Zoey Shiver
Modotte Lapin || Fait pas trop peur, mais mange les couleurs.
Messages : 7
Date d'inscription : 11/11/2010
Age : 28
Localisation : Dans le parc.
 | Sujet: Zoey Shiver~When the World is Completly Dark  Jeu 11 Nov - 22:37 | |
| Zoey Shiver
 La voleuse de couleurs  Moi d'abord !!
Prénom : Zoey
Nom : Shiver
Age : 17 ans
Race : Mage
Classe désirée (élève, professeur, autre) : Élève
Pouvoirs (2max) :
- Pouvoir des couleurs ( Pouvoir très complexe expliqué dans l'histoire)
- Sensations Surdéveloppées
Bizarre ?? Juste un peu...
Description physique (10 lignes) :
Noirs. Noirs corbeau. La couleurs de ses yeux. Ses yeux. À quoi lui servent-ils? À rien. Autant qu'elle n'en ait pas. Pourtant si. De loin, il sont normales. Mais il suffit de la voir de près, pour se rendre compte, que la pupille est noir d'encre. Pourquoi? Parce qu'elle n'en voix pas plus. Difficile de contrôler les couleurs alors qu'on ne les voie pas soi-même. C'était le prit à payer. On fait tous des sacrifices. Elle a payé avec ses yeux. Elle a payé de ses yeux. mise à part ce détail, c'est une fille normale. Brune, des cheveux longs, fins, ou bouclés, selon ses envie (de toute façon, le résultats est le même) qui lui tombe sur ses épaules. De taille moyenne. Une silhouette pas forcément aussi fine qu'elle ne le voudrais... mais elle ne sais pas vraiment. Un style vestimentaire très simple, des habits pas souvent coordonnés. Mais qui le lui signalerait? Pas de lunettes de soleil. Elle ne cache pas ses yeux. Elle connait leur couleur. C'était inclus dans le marché. Mais elle ne les cache pas. De toutes façon. Les gens ne la voie pas en couleurs. Ce n'est qu'une ombre. Une ombre négative. Une ombre sans couleur. Sans vie. Une peau pâle. Les joues rarement rosies par le froid. On ne la voie pas. On l'évite. On ne veut pas devenir comme elle. On ne veut pas se faire "contaminer". Dans le fond... tout cela était-il nécessaire?
Description caractérielle (15 lignes) :
Quel caractère adopter face à pareille tristesse. À pareille mélancolie. Une vie en négatif. Une vie sans couleur. Sans lumière. Elle ne l'attrape pas. Elle ne peux l'atteindre. Elle ne peux avoir peur de l'obscurité. Alors que celle-ci la bouffe depuis sa venue au monde. Moquant ceux qui ont peur du noir. Idiots! Ils ne savent pas ce que c'est, de passer sa vie, dans le noir. Comment pourrait-ils savoir... Zoey se le demande... ils ne peuvent pas la comprendre. Pauvre chose. Victime de la fatalité. Elle veut se venger. Se venger de la vie, se venger du bonheur. La vie n'est rien sans couleur. La vie est fade. Elle qui les maîtrise sans même pouvoir les identifier. Sans même pouvoir les connaître. Qu'importe. Elle vit dans un univers en noir et blanc. Non seulement, elle ne voit rien, mais on ne la voie pas. Ou peu. Cette mangeuse de couleurs ferait tout pour les voir à nouveau. Ainsi. Elle grignote les couleurs autours d'elle cache la lumière, mais voit toujours aussi noir. Vengeresse chasseuse de particules. De poussières. Elle c'est souvent prise à rester en couleur, en jour. Mais Maintenant, son humeur la bouffe. Et se nourrit de couleurs. Malédiction. Elle l'a sauvé pour ça. Elle ne regrette rien. Mais préfère rester seule. Pour réfléchir. de toute façon. En général. Personne ne l'approche. Personne n'ose l'approcher. Tout le monde tient à ses joues roses et à sa peau colorée. Elle pourrait les contaminer. Car seule les couleurs de la chaleur humaine peuvent la guérir. Mais le prix à payer est trop fort. Elle ne veut pas. Elle ne veut plus. Alors, évitez-là. Elle qui préfère la sombre solitude. Car une fois qu'on avance. On ne peut plus revenir en arrière.
Hobbies : Avant tout ça. Zoey chantait. Chantait très bien, même. Une voix avec un timbre magnifique. Une voix colorée. Une voix puissante, qui avait toute ses chances. La voix de son avenir. Avenir brisé avec tout le reste. Elle ne chante plus. Sa voix a perdu ses couleurs avec le reste. Elle a perdu sa prestance. Et n'est plus qu'une toute petite voix d'une gamine apeurée. Alors, quels hobbies peut-on trouver à une fille négative. Sans couleur. qui ne voit que les ténèbres? Un jeu. Un seul. Les échecs. Les noirs. Et les blancs. Elle va souvent se poser quelque part, installe le jeu. Met tout en place. Et commence une partie virtuelle. Dans sa tête. en effleurant quelque fois une pièce ou deux pour mémoriser leurs formes. Mais elle ne bouge rien. Elle joue dans sa tête. Sans couleurs. Mais récite. " Fou en C7" ou " Dame en E3". Elle monte sa stratégie. Laissant le jeux prendre poussière devant elle. Comme si elle attendait le son du pion blanc qui bouge d'une case. Comme si elle attendait que quelqu'un s'installe silencieusement en face d'elle et bouge ses pions blancs. Tandis qu'elle installe toujours les noirs devant elle. C'est ainsi. Elle peut deviner le déplacement du pion par le son. Ouïe sur-développés. Mais bien sûr. Personne ne vient. Jamais.
Phobies :
De quoi avoir peur, lorsqu'on vit dans les ténèbres? Aussi bizarre que se soit, de la lumière. Zoey ne veut pas savoir. Elle préfère rester dans l'ombre. Dans l'obscurité la plus totale.Peur de savoir. Peur de deviner. Peur que la lumière soit trop forte pour ses petits yeux. Elle a aussi peur de se retrouver dans une foule. Peur de leur voler leurs couleurs, leur voler leurs voler leur vie.
Elle est tétanisée par la chanson Somewhere over the Rainbow. Et par les bruit crissant trop forts.
Histoire:( 20 lignes)
Dans quelques instants, je ne te verrais plus. Plus jamais. Jamais comme avant. Dans quelques instants, je connaitrais le goût du sacrifice. Bientôt, plus rien ne sera jamais comme avant. Dans une poignée de secondes, tu connaitras le bonheur tandis que je plongerais dans les ténèbres. Mais le jeu en vaut la chandelle. Je crois.
Je suis née un jour d'orage, le 13 décembre 1992. Dans un hôpital relativement perdu en Irlande. J'ai vécu là-bas. Avec ma mère. Pas de père. Inconnu. Ma mère n'a jamais était bavarde à son sujet. Je ne sais même pas si elle savait qui c'était exactement. De toute façon. C'est pas grave. On s'en sortais très bien à nous deux. Nous étions deux mages. Je ne voyais rien. J'entendais souvent me mère se plaindre de ça. Mais je n'y pouvais rien, elle non plus. Alors elle m'aidait. Elle tentait de trouver des sorts pour remédier à cet handicap. Moi, je me débrouillais. Je maîtrisais mes pouvoirs avec une certaines dextérité. Je savais parfaitement me débrouiller. Étant mage, je possédais plusieurs pouvoirs. Et je me démerdais plutôt bien, en fait pour une non-voyante. Nous vivions, donc dans une ambiance de solidarité en famille. Le jour, on s'occupait. Mais le soir, c'était le mieux. D'habitude, je m'endormais avec une petite berceuse que jouait ma boite à musique. Une musique qui s'appelait Over the Rainbow. Une musique fine et douce. Et des soirs, ma mère venait me rejoindre et chantais la mélodie. Et petit à petit je la connaissais et je la chantais avec elle. Nos deux voix sonnaient dans une parfaite harmonie. Maman disais que j'avais une belle voix. J'en étais ravie. Alors, je chantais un petit peu. Et puis. À 10 ans, ma mère trouva une formule, pour me redonner la vue. Elle tenta, mais ce fut un échec. Enfin, pas totalement. En fait, je voyais en noir et blanc. Enfin,je voyais un peu en noir et blanc. Disons, que je voyais assez flou, aussi. Je distinguais à peine les quelques formes qui m'entourais. Bref, la situation était guère mieux. Mais c'était déjà ça. Je continuais toujours de chanter. C'était l'une des seules sources de couleurs que j'avais. Et puis. J'ai commencé à prendre des cours. Et c'est dans les conservatoire du coin, que je l'ai croisé. Oh bien des années plus tard. Je devais avoir 15 ans. J'avais finis mon cours. J'errais dans les couloirs. Et puis. Je suis tombée sur une porte. Une porte étrange. alors que je voyais les formes en noir et blanc. Ici, les il y avait une nouvelle nuance, sur cette porte. J'ai su plu tard que cela s'appelait du rouge. J'entre alors dans la salle. D'où une mélodie s'échappait. Du piano. J'avance à tâtons. Je cherche, je suis très intriguée. Et puis, plus je me rapproche de la cause de cette merveilleuse mélodie, plus elle s'amplifie. Je me guide ainsi. Et soudain. Tout s'arrête. En suspend. Elle m'a vu. La personne qui joue s'est interrompue. C'est sûr. C'est à cause de moi. Je m'excuse. Tandis qu'elle ne répond pas. Je ne sais pas à qui j'ai affaire. Et puis. Une voix de garçon se fait entendre. Il me demande ce que je fais là. Pourquoi je suis entrée. Je lui explique alors tout. Que je suis aveugle à la base. Et que je suis là par hasard, un petit peu, en fait. Et puis je trouve une chaise et je m'assois. Je lui demande pourquoi il semble si froid, si peu bavard. C'est alors que tout allais changer. Je ne le savait pas. Mais cette question, allait définitivement changer ma vie. En bien ou mal. Affaire de point de vue. Mais alors, il me raconta. Que lui aussi, était aveugle. Mais parce qu'il était frappé d'une malédiction. Il ne pouvait plus rien voir, mais maîtrisait les couleurs, et qu'il les absorbait, comme dans cette salle. Qui était en fait, du coup, réellement en noir et blanc. Il m'expliqua qu'il préférait que je parte. Car le seul moyen pour retrouver la vue, c'était de voler des couleurs humaine. Et il ne voulait pas. Mais moi, je lui ai dit. Que ça ne me faisait pas peur. J'étais déjà aveugle. Et il ne répondit pas. Il se contenta de continuer de jouer. Et je finis par partir. Mais je revins le lendemain, et les jours qui suivirent. Et il était toujours là. Et on parlait distraitement entre deux mélodie. J'ai même séché un cours de chant pour venir le voir. Et ça ne semblait pas lui déplaire. Finalement. On passait des heures ensemble. À parler. Au fur et à mesure. Il ne jouait plus du piano. On passait le temps à parler. Une véritable affection vu le jour. Et bientôt je m'aperçus qu'il y avait plus. Ce fut le jour où il m'embrassa que je réalisai dans quoi je m'embarquais. Ce contact. Douloureux. Très douloureux. Comme si je ne pourrais plus jamais sourire. Baiser furtif. Il s'est tout de suite rendu compte de ce qu'il se passait. Il m'a expliquer. Que c'est comme ça qu'on vole les couleurs des humains. Le toucher. Et c'est là que j'ai réalisé à quel point je l'aimais et à quel point je voulais arrêter de le voir ainsi. A quel point je voulais panser sa tristesse. Ses blessures.
Mais dans une poignées de secondes je m'apprête à me sacrifier pour lui. Pour notre amour. Dans quelques minutes, mes yeux deviendront noirs corbeaux. Dans quelques instants, je possèderais de nouveaux pouvoirs tandis que tu aura ce que je n'ai jamais eu. Dans quelques heures, je serais maudite, mais heureuse d'avoir passer se moment avec toi. Et quel moment? Moment oublié. Moment tombé dans l'oubli. Dans quelques temps. Moment inutile. Dans plusieurs semaines j'apprendrais ton accident. Percuté par un camion. Je te verrais, sans vie, allongé sur le lit d'hôpital. Tu sera oublié sur ce lit. Et ce moment d'amour pourtant si profond sera mort. Je ne serais plus qu'un fantôme. Laissant tomber ma carrière de chanteuse. Laissant tout tomber. Fin de ma vie.
Mais pour l'instant. Rien de tout ça n'est arrivé. Je chante. Tu es bien vivant. J'entends ta respiration. Et tu ne connais pas ce que je n'ai jamais connu. Et, insouciante et candide. Je m'apprête à m'offrir à toi. Pour te sauver. Ignorant le destin et cette stupide fatalité.
Rêve : Quel rêve quand on vit comme elle? Aucun. Pas de rêve. Se laisser vivre. Emporter par le temps. L'espoir est mort. Il n'y a plus d'espoir. Il n'y a plus de rêve.
Autre : .
Au-delà de ça ?
Pseudo : Just call me Teetoo ...
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