souvenir et retrouvailles[PV Sharonne]]

Non Sirius, par pitiés arêtes , tu me fais mal, je t'en pris.... NON!

Je pleurs, je cris, j'appelle au secours mais personne ne m'entend. Je le supplie encore et encore, sans arrêts, je le supplies, je l'implore de me laisser mourir, de me tuer, d'arrêter, j'implore sa pitié, je n'arrive pas à le haïr, l'amour n'est pas raisonnable, il ne l'a jamais été, il n'est que rêve et cauchemars, illusions et désillusions, de joies de peines, c'est fou, déraisonnable, invraisemblable, car comment peut-on ne pas haïr son bourreau si ce n'est qu'en l'aimant?

_Vois mon amant, j'ai ici du poison...

Le liquide approche de mes lèvres, il coule dans ma bouche, dévale mon tube tube digestif comme un feu liquide, je hurle, ou du moins, je veux hurler, les sons se refusent à mes lèvres, les yeux révulsé, je gît par terre, la poitrine remué de soubresauts, les poumons déchirés par ces cris refoulé, le corps en feu, la douleur toujours encore, un murmure s'échappe de mes lèvres, des mots qui paraissent fou:

_Je t'aime...

Il me regarde, attendris, un sourire doux sur le lèvres, il m'embrasse doucement, mon sang se mêlant à ce baiser il me caresse, se met nu, s'approche de moi, me fait l'amour. Puis il recommence a me torturer, se rependant d'excuse a chacun de mes gestes, me disant que c'est pour mon bien, que je le mérite, que je n'avais pas la droit de l'aimer, la douleur toujours, mais par delà la peine, par delà la douleur, par delà la peur, par delà la torture, par delà les sentiments, par delà les sensations, il y a moi, il y a toi, il y a l'amour, fou, incroyable mais bien là pourtant, une onde de douceur, un havre un refuge, quand il n'y a que la peine...

Ses yeux me frôlent et le trou noir revient
Au bord des larmes, j'hésite à retomber
Dans le bleu de ses yeux
Englouti sous des vagues de chagrin 
Un coffre au trésor, aux merveilles
Ma découverte...

Île d'amour, île de souffrance
Mon cœur a échoué
Son sourire diabolique, le seul guide
Après tempête et bon vent
Je me suis réveillée à ses côtés
Ile a chaviré...

Il n'est que la muse de mes soupirs

Bel inconnu d'hier
Amoureux éphémère
Poésie à naufrages
Torturant toutes mes pages
Inondation de chagrin
Stupidité du lendemain
Terroriste de l'amour
Embarqué à son tour...

Comment est-ce possible d'aimer la douleur, comment est-ce possible d'aimer la folie, comment est-ce possible de l'aimer lui? Ne puis pas la vaincre, me libéré enfin? Serais-je a jamais aliéné a sa folie, emprisonné a sa perversité? Comment? Comment? Comment... Comment oublié mon cœur? Comment faire mourir la passion, mettre fin à mon délire? Le destin, la vie ne s'acharne pas, non, je me jette seul dans les ténèbres, je me jette seul dans ses bras? Je veux m'échappe.... Mais je peux pas, par ce que je l'aime, fou oui, je suis fou, malade, débile, glauque, pervers peut-être, mais je suis surtout malgré tout, en amour.

Le sens de l'existence
Est-il si difficile à trouver, 
Qu'il nous faille sans cesse le rechercher
A en perdre patience.
Existe t'il vraiment?
Ou est-ce pour nous faire vivre
Qu'il nous faille croire seulement
A nous en rendre ivre, 
Ivre de savoir
Au point de nous conduire au désespoir, 
Désespérés de ne trouver de sens, 
*A notre existence.
Moi je les trouver dans la douleur
moi je l'ai trouver
dans la peine
moi je l'ai trouver
dans ces yeux
moi je l'ai trouver....

Quand je pense a tous ce qu'il me fait, la seul chose que je ressens c'est se la compréhension et du pardon... Je dois trouver , je dois trouver OUI! L'Irréel quelque minute juste, pour me ressourcé, pour savoir ce que c'est d'être sans lui, oui, la solution est là un échappatoire, un porte de secours...

Les soleils se lèvent sur les montagnes, il pleurent la lumière comme il pleut le bonheur, je respire libre, enfin, le temps passe, les aventures se multiplient mais la rencontre Elle, Sharon, elle apprend qui je suis et d'où je viens, elle passe, elle traversa avec moi, elle me sauve...

Le matin se lève, quelques année plus tard, dans la Géhenne, et là le destin joue une autre carte, aurais-je jamais pensé la revoir un jour? Cette petite qui m'a tant aimé et que j'ai tant aimé.

Le destin est un beau salaud, je dois dire, si tant est qu'il est un destin... La notion de destin taraude tous les esprits, un jour ou l'autre. Que l'on dise : "venez découvrir votre avenir" et tout le monde se passionne. Mais s'il y a destin, cela signifie que des événements ne manqueront pas d'arriver, quoi que nous fassions. Cela veut dire que notre pouvoir d'action sur notre propre vie est limité, que nous sommes impuissants face à certains événements ! Où donc est notre liberté ? Suis-je maître ou non de mes choix de vie ? Ces questions importantes ont une infinité de conséquences dans notre vie de tous les jours. Chacun(e) d'entre nous vit selon ce qu'il croit. Notre conception de la vie sous-tend nos choix et nos comportements.
De façon sûre, il y a un événement dont nous ne pouvons empêcher l'arrivée. C'est un événement universel, auquel nous sommes tous destinés : la mort. Personne ne peut y échapper. Dès notre naissance, le destin fatal se met en marche et nous achemine vers l'instant inéluctable. Biologiquement, nous le savons maintenant, nos cellules sont programmées pour mourir. Dès notre conception, le compte à rebours commence !
La mort : événement fondamental de notre vie, qui va orienter tous nos choix et nos croyances. Ce destin funeste pèse sur nous et fait naître en nous la peur. C'est une peur diffuse, pas forcément consciente, mais qui constitue le fond affectif de notre être. Que survienne un danger et c'est elle qui nous gouverne. Un rien et l'on se sent exposé, en péril, insécurisé. Notre liberté est une liberté de "mortel".

Tout ça pour dire, que le destin, ou rien, ou juste le hasard, nous as réunis se pale matin d'hiver dans cette volière et que surpris en arrivant j'ai prononcé ces mots

_Sharon? C'est vraiment toi?