Destin Infernal
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 deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\

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Robin Ground

Robin Ground


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MessageSujet: deux sécheurs [pv Enora] !/ hot /!   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 0:35

J'errais dans les couloirs, sucette dans la bouche, sac en bandoulière noir. J'avais les mains dans les poches, tête levé au ciel pensant comment je pourrais détruire ma mère. Je sèche je ne sais plus quel cours, à vrai dire le seul cours qui m'intéressait c'était décidément sport. Je marchais sans vraiment savoir où j'allais. On aurait pu dire que je visitais en quelque sorte. Je me prends une marche et tombe, j'avais presque avalé ma sucette. Je pousse un soupir las et me relève en enlevant le zeste de poussière qui s'était déposé sur mon teeshirt rouge. Je décide d'allais m'incruster au cours du sport mais, au moment de partir je me rends compte que je suis perdu. Mmm assez gênant. Je recule dans l'ombre et regardent les personnes passer. Tsa aucune ne mérite mon attention! Je les regarde passer, jusqu'à ce que plus personne ne passe. Je sors de l'ombre et m'aventure dans divers couloirs, mes pats resonnant. Tout se ressemblait ici! Je ne regardais pas où j'allais, une fois de plus je réfléchissais. Je rate une marche et fait un roulé bouler sur toutes les marches m'écrasant sur... Quelqu'un. Une femme, je pouvais sentir ses formes sous moi. Je me relève doucement en grognant, passant une main dans mes cheveux pour les remettre en place, je la regarde décidant de tout mettre sur son dos. Le recule en défroissant mon teeshirt sans même l'aider à se relever. Je la fixe de mon regard froid et neutre.

-Tu peux pas regarder où tu vas m*rde! Tu es vraiment idiote allez part et j'épargne ta misérable vie de microbe!

Je serre les points en la regardant , crispant mes lèvres pour ne pas l'insulter, estimant que j'avais assez mi la pressions dans sa petite tête d'idiote


Dernière édition par Robin Ground le Mar 28 Déc - 19:55, édité 1 fois
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Enora Metsugo
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Enora Metsugo


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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 1:04

    La main referme presque avec violence l'épais ouvrage. Elle caresse la tranche et la couverture couverte d'arabesques dorées. Elle touche les pages, puis repose le livre sur la petite table en bois gravée de l'écusson victorieux. La main se prolonge par un bras fin et blanc, une épaule dénudée d'un tissus fin en soie bleue. Le cou pâle tressaillit, les lèvres maquillées d'un trait carmin se serrent. Et le visage embelli de beaux yeux aux pupilles effilées comme celles d'un chat se souvient. Il se souvient des siècles de batailles, et des longues années de guerres et de rébellion. Il se souvient du sang versé pour ce qu'ils appelaient, chacun dans les deux camps, une cause juste et légitime. Pourtant, à présent, les temps ont changé. La paix présente dans le coeur des hommes est revenue, mais elle, elle se rappelle. Comme une empathie violente. Ces souvenirs qui changèrent sa vie et celle de tous les hommes à jamais. Comment ne pas se rappeler d'une telle bataille, et d'eux ? Eux qui sauvèrent la Terre en répendant ce message de paix. Où sont-ils à présent ? Eux seuls le savent. Décider de vivre dans un Ailleurs est une preuve de courage inégalable. Elle se rappelle d'eux, mais pourquoi ? Parce que pour elles, ils changèrent le destin de nombreuses races et de nombreux pays, à jamais. Lorsqu'elle regarde par la fenêtre, le ciel lourd de nuages de coton sale lui remémore l'histoire qu'à présent, les musiciens, poètes et autres artistes se complaisent à répendre dans le pays comme une trainée de poudre ininflammable. Un sourire se dessine sur son visage blanc. Elle se rappelle de tout mais n'a jamais rien raconté. Mais finalement, pourquoi ne pas commencer maintenant ? Le corps se lève, les pas longs et gracieux, royaux, la conduisent jusqu'à un bureau entassé de livres et de feuillets aux dessins complexes. Les runes, elle les oublie un instant. La plume d'oie blanche qu'elle attrape est baignée d'une encre noire comme une aile de corbeau. Elle attrape un parchemin vide, palimpseste de l'existence floue qu'elle vécut jusqu'à cette aventure extraordinaire. Elle se met en devoir de conter leur histoire et la sienne, comme lui le fit dans nombreux de ses livres. Mais toute vérité est bonne à lire, qu'elle soit recopiée en millions d'exemplaires différents racontant pour chacun la même histoire, répercutée dans le présent et dans le futur, pour les générations ignorant tout des temps de guerre immémoriaux. Il est temps de faire partager le secret de la Bataille Grise, et les mois qui s'écoulèrent, filant comme l'eau, avant ce combat d'une violence terriblement abjecte. Alors, la plume court sur le papier, tandis qu'une goutte d'eau salée vient s'écraser dessus, dessinant la première tache de chagrin sur ce trésor d'histoire...

    Tache de douleur et de souffrance dans un coeur à l'abandon.


    Elle descend seule, dans ces escaliers qu'elle aime à traverser. Elle aime le noir de cet endroit, la senteur des roches couvertes d'une moisissure humide. La beauté de cette endroit, mais le jour seulement. Quels monstres se cachent dans cette antre, la nuit ? Cela, personne ne le sait vraiment, finalement. Ceux qui s'y sont aventurés ne sont jamais revenus. On cherche les réponses, dans une tête mutilée de questions sans attache et sans compréhension. Peux-tu m'expliquer ? Tu aimerais. Tu voudrais. Tomber du ciel en emportant quelques étoiles. Mais ton avenir est mort. Pas d'effort. Rien que la mort qui te frôle à chaque pas, à chaque étape. Rien que cette mort qui te caresse. Qui te ronge, qui souffle ton air dans un vent glacial. Allongée dans cette salle vide, en bas des escaliers, tes yeux fermés, tu sembles dormir, Enora. Mais non. Lorsqu'un piedvient s'écraser sur ton corps, tu te relèves à grande vitesse.

    - Tu peux pas regarder où tu vas merde! Tu es vraiment idiote allez part et j'épargne ta misérable vie de microbe!


    Ah non. Alors là, c'est trop fort. T'es qui toi, espèce de beau gosse à la gueule enfarinée puant l'hémoglobine à plein nez ? Attends voir mon grand, on va régler ça. On va régler ça tous les deux, rien que tous les deux. Je vais m'occuper de toi, je vais bien m'occuper de toi. Tout doucement. Je fixe le jeune homme de mes yeux blancs. Ils te font peur, mes yeux, mon chou ? Non ? Ben ils devraient. Tu vas rapidement comprendre pourquoi. Mon aura noire se propage autour de moi comme un vent glacé sur les voiles de l'espérance. Ma main se recouvre d'un feu d'une couleur bleue turquoise envoûtante. Et avant même que le jeune homme ait pu faire un geste, un seul, la gifle part. De ma main enflammée, je frappe l'importun de toute la force de mon bras. Le jeune homme se retrouve à terre, balancé au sol comme une déjection par une femme qui ne voulait qu'un respect total. Tu me cherche ? Tu me trouve. Rien n'est négociable. Je m'approche de ce corps allongé au sol, et le fixe intensément. Mes yeux pâles brillent dans l'obscurité. Mais je le vois très bien. Fanfaron. Triste fanfaron.

    "Dégage. Tu me fais perdre mon temps."
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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 16:15

Je la fixais mon sac en bandoulière faisant du bruit. Je murmure un petit chut en posant ma main dessus pour calmer ce qu'il y avait à l'intérieur. Je lève la tête en me prenant une gifle phénoménale, si forte que je décolle et me cogne contre le mur en tombant au sol. Si je n'étais pas un vampire j'aurais surement subi beaucoup de dégât, j'avais juste mal à l'épaule droite, la première qui avait touché le sol. Je porte ma main sur ma joue qui est habituellement blanche, là elle a la marque de la main de cette fille. Je la fixe, yeux dans les yeux. Ses yeux blanc opalin qui ne me faisait pas peur me fondent maintenant froid dans le dos. Je me redresse en me tenant sur le mur. Une grenouille saute de mon sac entre ouvrir, je la rattrape et le remet dedans. Mon sac ne contenait que des grenouilles que j'allais mettre dans le casier de ma mère. Je la fixais puis baisse les yeux sur son livre. Je ne pouvais la regarder dans les yeux, allez savoir pourquoi, ils me faisaient froid dans le dos maintenant. La couverture du livre était pas mal...trop compliquer à mon goût. Sentant mon téléphone vibrer, je le prends et réponds au message en ignorant la femme devant moi. Je la regarde, cette fois dans les yeux, je n'allais pas me laissez faire! Je mets des points américains que j'avais dans ma poche et me met en position du combat. Personne ne m'avait jamais résisté! Encore moins une femme. J'enlève mon sac à bandoulière et baissent les points, descendant la marche où je suis et je la regarde. Mon épaule droite me faisait mal mais la douleur était supportable. Je tourne autour d'elle toujours la joue rouge en la détaillant. Je me stop à sa gauche toujours le poing serré.

-Tu te prends pour qui à me parler comme sa! Petite empoté! Bat toi comme une femme pauvre cruche!

J'avais croisé les bras et je la fixais un air de reproche dans les yeux.
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Enora Metsugo
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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 19:33


    Tu crois au père Noël.

    Pour l'instant, on ne le fixe pas, on ferme les yeux. On le laisse nous fusiller du regard comme des millions de fibres acérés, piquants comme une lame acérée. Tu ne m'impressionne pas, tes joujous non plus. Pour l'heure, on ne s'intéresse pas à lui. On ne cherche même pas à savoir ce qu'il veut, on préfère le regarder. Un visage fin découpé par d'agréables mèches châtains. Il me fait penser à quelqu'un, à ma soeur. Mais je ne me fais pas d'idées. Gardons le silence, un silence entrecoupé de toux douloureuse. Tu me trouves un nid, tu me protèges ? Non. Tu me fais rire. Toi et ta colère, tu crois que tu sauras la gérer dans une tempête de noirceur et de sang. Mais il n'y a pas de solutions. Il n'y a que la peur, la mort et l'abandon. Vis. Montre moi de quoi tu es capable. Je sais qu'on peut s'amuser toi et moi. Ce n'est qu'un jeu, un magnifique mensonge, un parfait déni. Sors toi de cette merde, qui que tu sois. Et je t'aiderai à mourir lentement. Tu es comme moi finalement, en bien plus impulsif. Tu te crois capable de créer un monde, mais en vérité, qui es-tu ? Tu n'es donc pas encore vivant ? Tu crois que tu pourras t'en sortir ? Mais non voyons. Il faut juste que tu apprennes à relativiser, à travailler tes dons. Tu crois que tu peux me vaincre ? Non, vraiment, c'est indécent. Tu ne peux pas me vaincre. Moi non plus. Nous sommes pareil toi et moi. Nous sommes aussi cruels et mauvais. Je n'arriverai pas à te calmer mais peu importe. Je me contente de t'observer, tu es si drôle. Si stupide. Libération. Bombe atomique. Une centrale de douleur. C'est l'histoire d'un jeune vampire, un magnifique jeune vampire. Au regard ténébreux. Il marche sur une hybride, et se prend une baffe en pleine tête. Finalement, fou de colère et de frustration il se relève. La marque de la gifle sur la joue. La regarde avec une fureur non dissimulée. Sort de ses poches quelques batraciens et une arme de poing. Il est plutôt drôle. Finalement elle fait un pas, et puis un second. Démoniaque.

    Et il meurt.

    Aura interprète mes pensées denses. Pour l'heure j'observe le jeune homme avec un visage complètement impassible. Il ne m'amuse pas du tout. Il m'ennuie terriblement. Ma main s'avance vers lui, et mon aura noire le touche. Mon aura brûlante touche sa joue brûlée par la gifle. S'il n'avait pas été de mon espère, le choc de ma main sur son visage lui aurait arraché la tête. Mais peu importe. Démoniaque jeune femme, que je suis. Aussi tranchante que l'acier. Il m'insulte, me traite de faible femme. Mysogine. Mais pour l'heure, je ne m'amuse plus de rien, je m'ennuie de cette imposture. On va s'en sortir, pas vrai. On peut s'en sortir. On peut s'en sortir si tout le monde s'y met. Qui rit ? Personne. Moi en tout cas je ne ris pas. Je ne rirais plus jamais. La condition est si difficile. Vivre, puis mourir. S'enfoncer dans un gouffre sans fin. Toi, tu es Immortel mais tu es en plein dedans. Tu t'enfonces dans la bêtise, tu ne crois pas pouvoir t'en sortir un jour. Tu aimerais voir autre chose, mais le peux-tu ? Montrer aux autres que tu vaux plus que ce que tu es déjà. Une faible femme cachée dans un cocon de laine. Tu n'avanceras pas si tu continues ainsi. Je suis dans une fin qui se cache, un moyen qui avance, qui te plonge dans des rêves inespérés. Tu voudrais échapper à ça, pas vrai ? Mais tu ne peux pas. Tout est vain pour toi. La mort n'est qu'un passage vers ton irréel. La mort n'est qu'un vain passage. Il me suffirait d'attraper tes mains et de les briser pour te calmer. Au lieu de ça ? Ma main enflammée se pose sur ton menton. Avec une lenteur calculée, pour ne pas que tu aies peur. La main qui se pose. L'autre qui te détend. L'autre, qui se pose sur ton épaule. Une main sur ton menton, l'autre sur ton épaule. Un sourire narquois se dessine sur mon visage d'albâtre. Et la danse commence. On s'amuse bien pas vrai ? J'ai autre chose à faire que de jouer avec un gamin, mais peu importe. En même temps de m'exaspérer, cet enfant m'attire. Comme un aimant. Mais je me contente de le fixer, pour l'instant.

    Non.

    Un visage me revient soudain en mémoire, comme une gifle en pleine tête. Comme un amour que j'aurais perdu. Comme un amour que j'aurais vécu. Un amour bien étrange. Un visage me revient en mémoire. Un visage que j'ai vu il y a peu. Un visage qui a troublé mon coeur et mon corps. J'aurais aimé oublier. Mais comment ?

    Fushi Metsugo.

    Il est mon père, mais je sens qu'il y a quelque chose de plus dans mon âme. Un amour que j'éprouve pour mon propre père. Chose curieuse, j'ai le sentiment qu'Izumi le sait. Oui. Sans doute. Mais pour l'heure je jette à bas ce sentiment curieux pour fixer le jeune homme. Mon sourire s'élargit.

    "Tu vas m'obliger à te mettre une raclée. Quelle pitié..."

    Seconde gifle s'abattant sur ta joue. Ma main désarme tes pitoyables poings accrochés sur tes mains. Un crochet du droit finit par te mettre par terre. Le feu es présent sur tout mon corps et envahit mon être. Je ne suis plus qu'une adolescente entourée d'un voile de flammes. Mes deux mains attrapent ta chemise et sans que tu puisses faire le moindre mouvement, je fixe tes yeux. Je te fixe de mon regard blanc, suffisamment de temps. Et la magie s'accomplit.

    L'image est tellement précise. Robin. Regarde autour de toi. Il n'y a plus que le noir. Où es-tu ? Dans mon illusion. Robin. Regarde. Près de toi il n'y a plus rien, rien qu'un monde brisé et en lambeaux. Tu es à terre, tu sembles ne plus pouvoir bouger. Normal. Tu es profondément ancré à la terre. Tu ne peux plus faire le moindre mouvement. Tu as peur. Je sens que tu as peur. Près de toi, deux êtres te fixent. Izumi. Elle te crache au visage; Elle rit. Elle t'a combattu, et elle a gagné. Tu ne peux plus y échapper. Tu ne peux plus lui échapper. Elle te frappe au ventre, ta respiration se coupe. Elle distribue des coups. Tu t'es fait battre par une femme. L'obscurité ne fait qu'augmenter. Tu t'es fait battre par une femme.
    Elle siffle.
    Un animal s'approche. Il n'a pas vraiment de forme, juste des dents tranchantes comme des rasoirs, maculées de sang. Un animal que personne ne connait, mais dont tu as si peur. L'illusion continue. L'animal, c'est un chupaccabra. Celui de tes cauchemars, tu te rappelle, Robin ? Un chupaccabra. Un animal qui dévore ton corps dans tes rêves les plus sombres. Et là, un grognement plus proche du gémissement s'échappe de sa gueule. Un grognement mauvais. Un grognement sourd d'animal en rage. Un grognement empli d'un sadisme pur. Izumi rit. Rit de te voir hurler de terreur. Tu es faible. Robin. Regarde ton ventre. La bête le renifle. Et arrache des lambeaux de ta chair. Tes entrailles grouillantes sont répandues sur le sol noir. Elles grouillent de vie. L'animal te bouffe vivant. Robin. L'animal est en train de te bouffer. Il est en train de te bouffer vivant. Tu peux crier, Robin. Tes cris sont couverts par les rires de ta mère. Les rires moqueurs. Elle te montre du doigt. Tu es en train de te faire dévorer vivant par un animal, sous les cris et les huées de la femme que tu hais plus que tout au monde. Une foule apparaît. Une foule de femmes. Elles rient, elles rient. Elles se moquent de toi, assises sur des strapontins. Elles rient de ton imposture. Et toi tu cries. Mais l'animal arrache ton coeur encore palpitant.

    Et tu meurs.

    J'observe ton visage en sueur, avec une satisfaction plus que puissante. Tu trembles de peur. J'attends ta réaction. Et je restes immobile, te regardant, récupérant des charmes de l'illusion qui se sont dissipés. Et un petit rire s'échappe de ma bouche.

    "Faible jeune homme en proie à la terreur absolue... c'est tout ce que tu as dans le ventre ?"

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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 20:07

Je la regarde avancer doucement ses mains, la fixant immobile. Puis, quand elle me redonne une gifle sur l'autre joue, je tombe en me cognant la tête contre le rebord de l'escalier. A peine eu-je le temps de me relever ou de tendre la main pour récupérer mes points américains, je me fais mettre au sol, haletant comme un fou, elle m'avait battue ma parole! Puis... Je ne la vois plus... Non le noir... Un corps blanc au sol, je m'approche pour voir l'homme qui est a terré... En voyant son visage, je le reconnais, c'était moi! Je recule apeuré et voie une bête... Non pas une bête, des dents blanches comme les yeux de la femme qui m'avait battue... Au faite où elle était? Tournant sur moi-même je la cherche, hum elle n'est pas là... Puis, un rire me fait tourner la tête, ma mère me crachant au visage... Moi au sol le chuppacabra qui s'avance pour me dévorer. Vous de rage, je saute sur ma mère mais bizarrement je ne peux la toucher. Puis, je tourne la tête et voie le chuppacabra me dévorer, je recule, transpirant mort de peur. Mais où j'étais! C'était venue si brusquement! Et la fille qui m'avait battue me hanter l'esprit! Ses yeux cette force! Mon coeur battait la chamade , je tournais sur moi-même mort de peur, les rires des femmes me poilant du doigt, je tombe à genoux en serrant la terre mais sans l'avoir dans les mains. QUand je chuppacabra a fini de manger mon corps, il me regarde de ses yeux rouges et pousse un rire semblable à ceux des yen.Ma mère donnant un coup de pied dans mon corps... Ou plutôt ma carcasse. Puis, c'est comme si mon âme revienne dans mon corps, je sursaute et voie la femme là me tenir par la chemise, presque sur moi. J'avais le front dégoulinant de sueur, ma respiration était de plus en plus rapide... J'étais paralysé sur place , j'essaye de bouger mais mon corps ne voulait pas, je voyais sans cesse le chuppacabra me dévoré, les rires des femmes et ma mère... Ma mère qui rigolait... Quelle p*te celle-là! Je regarde la femme, mon corps répondait enfin! Je recule et but mon sac, les grenouilles sortent, je me relève mais trébuche me faisant une croche patte tout seul, j'atérie ventre contre terre, ma tête devant les pieds de la fille. J'avais peur... Oui peur dont le chuppacabra revienne, enfin s'il était déjà venue une fois. Je lève un regard vers elle, ses yeux blancs me fixant, son visage n'affichait rien...

"Faible jeune homme en proie à la terreur absolue... c'est tout ce que tu as dans le ventre ?"

Moi? Faible! Je me relève mais trébuche sur une grenouille et tombe, heureusement mon chut est amortie par mon sac. Je la regarde incapable d'articuler un mot. J'étais mort de peur! Je ne savais plus qui j'étais où j'étais, mon coeur battait de plus en plus fort en regardant la femme. Qu'était-ce ce sentiment étrange? Je n'avais jamais ressenti ça! Je me relève et me tien au mur, mon regard parcourant la pièce... Ou plutôt le couloir. Je ferme les yeux haletant, mon visage couvert de sueur, j'entends le "Crôa" d'une grenouille et, voyant encore le chuppacabra me dévorer, je recule et trébuche sur l'escalier, dévalant les marches me trouvant à l'étage en dessous de la fille. Là je la voyant de dos, mais les gestes que faisaient ses épaules me faisaient deviner qu'elle rigolait. Je rampe en remontant jusqu'à elle et lui attrape fermement les chevilles. Mon corps ne faisait plus ce que je voulais! Quand elle tourne la tête vers moi, je la regarde mon visage affiché deux expressions. D'un côté la terreur et de l'autre, une émotion que mon visage n'avait jamais affichée, je ne pourrais décrire ce que c'est mais... J'avais l'impression que de quelle me jeter un regard , mon coeur allez exploser... Il battait comme il n'ait jamais battu, il se sones à l'étroit dans ma cage torrassique. Je la regarde un moment , je voulais seulement me rassurer moi-même... Certaines personnes avaient le pouvoir d'envoyer des... Sorte d'illusion aux gens..

-C'est toi qui m'as envoyer cette vision?
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Enora Metsugo
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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeLun 27 Déc - 22:35


    Tu te tords, tu cries, tu hurles, tu pleures. C'est ce que j'aurais voulu que tu ressentes. Ce que j'aurais voulu que tu voies. Que tu ressentes.

    Au lieu de cela ? Te voilà au sol, trébuchant comme un enfant, incapable de garder ton équilibre. Incapable de me regarder dans les yeux, tu te retrouves dans mon dos, agrippé à mes chevilles; Mais que dois-je voir finalement ? Rien, rien du tout. Rien que de l'utilité déchirée. Rien que de la mort, offerte sur un plateau d'argent. Mais soudain, à la vue de ton visage plein de peur, un souvenir me revient. Il me hante. On dirait que je me rappelle de ça, mais finalement je n'étais pas là. Non, non ! Pourquoi dois-je me souvenir de ça ?!

    Regarde mes images, Belle.

    L'amour n'est qu'un salaud.

    C'est une histoire qui commence aussi simplement qu'elle finit. Il se trouve qu'elle n'a jamais pensé que cela fonctionnerait. Ils n'étaient pas du même sang, pas de la même race. Ils ne partageaient pas le même amour, ni la même attirance. Elle était démoniaque, il buvait du sang. Elle pensait que tout n'irait pas comme son instinct le voyait. ça a commencé dans la salle de français. Elle est entrée, comme une furie, avec au minimum un bon quart d'heure de retard. Elle a crié des excuses à la va-vite. Il l'a observée, comme on jauge une personne importunant. Animé par une sorte d'amusement mêlé d'un agacement certain. Il l'a regardée longtemps, très longtemps. Avant de cracher, des mots dignes de sa condition. Il l'a punie, comme il punirait n'importe quelle élève. Mais en bon suceur de sang qu'il était, savait-il que les démons vivaient parfois dans le monde dans lequel lui-même prenait son café ou faisait ses cours ? Ici ils étaient tous curieux. Absolument tous. Ils étaient tous différents du commun des mortels, dans ce lieu. Ils étaient différents, oui. Et pourtant que c'est-il passé ? Abandon mortel et incertain. J'essaie de me souvenir ce qu'il s'est passé ensuite. Il a été intrigué par cette créature aux cheveux noirs, cette créature à l'Aura d'une noirceur d'encre. Il a été intrigué, parce qu'il ne savait pas comment la prendre en charge. C'était une enfant dangereuse, sans aucun doute. Pourquoi se sentir aussi irrépressiblement attiré par une telle créature ? Sans doute était-elle une succube. Oui, il n'y avait pas d'autres explications à cela. Dans ces lieux morts et dévorés par l'amertume, elle l'a vu, souvent. L'élève démone, le professeur vampire. Ils ont parlé, longtemps, bu cafés sur cafés, enchaîné promenades sur promenades, entraînement sur entraînements. Il voulait l'aider mais il a fait bien plus que cela. Elle l'a aimé la première. Plongée dans ses yeux d'émeraude denses. Envahie par ta beauté sculpturale, subjuguée par cette odeur qui envahissait ses narines à chaque fois qu'elle te croisait au détour d'un chemin. Mais elle n'a rien dit. Mue sans doute, par un de ces respect latents et moqueurs, qu'elle s'efforçait de garder auprès de toi. Toi, tu avais perdu par le passé, celle que tu aimais. Tu ne voulais pas recommencer. Et malgré les regards appuyés de ta jeune élève, tu détournais le regard, pris d'une certaine honte à l'égard de ses gestes. Mais ce soir-là, l'as-tu oublié ? Ce soir-là, rongée par le chagrin, elle a pénétré dans ta chambre alors que tu n'étais pas là. Elle avait perdu ton amie la plus chère. Elle était morte sous ses yeux, la gorge tranchée, ensanglantée. Tu t'en souviens, ou as-tu la mémoire courte ? Tu l'as aidée, tu l'as aimée, cette nuit là. Et depuis ce jour, vous ne vous êtes plus séparés. ç'aurait pu être une merveilleuse histoire. La démone élève éprise du vampire professeur. ça aurait pu être merveilleux, si ça c'était passé autrement. Mais ça c'est passé ainsi, et on ne pourra jamais rien y faire. Dans le monde de la terreur, les chiens avancent. Et ce soir, que deviendras-tu ?

    La tête pleine de pensées noires, dans ce monde plein de dérisions. Une peur presque disparate, envahit ton être à la manière d'un poison violent, comme si tu étais morte en même temps que lui. C'est une romance brisée. Tu étais déjà mort, mais tu ne l'es que plus, à présent. Ton visage caché par un voile noir, détruit ou pensé, peu importe. Ton visage, se remémore tout ces moments, et pleure, pleure en silence. Tu n'as pas le droit de pleurer, belle démone. Tu n'as pas le droit de pleurer parce que personne ne doit savoir. Qu'avant qu'il se fasse tuer, ce vampire, tu l'as aimé, du plus profond de ton être. Tu l'as aimé avec toute l'ardeur qui ait pu être possible et imaginable, dans la vie d'une Immortelle. Ce matin, la brume entoure l'endroit, laissant une marque élégante dans l'endroit, l'instant présent. Tout se présente bien. C'est un environnement idéal pour laisser couler ses larmes à foison. Mais tu n'as pas le droit. Tu n'as pas le droit, car si on te voit, on comprendra. Que ce professeur, tu l'as aimé, de tout ton être. Déjà, tant de choses suspectes. Près de toi, enveloppée dans une robe noire et moulante, sa fille pleure. Adolescente, chagrinée. Tu n'as pas beaucoup connu cet homme. Mais suffisamment pour souffrir. Maintenant, partir, encore plus loin. Allongé dans cet église, le corps froid de ce vampire déjà mort, mais plus mort encore qu'il ne l'était auparavant. Ton corps porte encore la parure. Et ton être la trace des nombreuses nuits passées entre ses draps. C'est une lutte acharnée, où tout commence, et où tout peut finir. Aussi rapidement que tu puisses en avoir conscience. Dans cet église, tu es au premier rang. Pourquoi ? Tu ne fais pas partie de sa famille. C'est suspect. Mais non. En fait tu es la meilleure amie de sa fille, c'est pour ça que t'es là. Il n'y a pas d'autres raisons. Pourtant, tu as été acceptée. C'était comme une permission. Une douce et sombre permission. Tu peux lui rendre hommage. Mais après, tu n'auras pas le droit de te souvenir. Et de souffrir.

    Tu la tiens dans tes bras avec cette tendresse qui étreint ton âme de démone. Une romance brisée, encore une. Il ne sera pas enterré ce matin. Demain. Etrange coutume, mais le corps restera là la journée. Si quelqu'un désire lui rendre un dernier hommage en privé. C'est ce que le prêtre a dit. Un ange. Un ******* d'ange. Il n'a rien à faire ici. Où est l'intérêt ? Cette utopie est morte. Cette utopie est dévorante. Dans ce monde limité par la cruauté et le sommeil malsain. Les traits de ton visage, élégants et merveilleux. Constituer un capital de départ. Pour l'instant, ce n'est pas gagné. Ton visage est gagné par des larmes de déception. Tu en es convaincu. Il s'est laissé mourir. Il s'est laissé mourir pour la rejoindre. Il a tout oublié. Il t'a oublié, à ce moment là. A caressé une dernière fois ton visage. Et a disparu de ton esprit. Une fois encore. Une dernière fois encore. Et à présent, où comptes-tu aller ? Lorsque la cérémonie s'achève, tu restes assise sur le banc, tandis que l'assemblée silencieuse déserte les lieux emplis de l'odeur de la mort. Ils ne savent rien. Ils ne savent pas comment il est mort. Mais toi, tu étais aux premières loges. Tu as souffert, longtemps souffert. Parce que c'était ton avenir. Tu devais le voir mourir. Le vampire que tu aimais. Démone. Tu en sais bien plus que les autres peuvent le croire. Mais pour le moment, tu ne dis rien. Et tu attends que tout le monde soit sortie. Dans ton voile noir, cette souffrance que tu ne peux effacer transforme l'élégant trait de ton maquillage en une rivière noire courant sur tes joues. Tu n'y prêtes aucune attention. En fait, tu en as rien à foutre. Absolument rien à foutre. Ton esprit focalisé sur ce visage, à quelques mètres de toi, dans un magnifique costume noir, comme endormi, même si tu sais que le mal dont il souffre est bien pire qu'un coma. Allongé sur un lit de fleurs noires. Ce serait presque magnifique et élégant. Si ce n'était pas celui que tu aimes. Et que tu aimeras après tout cela.

    Et voilà. Ils ont quitté l'église. Nous voilà seuls, tous les deux. Tu te souviens, n'est-ce pas ? Comme moi, tu te souviens sans doute de tout. De tout ce qu'il s'est passé. Notre rencontre. Nos premiers regards dans cette salle de classe. T'en souviens-tu ? Te rappelles-tu de tout cela ? Non. A présent ton esprit a rejoint Gaïa, pour toujours et à jamais. Tu m'as laissée seule. Tu nous a laissées seules. Tu l'as pourtant touché, cet espoir de fonder quelque chose de nouveau, d'inédit, de divin et de merveilleux. Mais tu n'as jamais pu aller plus loin que tu le désirais. Ton histoire c'est arrêtée avant la fin. J'ai perdu mon âme, en te perdant. Me lever de mon siège, et approcher mon corps du tien, dans un geste perdu, troublé. Tu es allongé, froid et calme, dans la position du mort, les mains croisées. Romance brisée. Brisée par la mort. Ma main touche la tienne et l'écarte de son point initial. Je m'en fiche. Tu ne sens plus rien, mais je peux toujours essayer, non ? ça ne me coûte rien, après tout. Te toucher, une dernière fois. Ton corps est froid comme d'habitude. Lorsque mon voile noir se soulève, tout mon visage baigné de larmes noires apparaît à tes yeux, clos à jamais. Tu as brisé ma romance en mourrant. Je ne te le pardonnerai jamais. La tête en avant, dans ces sanglots que je ne contiens plus, je dépose un dernier baiser contre tes lèvres froides, comme elles l'ont toujours été. Glaciales et sans vie. Lorsque je posais ma tête contre ton corps, jamais je n'ai entendu le moindre battement de ton coeur retentir à mes oreilles. ç'aurait été bien trop simple. Je ne me serais jamais dit tout cela. J'aurais cherché une autre solution, une nouvelle issue, une nouvelle alternative. Dans l'instant présent j'observe ton corps laissé à l'abandon pendant une journée, laissant le chagrin m'abandonner, comme une épée me transperçant de toute part. Je suis impuissante, face à l'horreur de la chose. Je n'aurais jamais pu le croire, mais tout est si fade, sans saveur, un malheur, lorsque je vois ton être qui m'a tant souri, à présent endormi pour les siècles, millénaires, et infinis à venir. Tu ne te réveilleras jamais. Même si c'est déjà arrivé. Tu es mort et bien mort. Et à présent ton corps repose sur ce lit de roses, et demain sera entouré de quatre planches noire et de terre grasse. C'est notre romance brisée. Ce sera toujours notre romance brisée. Notre mort, à tous les deux. Parce que nous sommes déjà mort. Mais toi, tu l'es un peu plus que moi. Mes lèvres brûlantes du feu des Enfers contre les tiennes, aussi glaciales que la mort. Gaïa ne te ramènera jamais ici-bas. Parce que là-haut, ils sont là, encore là. Et ta seule alternative est de mourir, encore et encore, pour les retrouver. Enfin, je me rasseois, sur mon banc, seule, face à ton cadavre. Ton corps contre le mien. Ce corps que tu as tant serré. Ce corps que tu as tant enlacé, que tu as tant dévoré des yeux et de la bouche, que tu as tant caressé. A présent, tu ne le feras plus jamais. Mes nuits, je les partagerais avec l'héritage que tu m'as laissé, mon amour. Tu as tant porté le nom d'Immortel que j'en ai oublié la véracité de la chose. Fushi. Montre-toi, encore, dans ma chambre, tes bras tenant mon corps avec cette assurance divine. Tu ne me touchera plus jamais. Plus jamais. Mes larmes coulent, oblongues, sur le bois ciré de ces sièges d'église. Odeur de poussière, comme dans tous ces bâtiments à l'honneur d'un Dieu qui m'est inconnu. Mes mains contre mon ventre. Tu m'as laissé un héritage. Un dernier héritage. Avant de mourir. Comme pour me prévenir de ton ultime disparition, tu m'as laissé cette vie, sous mon nombril. Elle arrive dans un mois. Mais tu ne seras plus là pour la voir. Ma robe noire se soulevant lorsque je me lève une ultime fois de mon siège, et me dirige en direction de la porte. Silencieuse. Encore une fois silencieuse. Tu es mort. Et à présent, plus rien ne peut m'affirmer le contraire.

    Adieu, professeur.

    En voyant ton visage. Juste en voyant ton visage, jeune homme. Juste en voyant ton visage, je me rappelle de l'enterrement de mon père vu des yeux de ma mère. C'est un souvenir qui appartient à Hebi. Alors pourquoi ? Pourquoi dois-je me rappeler de ça ?! Mon regard se fait moins certain un instant. Le trouble naît dans mon esprit. Un trouble d'une violence inouïe. Mon regard se fait incertain, presque éteint par la flamme d'une incertitude violente, prenante. Tu me troubles, et c'est la première fois de ma vie qu'une chose pareille arrive. La première fois que quelqu'un me trouble réellement. Un long silence se fait tandis que j'accuse le coup de mon propre souvenir. L'enterrement de mon père. Oui. Mais pourquoi me rappeler d'une chose pareille ? J'étais dans le corps d'Hebi à ce moment là, bien cachée entre ses reins. Alors quoi ? Je fixe le jeune homme. Tu es beau. Tu es radicalement beau. Mais je ne peux pas seulement me rabaisser à cela n'est-ce pas ? Non. Mes yeux retrouvent bientôt tout leur aplomb.La question que tu me poses est ridicule. Tu trembles. C'est si drôle. Tu trembles de peur, affalé sur le sol. Tu as peur, oui. Tu me demandes si c'est moi qui ais produit cette vision ? Oui. Mais je ne sais pas ce que j'ai projeté dans ton esprit. Alors j'attrape ta main et te relève. Ta chemise est complètement brûlée. Une odeur de chaud est présente dans la pièce abandonnée. Mais mon visage ne cesse pas son sourire narquois. J'ai repris sur moi. Je ne veux pas que tu voies mon trouble, jeune homme. Le trouble que tu m'inspire...

    "Oui. Une de mes rares qualités. Tu as vu quoi ?"

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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMar 28 Déc - 17:35

Je la regarde ... Elle ne savait pas ce que j'avais vu? Je me relève doucement en me tenant, manquant encore une fois de trébucher. J'en avais marre d'être aussi faible! Je la regarde, rien que de pensais à ce que j'avais vu me faisait peur! Je la regarde une main sur mon coeur, il bat encore plus quand je suis près d'elle.

-J'ai vue des choses horrible..C'était pire que dans mes cauchemars.... Je me faisait bouffé par un chupacabra , ma mère me crachant au visage , des femmes rigolaient de mes malheur...Je ne pouvais plus bouger , je me faisais manger lentement.... A la fin le chuppacabra me regarde et rigole lui aussi.. Je me faisais pointer du doigts...Mais pourquoi tu ne sais pas ce que tu m'as envoyer?

Je manque encore une fois de tomber... Sauf que je rate rie presque sur elle... Mon nez coller au sien, j'halette encore plus, une flamme naît dans mon ventre et remonte le long de ma gorge... Mais cesse qui ce passer?! J'avale doucement ma salive essayant d'éteindre cette flamme, mais elle me monte doucement, le long de la gorge. Bizarrement ça ne me fait pas mal... Au contraire. Elle arrive à mes lèvres... J'avais envie de... De l'embrasser.... J'essaye de reculer mais mon corps ne m'obéit plus, je n'étais plus maître de moi... Enfin je pensais ça... Je gigote un peu essayant de résister mais la flamme brûle encore plus mes lèvres! Je tourne doucement la tête, avec une lenteur que je n'aurais pas voulue. Je tournais la tête à droite, on aurait dit que je ne comprenais rien à ce qu'elle disait. Je m'empare fougueusement de ses lèvres, me préparant déjà à recevoir une gifle phénoménale... En parlant de la gifle, mon épaule droite me faisait encore souffrir, elle avait une force! Au physique on n'aurait pas dit mais c'était la calamyti janes de l'établissement... Mes lèvres contre les siennes, je ferme les yeux , mes mains glissent vers sa taille la ramenant contre moi pour intensifier mon baiser. Là c'était plus d'une gifle que j'allais recevoir, surement un coup de poing dans le visage!! Mais c'était plus fort que moi... Quand j'essayais d'enlever mes mains, elle se resserrait sur elle, mes lèvres ne voulaient pas se décrocher des siennes..
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Enora Metsugo
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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMar 28 Déc - 21:57


    Des images de mort.

    Un chuppacaba. Une belle créature, si douce. Non, vraiment. Un vrai chienchien à sa mémère. Il est si mignon. La bouche maculée de sang. Je lis la terreur dans les yeux de ce jeune homme. Une terreur que j'ai provoqué, qui m'en ferait presque frisonner de plaisir. Oui. C'est mon petit côté sadique. D'un côté la main attrape le cou, et de l'autre elle donne la nourriture. Pour te gaver de belles choses, mon grand. Tu es tellement fragile, en comparaison de moi. Ton regard est étrange. Pourquoi me regardes-tu de cette manière ? Que crois-tu ? Je ne veux pas. Bordel, t'approche pas. Je veux pas, t'approche pas, je veux pas. Mon regarde se fait effrayé lorsque ton visage se retrouve à quelques milimètres du mien. Il suffit de si peu de choses. Une onde de terreur, mais également une onde d'envie. Une onde d'envie plus puissante que tout. Mon coeur fait un bond d'une violence incroyable dans ma poitrine, pour la première fois. Seize ans d'existence, me voilà en transe. Je ne sais plus où je suis, ce que je fais. Je ne vois que ton visage, je n'entends que ta voix tremblante. J'aurais voulu répondre à ta question. J'aurais voulu, mais tu ne m'en as pas laissé le temps. Tu as déposé sur mes lèvres ce que je savais comme étant un baiser, mais que je n'avais jamais expérimenté. Une onde de terreur traverse mon corps, un frisson d'une violence inouïe. J'essaie de me dégager, mais tu me tiens les hanches, la taille, si fort. Tes lèvres. Comme un dégout prononcé. Tu mérites la mort. La mort, pour avoir osé poser tes mains sur moi. Tes lèvres également. Pourtant... Une douceur inégalable, une tendresse que je ne connais pas, déposée sur tes lèvres fraiches comme un papillon doux et calme. Tu ne te presses pas, mais me tiens fermement. Mains paralysées. Corps en ébullition. Je n'ai que deux solutions. Te tuer, ou répondre à cette étreinte. Je dois garder le contrôle. Je dois te tuer. Je dois te tuer.

    Il faut que tu meures.

    Ma main qui attrape ta joue avec une douceur sans égale. Ma main n'est plus chaude, elle est fraiche comme la rosée. Elle passe dans ton cou comme une caresse. Je vais te tuer. L'autre entourée le long de tes épaules, te serrant un peu plus contre mon corps. Je vais te tuer. Mes lèvres reprenant les tiennes avec cette violence que je ne reconnais pas en moi. Une fougue presque violente. Mon corps réclame. Je vais te tuer. Mais mon corps réclame. Un baiser, que je n'ai jamais offert à personne, et pour rien au monde. Je l'offre à présent à ce jeune homme au tempérament similaire au mien. Je vais te tuer. Un tempérament de feu. Un tempérament de feu pour un visage de glace. Les yeux blancs se sont fermés. Visions d'étoiles. Tu es beau. Tu es si beau. Une caresse sur ton corps, me donne envie d'aller plus loin. Vers des choses que je n'ai encore jamais explorées. Tu vas m'apprendre, jeune homme, bien que je ne sache pas qui tu es, tu vas m'apprendre. Tu vas me montrer. Et je vais te montrer. Je vais te tuer. Contact lingual. Ouverture. Je m'ouvre à toi, me serre contre toi. Sauvagerie, et violence. Plaque mon bassin contre le tien, mon baiser, mes lèvres brûlantes d'une fièvre que je ne parviens pas à reconnaître. Je vais te tuer. Ton corps si près du mien, plus qu'une envie, un besoin. Donne toi. Donne toi encore. Mes lèvres qui se séparent, la lenteur n'existe pas. Il ne reste plus que la violence. Mes yeux blancs te fixent et te fusillent du regard. Ma main lâche ta joue, et te décoche une nouvelle gifle qui te plaque à terre. Tu ne comprends pas ? Tu t'y attendais. Je vais te tuer. Je vais longuement te tuer.

    Je vais t'arracher la gorge et avaler ton coeur.

    Agenouillée près de toi. Tenir ton menton, encore une fois.

    "Tu n'aurais jamais dû faire ça."

    Tes lèves, de nouveau, imbriquées aux miennes. Me relever, me séparer de toi. Quelques pas en arrière. Sensualité. Mes hanches qui se balancent. Je retire jean et tunique, dévoilant devant toi, un trésor de tissus fin, rouge et noir transparent. Pour toi, rien que pour toi. Le plus beau cadeau qu'une femme puisse offrir.

    C'est son corps.

    Je ne prononce pas un mot. Face à toi, mon corps mince entouré de l'Aura noire est entièrement à ta portée. Il te suffit de te lever. Uniquement, de te lever. Lève-toi, montre moi. Pitié, montre moi.

    Fais moi découvrir ça. Encore une fois.
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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMar 28 Déc - 23:31

Je profite pleinement de ce baiser. Quand j'entends que je vais mourir, mes lèvres se crispent un peu. Quand elle pose sa main sur ma joue, je sursaute croyant que j'allais recevoir une gifle. Je souris, content de ne plus en avoir, je me serre contre elle... En recevant une gifle, cette fois je décolle et me cogne contre le mur avant de rater rire au sol. Je la regarde une main sur ma joue, je recule jusqu'à buter les escaliers quand elle s'accroupir. Elle est folle cette nana! Autant elle pouvait être douce que violente! Une vraie bombe à retardement! Je la regarde se déshabiller en ouvrant la bouche, une main sur ma joue. Pardon? Je comprends rien à ce qu'elle dit cette singles! Je n'aurais jamais dû faire sa mais je dois lui faire redécouvrir sa encore une fois! Il faut que je parte vite! Je me lève maladroitement en remettant mon sac, maintenant vide car toutes les grenouilles sont parties. Je recule en la regardant, même si l'envie me brûlait au fond du pantalon... Je recule doucement toujours en la regardant mais trébuche sur les marches, tout en haut. J'étais plus haut qu'elle, mais, je glisse et dévale les escaliers sur le coccyx, je tombe les jambes écartées, la jambe d'Enora entre les miennes. Je lève les yeux pour la regarder, toujours la bouche ouverte. J'apercevais juste ses yeux le reste s'était sont entre cuisses, son bas-ventre son ventre et principalement sa poitrine. Je recule brusquement et me relève en la regardant dans les yeux mes mains devant moi,.

-Je...Je pense qu'on devraient en restait là, rhabille toi...
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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMer 29 Déc - 19:44



    Regarde. Touche. Ressens. Un corps dans un autre. Un animal. Un divin animal. Une divine comédie. Ton corps plaqué comme autre dimension. J'ai déjà vécu ça. Toi, qui est réveillée mais qui ne te souviens de rien. Découvre à nouveau. Découvre. Et goûte au toucher. Aux caresses. Car rien n'est plus important. Rien n'est plus beau. Rien n'est plus touchant. Rien. Le plus beau cadeau qu'une femme puisse offrir à un homme, c'est son corps, Aura. Aura, rappelle toi.
    Et découvre. Encore une fois.

    Tu es accroché de ton regard sur mon corps, comme un aimant. Rien n'est plus beau, qu'un corps pâle entouré d'un voile de désir aussi fin que de l'eau. Elle est belle, Enora, tu ne trouves pas ? Son corps se balance devant toi tandis que d'une voix timide tu réclames de stopper court à ton supplice. Tu ne connais pas cette sensation, pourtant moi j'ai le sentiment de l'avoir déjà vécue. Deux fois. Avec douceur, ou avec violence. Mes yeux pales te fixent, et te trouvent bien trop vêtu. Non, vraiment. La fleur sur la main. Mon corps si violent se fait doux à ton seul regard. Tu m'as tenu tête, tu as cherché à me battre. Comme d'habitude j'ai gagné. Et voici la coupe de ma victoire, sur toi. Laisse moi gagner, encore. Gagner contre toi. Tu veux que je me revêtisse ? Non, mon bel. Je ne vais qu'en enlever en peu plus, encore. Tu trébuches, tombes, te rattrapes, faible jeune personne que tu es. Tu crois m'avoir ? Non, tu te trompes. Regarde. Encore un peu plus près. Sors toi de là, sors toi de la tête. Sors toi ça de la tête. Ecoutes seulement le bruit de ma respiration. Saccadée. J'ai peur, mais je continue. Je te vois, là, au sol, me regardant avec des yeux si grands. Si tu savais comme c'est flatteur, pour un corps aussi maigre et longiligne que le mien. Pas de formes. Devant ces escaliers, tu sens cette sensation comme si elle te collait à la peau. Je sais que tu en veux plus. Je sais que tu veux en voir. Je sais que tu veux savoir, que tu veux découvrir. Oublie ta mère un instant, laisse toi bercer par le calme et la beauté. Laisse toi enivrer. Laisse toi aller aux choses nouvelles. Laisse toi dévorer par un feu ardent. Laisse toi absorber par le fil de mon corps, laisse toi envahir par l'instinct animal. Mange moi dévore moi. Je ne réclame que cela. Tout mon corps le réclame, bouillonnant d'un besoin de luxure que je ne me reconnais pas. Je ne me reconnais pas, non. Confrontée à ton air candide et apeuré par l'inconnu. Touche moi, goûte moi. Touche. Sens. Ressens. Profite. C'est sans doute la première et la dernière fois. Ne le sais tu pas ? Progresser, avancer. Tu ne m'inspire rien d'autre qu'une envie brutale qui s'expirera lorsque le travail sera fait. Profite une dernière fois, avant que ta chute te laisse tomber au fond du trou. Ne me donne pas d'ordres. Je ne les écouterai pas. Tu me demande de me revêtir. Soit. Plus tard, mon jeune garçon, plus tard. Tu découvriras de quoi je suis capable, plus tard. Tu découvriras. Avec moi. Allonge toi, ne bouge pas, laisse moi faire. Je vais te montrer, je vais te prouver. Enfant. Nous sommes des enfants.
    Je t'aime.

    Je m'avance, m'agenouille. Dépose sur tes lèvres un baiser d'une douceur inégalable. Me penche vers toi, embrasse tes lèvres. Les pose délicatement sur les miennes. Ma main qui caresse ton cou, frôle ton corps, brûlante de désir et d"émotions. J'ai envie. Si envie. Un baiser plus profond, t'allonge sur le sol dur, près des escaliers. Attrape tes mains et les pose sur mes hanches. Ta respiration se fait difficile. Ce n'est plus l'appel du sang. C'est l'appel de la chair. Donne moi la tienne, et je la dévorerai. Doucement, lentement, tendrement. Délicatement. Et pour l'heure, mon baiser se fait plus long, plus tendres, mes lèvres frôlant les tiennes, en aprofondissement. Un avant-goût, mon bel. Montre moi de quoi tu es capable, je te ferai voir des arcs-en ciel. Je te montrerai. Je vais te montrer. Les mains retirent ce morceau de tissus inutile, brûlé. Ma peau est chaude, la sens-tu ? Le vois-tu ? Tu n'as plus de chemise. Vas-tu m'arrêter ? Un corps contre un autre, se jettent dans une étreinte non dissimulée. La beauté à l'état pure, un charme qui ne peut et ne pourra jamais s'effacer. Mes cheveux glissent le long de ton dos, avec une ardeur que tu ne te reconnais pas. Et soudain, je me souviens. De toi, Fushi. Mon père. De ce moment. Vécu par ma mère.


    Mes bras dans les tiens, une transe délicieuse. Je suis dans tes bras, là, aucune décision prise à la légère. Calmement ou pas. Je suis ici depuis combien de temps ? Il est deux heures du matin. Ce n'est pas mon lit, c'est tout ce que je peux affirmer. Des draps fins mais doux, d'une noirceur d'encre. Quelque chose de divin, un parfum endiablé de plaisir et de sensualité, la volupté à toute épreuve. Cheveux roux détachés, emplis d'un délice éteint et coupé. La pièce sent l'amour. Les rideaux tirés, seule la lumière d'une bougie sur la table de nuit éclaire la douceur du moment. Un instant de calme dans ce monde de fous. Ton visage, pâmé et lascif, ton visage aux yeux clairs, tes yeux dans les miens aussi purs que le marbre blanc. La chaleur, dans le ventre. Main contre mon dos, je t'observe, là, au-dessus de toi. Ta barbe mal rasée, ton regard de braise, combatif mais étrangement tendre. Regard de miel dans mes yeux de sable. Je veux continuer de te regarder comme ça, mon amour, je veux t'observer et te détailler, goûter un peu plus les plaisirs de la luxure. Essentiellement voluptueux, ton corps musculeux sous le mien. De ma main fine, je peux toucher ta peau chaude et douce, de ton ventre et de ton torse, galbe de mes hanches contre ton bassin ambigu. Tu es beau, me trouves-tu belle ? Envahie par la luxure, je sens mon corps se cambrer au rythme de ton toucher doux et sensuel. Tes mains caressent avec cette douceur si surprenante de ta part, le dos fin tressé, la raie dorsale prononcée. Entre mes omoplates, la douceur et l'amour. La chaleur de l'instant, intimité tendre. Nudité. Perle de saveur. En cet instant, rien ne compte d'autre. Perles de sueur sur ma poitrine adoucie, je sens ton amour et tes intentions tandis que tes mains caressent, palpent, touchent. Cris, soupirs, chaleur et cheveux contre ta poitrine, je t'aime, je t'aime bordel... Envahie par ce qui ne m'appartient pas. Je t'aime. Définie par un plaisir plus qu'apparent. Je te veux. Définie par la scène de cinéma qui se déroule sous mes yeux. Je t'ai. Enfin dans mon corps le tien, amoureuse sensation. La scène bouge, en mouvement. Je t'aime. Je veux sentir le reste, touche, plus. Changement brusque, tes bras agrippant les miens, un chat touchant une princesse, me lancent violemment contre le matelas. Tes bras puissants m'agrippant, ça ne va donc pas assez vite pour toi ? Toucher tes lèvres à la saveur salée, entendre tes soupirs poussés à voix basses, deux corps humides collés l'un contre l'autre. Je t'aime. le besoin de frôler du bout des doigts cet épiderme lent et lascif, les corps qui bougent en rythme, défaisant l'endroit, les draps rejetés ou au contraire collés ensemble. séparant du tissus les deux êtres amoureusement réunis. Je t'aime. Je te veux. Je t'ai. Et enfin je finis par comprendre. Ultime vision, ultime plaisir. Fushi. Dans tes bras, je me sens revivre. Amoureuse et heureuse, crier, hurler, se débattre devant cette explosion, cette dernière explosion. Le corps tendu dans un dernier étirement, la vie merveilleuse. Je t'aime. Je le sais, et je le comprends. Et je le hurle à ton oreille, les yeux clos dans un dernier sursaut, un dernier frisson. Un dernier instant de ton corps à l'intérieur du mien avant le cri final. Je t'aime. Je t'aime Fushi. Unisson. Tu retombes sur moi, amoureux et éperdu, bouche dans mon cou. Te sentir aussi bien que moi me procure ces sensations toutes nouvelles. Fushi.

    Ce sont les souvenirs de ta mère. Les miens également. Tu me connais si peu, Enora.
    Aura, tais-toi je t'en supplie...

    Un animal au corps blanc embrasse le torse d'un vampire avec une douceur sans nulle pareille. Elle lui réclame caresse et douceur. Elle lui réclame tendresse et attachement. Ses lèvres se posent sur cette peau pâle sans complexe. J'ai envie de toi. Et j'assume.

    "Ne te mens pas à toi-même."

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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeJeu 30 Déc - 16:05

Je la regarde me parler un peu effrayé. Je recule encore et encore jusqu'à buter la première marche des escaliers et me ratatiner encore une fois, au sol. Je la regarde s'approcher. Ses yeux ne me faisaient plus peur... Non ils me donnaient envie... Je la regarde s'accroupir en ayant un mouvement se recule, mais les marches étant là, je n'arrive qu'à me cogner la tête contre celle-ci. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, je sursaute m'attendant plus à une... Gifle, mais je dois dire que ce baiser et des plus esquifs... Je profite de se baiser, répondant fougueusement, avec parfois une telle fougue que nos dents s'entrechoc pour mon plus grand plaisir. Je la sens me caresser délicieusement la nuque en frissonnant... Je la laisse enlever ma chemise, je me livre à elle... Je me découvre des sens que je ne connaisse pas avant... L'envie de la sentir contre moi.... Je resserre volontiers mes bras sur sa taille en l'attirant à moi et pousse un soupir de plaisir en la sentant embrasser mon torse, mes mains remontant sur son dos, mes mains froides frôlant sa peau chaude... Je ferme les yeux et déposent des langoureux baisers sur son cou. Cette sensation toute nouvelle pour moi... Une sensation incomparable... Une sensation unique... Unique et bonne mais à la fois effrayante.... Je dépose timidement des baisers sur son épaule... Elle qui tout à l'heure était si brute... M'avais giflé alors que j'avais posé qu'un simple baiser sur ses lèvres était en train de m'embrasser délicieusement le torse... Elle avait raison, je ne pouvais me mentir à moi-même, même si cette sensation était nouvelle je savais ce que sa signifier... J'avais envie de la voir nue, de la toucher la caresser... La pénétrer doucement, profitant de chaque instant, chaque instant resterait gravé dans ma mémoire. Je remonte entre plus mes bras caressant l'arrête de son dos en remontant, quand j'arrive à sont soutien gorge que je regarde par dessus sont épaule un moment en rougissant. Je ne voyais que l'agrafe...Si je l'enlevais je libérerais deux prisonier de ce tissu... Deux délicieux prisonier que je baiserais avec envie et avec fougue... Mais je dois avouer que j'étais encore un peu craintif... Quoi de plus normale? Une baise que je lui ai offerte, elle m'a caressé la joue avant de m'y décoller une gifle... Une vraie bombe à retardement je vous dis! Oserais-je lui enlever? Lui dégrafer?... Oui je vais lui enlever, ne pouvant résister une minute de plus à ses délicieux baisers sur mon torse blanc. Je lève un peut la tête pour voir mes gestes et, après quelque minute j'arrive enfin à lui enlever le soutien-gorge. Pas facile la mission! Il devrait mettre un scratch au lieu de truc complexe! Je regarde le soutien gorge glisser au sol. Elle avait le dos maintenant nue, et la poitrine à ma vue... Même si je n'osais pas regarder, j'avais les yeux rivés sur mes mains qui venaient d'enlever son soutien-gorge. Je recule un peu pour regardent ce que je venais de libérer. Je pousse un petit "Saou" dans un souffle et la regarde... Je ne connaissais même pas son nom!


-C'est.... Tu penses pas qu'on devraient se connaître un peut plus avant de.... De ce livrer au joies de l'amour?
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Enora Metsugo
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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMar 25 Jan - 17:34


    Une respiration. Deux respirations. Trois respirations.

    L'impression d'être tombée au fond de l'eau, et de remonter aussitôt. Elle menait une vie sans véritablement d'importance, elle menait une vie de petite enfant sage, perdue dans une région bordée de campagnes et de petites villes. Elle vivait une vie sans histoire, dans un village perdu et oublié, dans un endroit d'où elle n'a jamais voulu s'évader. C'était là bas, sa maison. C'était là bas, qu'elle vivait et là-bas qu'elle avait ses attaches, son bonheur, sa famille. Déroutée. Sept ans. Elle la perdit. Aussi rapidement que tombe une goutte d'eau, elle mourut, sans rien laisser à cette enfant qui n'a jamais rien demandé d'autre que de rester toute sa vie auprès d'elle. Et tout commença. Punitions, cris, mesquinerie. Qu'ésperait-elle ? Remonter la pente, enfin. Remonter la pente, trouver sa place, trouver ce qui la rendrait réellement heureuse, la ferait nager dans le bonheur le plus total. Enfant. Le soir, allongée sous sa couette, elle observait ses peluches, blottie dans la lumière de sa veilleuse. Elle regardait par la fenêtre, apercevait la lune. Elle apercevait quelques lueurs, calmes et détendues, elle observait les nuages. Elle savait que tout ceci aurait un jour une fin. Que tout était voué à un échec final. Elle n'espérait qu'une chose, blottie dans la chaleur de ses draps, la douceur de son oreiller qu'elle serrait, avec autant de force que d'espérance. Que quelqu'un, un jour, vienne la délivrer de ce supplice, que quelqu'un, cesserait de la regarder comme un monstre, mais plutôt comme une femme, une vraie. La femme que l'autre voudrait. Elle pensa d'abord : n'importe qui. Je prendrai celui qui m'aimera, peu importe si je l'aime ou non. Vaincue par la peur, elle en eut un, deux, trois. Elle les quitta, terrorisée par ce que pouvait être l'amour. Elle partit, ne laissa jamais de trace, pour chacun d'entre eux. Elle ne voulait plus les voir, seule leur présence la rebutait. Elle ne voulait pas. Ils avaient été trop vite. Ils ne pouvaient pas la délivrer. Trop fous, sans doute, trop stupides et trop oubliés. Et puis. Quatorze ans. Nouvelle vision des choses, nouvelles pensées. Lycée, rencontres. Lui. Jeune homme blond, quelques mètres de plus qu'elle, gêné, timide. Un jeune homme qui finit un jour par lui hurler son amour à travers des métodes multiples. Un jeune homme, avec qui elle resta, longtemps, trop longtemps. Avant que tout commence. Pleurs, cris, crises, tromperies, pardon... un cercle vicieux de la mesquinerie et de la cruauté. Il se moquait d'elle, mais envenimée par le bonheur, le besoin d'être auprès de quelqu'un, elle ne voulait rien voir. Elle était trop jeune, trop inconsciente. Trop folle. Cigarette, tabac. Alcool. Dix sept ans. Faculté, révolte. Se libérer de ses chaines, enfin. Avant de se souvenir. Se souvenir de lui...

    Lui. Courageux. Un homme, un véritable homme. Lui, quelqu'un qui avait enduré bien plus de peines qu'elle, qui avait vécu tel un homme avant qu'elle ne soit capable de lire un ouvrage. Il savait. Elle savait aussi. Ils ne se sont jamais rien dit, mais le silence était plus long que les mots. Ils se connaissaient depuis un an, ne s'étaient jamais vus. Ils se connaissaient si bien, l'un de l'autre, parlaient, encore et encore, matin, midi et soir, la nuit parfois, sans doute. Il partagea ses peines, tenta de sécher ses larmes. Il fut là lors des matins durs, fut son compagnon de souffrance. Il en avait vu. Il en vivait peut-être encore. Pour l'heure, elle n'y pensait pas trop. Elle ne faisait pas attention. L'autre, toujours dans son esprit. Elle n'attendait que ton appel, qui n'est jamais venu. Puis, lorsquelle se libéra. Enfin, une nouvelle poussée vers l'avenir. Ils avouèrent tous les deux. Depuis un an. Depuis cette rencontre. Cette attirance mutuelle, ce besoin de voir l'autre heureux, cette envie si puissante de toucher le soleil du bout des doigts. De sentir son contact si doux, ses mots si tendres, son besoin de la voir, de la toucher, de la caresser, la sentir près de lui. Elle ne comprit pas tout de suite. Ils se donnèrent rendez-vous, elle pensa qu'une journée suffirait. Mais finalement, une journée est-elle toujours suffisante ? Elle crut ne pas être capable, mais lorsqu'elle se réfugia au creux de ses bras, elle oublia tout. Les yeux clos, elle n'entendit plus rien que son coeur, ne sentit plus rien que son odeur. Cet après midi là. Les pieds endoloris par une marche trop longue. Les poumons abîmés par la fumée de la cigarette. L'air vicié par l'inconscience. Ils étaient là, près de l'eau, dans les bras l'un de l'autre, et plus rien ne comptait. Lorsqu'elle se releva, lentement, elle songea à l'après. Pourrait-elle supporter son absence ? Elle l'avait toujours attendu. Elle croyait que l'autre serait le bon, mais elle s'était trompée sur toute la ligne. Comment avait-elle pu être si aveugle ? Le coeur battant à la chamade, les tremblements envahissant son corps, comme des miliers de fibres incandescentes. Elle revivait, elle le savait. Elle l'avait enfin trouvé, celui qu'elle cherchait lors des nuits trop sombres. Elle le sut, lorsque sa main frôla la sienne. Elle le sut, lorsqu'il attrapa son bras, pour calmer ses tremblements. Elle le sut, lorsque son visage atteignit son cou et s'imprégnit de ce souvenir, de cette odeur, comme si il n'y avait que cela qui comptait. Pour elle, c'était la délivrance. Pour lui, elle l'ignorait. Jusqu'à ce soir, ce soir où elle sent les larmes couler de ses yeux en un flot de bonheur inespéré. Elle a lu, elle a compris. Elle a lu, elle ne pourra jamais changer d'avis. Il l'a voulue. Elle l'a voulu. Ils ont toujours eu cet espoir, nourri ce besoin. Se revoir, encore une fois. Poser les yeux dans les siens. Et déposer sur ses lèvres d'homme, la fleur d'un baiser.

    Elle essuie ses larmes, et ses doigts courent sur le clavier. Elle l'aime, c'est une certitude. Elle n'aimera plus jamais autant, ni de la même manière. Elle n'aimera que lui, pour l'éternité. Son seul besoin ? Il est simple, si simple. Son rêve ? Si étrange. Si passif.

    Te revoir. Encore une fois.

    A demi nue. Tu es à demi nue. Tu es simplement à demi nue. Il a retiré ce qui te gênait. Entreprenant, pas vrai ? Je me sens légèrement triomphante. Plus que triomphante, sans doute. Un bonheur que je ne peux pas laisser faire, que je ne peux pas laisser avoir. Je ne peux pas supporter tes mains sur ma peau. Laisse moi diriger. Un baiser sur tes lèvres, un dernier, encore un. Un doux et tendre baiser. Un baiser, encore une fois, comme celui que tu m'as offert, et qui t'a valu une menace de mort. Mais finalement ? Finalement rien. Aura brûle de colère et de désir à la fois. Comme tu pouvais le croire, comme tu pouvais le savoir. Il n'y a pas pire avenir que la mort. Il n'y a pas pire souffrance. Il n'y avait pas pire douleur. Il n'y a pas de solution. Tu m'embrasses. Me touche. Tu touches ma peau, mon corps, comme un objet précieux. Ne fais qu'augmenter ma puissante envie. Une envie charnelle que je ne me reconnais pas. Mais tu t'arrêtes. ça y est, tu recommences. J'approche encore une fois mon visage du tien, avec un calme que je ne me reconnais pas. Et parle une dernière fois. Si tu ne te donnes pas à moi je te tuerai. Tu m'as bien comprise ?

    "Enora Metsugo. Fille de Hebi Mokona, Fushi Metsugo, et demi-soeur d'Izumi Metsugo. Satisfait ?"

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Robin Ground

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MessageSujet: Re: deux sécheurs [pv Enora] \!/ hot /!\   deux sécheurs   [pv Enora] \!/ hot /!\ Icon_minitimeMer 2 Fév - 18:38

Je la regarde, une femme...Une jeune fille....Une démone aux coeur froid! Sont près est glace sa mère est neige..Sont coeur est donc glace. Pourquoi donc me mentir à moi même? Je l'aime...Plus que ma mère oh oui plus que ma mère, rate d'égout qui m'as abandonner comme rien..Je l'aime...Je l'aime tant que je la déteste....Je la déteste si peut que je l'aime...Ainsi est fait ses sentiments, l'amour la haine, la haine apporte l'amour! Pourquoi faire si compliquer alors qu'on peut faire si simple? Pourquoi avoir crée l'amour, se sentiment qui nous rend si faible? L'amour est faible, la haine est fort...Mais parfois la haine est si faible devant l'amour.Le jour est plus faible que la nuit, mais parfois la nuit est si faible que le jour entre dans mon coeur et le réchauffe. C'est donc sa l'amour? C'est bon...C'est dégoutant écoeurant! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer? Pourquoi travailler dur pour *, les études finit travailler encore plus comme un forcenée? Pourquoi je l'aime? Je fait compliquer...Je suis compliquer...Pourquoi je l'aime? Car j'ai besoins d'amour...Tout homme a besoins d'amour...Toute femme a besoins d'amour...J'ai besoins d'amour, elle en a besoins aussi. Mon amour est vivant sans l'être, elle me croit ou pas? C'est sa le doute? J'ai déjà douter..Pourquoi me faire si mal? Pourquoi me faire frisonner avec ses douces lèvres froide? J'ai envie d'aimer et d'être aimer... Je sais qu'elle ne pourrais pas remplacer l'amour de ma mère perdu, mais je m'en fiche, une fausse mère...Une ****...Oui..Voilà....Tout a l'heure elle m'a ris au nez...Chupacabra de mes cauchemarde...Femme de mes rêve....Femme? Je divague? La douce divagation que prodigue l'amour est si douloureux? Douloureux ou bon? Je ne sais plus! Pourquoi vivre? Je ne sais même pas si je vis...Mon coeur ne bat que pour celle qui est en train de me baiser le torse.. Elle...Sa peau de satin, ses yeux blanc sans vie..Pourtant débordante de jeunesse et de vie. C'est sa la vie, c'est sa l'amour. Ne vivre que dans les qualité de l'autre sans voir ses défauts...Mais alors pourquoi je voie le siens? Je le voie vraiment? Je ne sais pas, faire frémir sont partenaire est un défaut? Ou une qualité. Je me laisse donc faire en frémissant de tout mon être, caressant sont dos nue, sans obstacle.L'arrête de sont dos si fin et si doux..si Droit....Je regarde sa culotte..Oserais-je enlever la dernière part de nuditer en elle?


"Enora Metsugo. Fille de Hebi Mokona, Fushi Metsugo, et demi-soeur d'Izumi Metsugo. Satisfait ?"

Je sursaute...Sa tombe comme une sentance...J'ouvre grand les yeux, m'habituant a ses baisers..Je murmure des petits "non" puis la pousse doucement et me relève, torse nue, secouant la tête. NOn! non pas elle! Pas celle qui me fait vivre! Soeur de cette vipère? Soeur d'une! d'une femme sans coeur. Je la regarde...Ses yeux...Froid...Vide..Je me cache le visage, ne me regarde pas! Moi si honteux! Mon coeur bat pour ma tante...[/b][b]

-Non...Tu es ma tante... Non:! dit moi que tu n'es pas sa soeur! dit le moi!
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