé russe ce qui prouve qu’Aura est bien là. Mais il ne faut mieux pas la provoquer. En gros, à part lui dire franco qui tu es, tu n’as pas d’autre solution. Génial... Tu n’aime pas ça.
Pendant que tu réfléchis, Enora est revenue à ta hauteur. Tu déglutis. Izu… Ne lui montre pas que tu as peur sinon tu es foutue. Et pas qu’un peut.
Elle t’attrape le menton et plonge son regard blanc dans tes prunelles brunes. Elle te parle de façon acide. Ta colère ne fait que monter d’un cran. Elle commence vraiment à t’énerver. Et elle n’a pas d’ordre à te donner. Elle se prend pour qui ? La reine d’Angleterre ?!
Ce qui te surprend le plus c’est sa force. Tu as essayé de te dégager mais elle t’a maintenu fermement le menton.
Mais tu as trouvé une petite idée pour comment la calmer. Fushi avait une solution radicale pour te calmer et tu vas l’utiliser sur Enora. Tu espère que ça va marcher sinon tu vas devoir courir vite, mais alors très vite. Parce que sinon ta vie sera juste un peu en jeu.
Ta main se lève doucement, puis s’abat avec force sur la joue d’Enora. Sous le choc, ta sœur lâche ton menton et tu en profite pour te relever. Tu es légèrement plus grande qu’elle. Cela t’avantage un peu. Tu la regardes furieusement et les mots qui sortent de ta bouche son empli de haine et de tristesse.*

"Je suis ta sœur espèce de petite insolente. C’est moi Izumi anciennement Metsugo. C’est moi qui hais ton oncle. Mais dis moi, où étiez vous passés lorsque que notre père est mort ? Elle est partie. Génial la meilleure amie….
Oh, ne t’avise plus jamais de me parler comme cela sur ce sujet !"

*Toute la douleur que tu venais d’accumuler vient de sortir sous forme de colère. Tu es tellement énervée que tu vas vers la barre de traction, tu poses ton bras et tu colles ta tête contre pour te calmer. Des larmes perlent et coulent le long de tes joues. La pression retombe. Enora ne bouge plus. Elle est encore choquée par ce que tu viens de faire et ce que tu viens de dire.
Mais tu ne vas pas tenir longtemps. Tu as besoin d’aide.*Comment l’obtenir ?* Tu es nécromancienne Izumi. Tu peux communiquer et invoquer les morts. C’est juste un petit rappelle.*Je n’ai jamais invoqué de fantôme ou d’âme.* Et bien tante ta chance. Appelle-le.*NON !* Pourquoi ? C’est le seul qui peut t’aider Zuz’ ! Alors invoque-le. Demande-lui de venir. * Ça va me faire mal* Oui, surement. Mais veux-tu de l’aide oui ou non ? Veux-tu calmer ta sœur ? *Oui, mais…* Izu…on dirait une enfant là ! Oublie un peu ta douleur. Pense à Enora qui ne l’a pas connu !* D’accord je vais tenter. Mais je ne promets rien. Il est mort depuis longtemps déjà.* Ça ne change rien. Concentre toi…*

Papa… J’ai besoin de toi… S’il te plaît… Viens quelques minutes… Je ne sais plus quoi faire…Aide-moi !...Je te présenterai même Enora… Mais j’ai besoin de toi pour la calmer…Papa…s’il te plaît… Réponds-moi… (Ne perds pas espoir Izu !) Papa…Je t’en supplie… Je sais que tu m’entends là où tu es…papa…papa…papa… Chut calme-toi…PAPA !...Merci…

Izumi…tu m’as manquée…

Toi aussi, tu me manques.. Peux tu essayer de venir sous forme d’un fantôme…Il n’y a que moi qui t’entends sinon…

d’accord… je vais essayer…

*Tu sors de ta transe. Tes joues sont toutes mouillées et Enora te regard d’un œil mauvais. Tu l’as voit ouvrir la bouche.*

"Boucle-là ! Sinon je vais encore t’en mettre une et je n’en ai vraiment pas envie !"

"Elle est pire que toi niveau insolence ?"

*Tu sursautes avec un sourire. Derrière toi, une silhouette argentée est là. Tu as une folle envie de le prendre dans tes bras mais ce n’est qu’un fantôme. Tu te retournes vers ta sœur.*

"Papa je te présente Enora. Enora je te présente Fushi Metsugo, ton père !"

Il te semble que quelque chose a changé. Mais quoi ? Tu ne le sais pas. L'atmosphère est si différente. Enora ? Enora ??

Ferme ta gueule et écoute.

Je n'entends plus rien, ne perçois plus rien. La petite voix se tait un instant, me laisse un moment de répit. Je n'entends plus rien, je ne ressens que la claque retentissante que m'inflige cette catin, m'envoyant bouler comme le tonnerre résonnant. Je ne sais plus où j'en suis. Elle a osé, elle a osé me gifler. Elle a osé poser la main sur moi. Au moment où j'avance pour lui retourner une baffe spécial Enora, sa bouche s'ouvre pour y déverser un flot d'immondices. Elle parle, mais tu ne l'entends qu'à peine. Tu entends Izumi Metsugo. Tu ne comprends pas, tu n'atterris pas. Izumi Metsugo. Ce nom rappelle des miliers de souvenirs qui se sont fichés dans ta mémoire comme des aiguilles chauffées à blanc. Tout ce qu'Hebi t'a raconté, tu ne l'as jamais oublié. Non, je n'ai jamais oublié. Izumi était sa meilleure amie. Une de ses deux meilleures amie. Les meilleures qu'elle n'avait jamais eues. Pour elle c'était se libérer de ce qui avait toujours constitué sa perte. Elle s'est enfermée dans une bulle d'oxygène, dans un idylle précieux et magnifique. J'aurais aimé la voir ainsi, ma mère. Elle était une démone, elle a changé de caste. Lorsque je suis arrivée. J'ignore encore comment elle a fait. J'ignore comment elle a fait pour s'attirer les bonnes grâces de Gaïa, mais à présent, plus rien n'a d'importance. Elle ne m'a jamais rien raconté d'autre de sa vie que l'amour sans bornes qu'elle éprouvait pour cette garce qui vient de me gifler. Qui se présente comme étant ma soeur. Qui est prétentieuse et complètement folle. Je n'ai plus de contrôle sur moi même, j'entends ses paroles comme si elles me brûlaient le coeur. J'entends ses cris, poussés comme à l'agonie, j'entends les cris de ma mère et les larmes déchirant le silence. J'entends tout, mais le pire est lorsqu'elle me gifle le visage de ses mots glacés. Mon père. Mon père, que je n'ai jamais connu, dont on m'a si peu parlé. Un vampire, c'est tout ce que je sais. Fushi Metsugo. Ma mère vouait un amour sans bornes à cet homme. Tout s'élève, tu sens comme une légère poussée vers l'avant. Mais non. Je ne sens rien. Je ne vois plus rien. Elle appuie sa tête contre l'objet, je vois les larmes couler le long de ses joues. Je reste immobile. Soeur ou pas, tu es faible. Qu'est-ce qui prouve que tu es de mon sang, Izumi ? Comment pourrais-je te croire, et pourquoi le ferais-je ? Mais la voix qui s'élève dans la salle semble couper court à toute discussion. J'ai voulu parler, elle m'a fait comprendre que je ferais mieux de la fermer. Pour qui elle se prend, celle la ? Mais bientôt, encore un éclat de voix. Un timbre grave, guttural. Une si belle voix pourtant. Comme si tout l'emportait avec lui. Il me semble voir quelque chose, quelqu'un, oui, mais qui ? Pourquoi ?

Un peu de musculation n'a jamais tué personne ! [LIBRE] 545310

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Il est là.

Comme quelqu'un qui n'existait pas. Une ombre blanche dégradée de lumière, il est là, il t'observe, avec ce sourire qui te semble mort, abandonné. Tu crois que tu peux t'en sortir, Enora, mais en fait ? Tu as vu ? L'enfant observe l'homme face à elle, l'ectoplasme qui a parlé. Qui fixe à présent, silencieux, les deux jeunes femmes qui lui font face. Il s'appelle Fushi, Fushi Metsugo. Il était l'amant de ta mère, il était le père de sa meilleure amie, ta soeur. Tu ne sais pas encore, mais tu vas sans doute l'apprendre. Enora s'approche lentement de la silhouette, la silouette de cet homme qui l'observe, mi amical, mi curieux. Il n'a jamais vu sa fille, sans doute. Il est mort avant. Fushi. Enora ne sait rien de lui, si ce n'est que jamais il n'a pu voir son enfant. Il n'a jamais pu, mais à présent il la voit, cette fille qui est déjà une femme, qui a seize ans se comporte déjà comme une adulte. Cette fille qui n'est rien d'autre que la plus abominable des connasses qu'on puisse rencontrer. Pourtant, face au visage de son père qui l'observe, toute haine semble s'être envolée. La patience est mère de survie. Il semble à Enora, qu'elle voit les chose sous un autre angle. La partie d'elle qui se réveille la fat marcher vers Fushi Metsugo, elle le fixe et semble complètement en transe. Elle ressent un amour profond qu'elle ne comprend pas. Comment le pourrait-elle puisque jamais elle n'a vu cet homme qui lui fait face ? Pourtant elle sait que c'est lui. Tout lui est familier. Son visage, le son de sa voix, la manière dont il la regarde. Enora, n'aie pas peur. Ce que tu ressens, c'est tout ce que tu as oublié bien avant ta naissance. Il s'est déroulé des choses, mais tu ne sais pas quoi. Pour l'instant, tu fixes avec insistance l'homme qui ne bouge pas, face à toi. Le choc est si violent que tu manques d'en tomber. Au lieu de cela ? Tes yeux blancs sont vides. Vidés des larmes qui coulent en un fleuve torrentiel sur tes joues. Tu aimerais te rappeler de lui mais tu ne peux pas. Tu poses une main sur sa joue fictive. Mais rien ne se passe.Sauf lorsque tu brises le silence. Une dernière fois.

"C'est vraiment toi ?"

Ferme là

Non, mais t'es cinglée ?

Tu crois qu'elle va réagir comment quand je vais invoquer l'homme qu'elle aimait ?

Ça va lui faire plus de mal que de bien ! Pauvre idiote !

Ouais et bien là, c'est toi qui délire. Je l'invoquerais que si elle me le demande !

Imagine qu'elle n'a pas encore fini son deuil ?

Tu crois que je ne réfléchis pas ?

Pardon ? Bien sur que si ! C'est encore moi qui dit ce que j'ai envie de dire !

Méfie toi parce que je pourrais très bien reprendre le dessus !

Il n'y a pas de mais qui tienne ! Tiens toi à carreaux c'est tout ce que je te demande ! Et n'enquête pas sur ma vie privé

Non, juste avoir la folle idée de montrer à mon ancienne meilleure amie, son défunt d'amant !

Pourquoi tu prends rien aux sérieux ?

Alors arrête de rigoler sur des sujets qui ne sont pas drôle

Merci et fin de la discutions

"C'est vraiment toi ?"

Boucle là

"Oui, qui veut-tu que ce doit d'autre ?"

Sans voix

Mon père a toujours su me rabattre le clapet !

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