Prologue [Intrigue]

Messages : 2 Date d'inscription : 09/12/2010

L'air est froid, l'ambiance maussade. Le vent balaye aléatoirement et doucereusement les fines particules de poussières qui peuplent l'endroit. Petit à petit le vent augmente, déclenchant des rafales et des petites tornades. Il fait nuit, il est tard. Il fais chaud, il fait toujours chaud ici de toute façon. L'ambiance s'anime légèrement, une personne à l'allure endormie s'approche lentement. Semble hésiter mais fini par s'assoir sur un morceau de roche. Ses cheveux bougent au rythme du vent, il attend. Plusieurs minutes passent, l'homme semble être endormi. Deux autres hommes arrivent à présent, l'air bien plus réveillés que le premier. Ils ne s'aperçoivent pas de suite, et donc chacun appuyé sur un morceau de roche différents semblaient s'attendre les uns les autres sans conscience qu'ils se trouvaient à moins de trois mètres d'écart. Le vent souffle de plus en plus fort, les deux nouveaux venus semblent chuchoter alors que le troisième s'est réellement endormi, il vacilla pendant un instant puis le vent eut raison de lui. Il tomba la tête la première sur le sol, puis poussa une sorte de cri. Cela rameuta les deux autres, qui semblaient vaguement déçus en voyant le visage, toujours à terre, du premier homme. Ils l'observèrent pendant un court instant avant de prendre la parole assez agressivement.

- Sleyp, qu'est-ce que tu fous là?
Le dénommé Sleyp, qui semblait à présent trouver le sol très confortable.
- Seyleen m'a demand(Baille)é de la remplacer ce soir.
Le troisième homme semblait plus commode et se contenta de répondre simplement.
- Ça va pas le faire... Elle t'a mis au courant de la situation de ce soir?
- Ben oui...
- Tout vas bien alors...
Le ton qu'avais utilisé le dernier sentait clairement l'ironie.
- Loki, ou est Seyleen?
- J'ai une tête à être sa mère, June?
- Oublie ça...
Le dénommé Sleyp, qui s'était relevé, pris timidement la parole.
- On m'a dis de vous dire qu'elle serait pas là, je sais pas pourquoi.
- Joyeux... Bien, si personne n'a rien à ajouter, je propose qu'on y aille.
- Du calme, on va tout revoir une dernière fois.
Les deux autres répondirent avec une coordination peu commune.
- La barbe...
- La barbe...

Ils se mirent en cercle et entamèrent une longue conversation. Suite de laquelle les trois hommes semblaient être impatients. Ils se tapèrent dans les mains, puis commencèrent un court trajet vers une sorte grotte faite par des racines d'arbres. Chaque homme semblait hésiter légèrement puis chacun son tour entrèrent dans la "grotte". Fait assez improbable, ils avaient quittés la dimension actuelle et semblaient à présent se trouver en lisière de forêt, à coté duquel se trouvait un immense château. Chacun savait parfaitement ce qu'il avait à faire. Ils se séparèrent et partirent chacun dans une direction différente, l'un deux avançait vers le parc, le deuxième se déplaçait lentement vers ce qui ressemblait à un amas de pierre brisée qui devait auparavant ressembler à un amphithéâtre, le troisième quand à lui se dirigeait vers la grande porte.

[Loki]
L'alarme avait retenti quand celui-ci enfonça violemment la dite porte. Toute l'académie s'illumina, les élèves en fougues sortaient de leur chambres encore en pyjama. Il était entré et courrais vers les escaliers, électrocutait les personnes se trouvant sur son passage. Il continua sa course jusqu'au deuxième étage, puis il s'arrêta brutalement, à la vue d'une jeune étudiante. Il eu un sourire malsain puis lui adressa la parole.

- Saluut toi, comment tu t'appelles?
- Enora...

[Sleyp]
Le deuxième homme s'était introduit par la porte sud, marchait doucement dans le rez-de-chaussée, personne ne semblait faire attention à lui dans la panique, cela semblait le vexer un peu. Il ouvrit grand la bouche et s'apprêta à morde une jeune fille qui passait à coté de lui, mais fut brutalement interrompu par un autre étudiant qui courrait et qui pris soin de lui mettre un coup d'épaule assez violent. Il avait traversé une porte, sur laquelle une croix rouge était dessinée auparavant. Se releva tant bien que mal et s'apprêta à partir quand une voix un peu rauque se fit entendre plus loin, derrière un rideau.

- Qui est la??
Sleyp hésitait un peu puis décida d'aller voir d'où venait cette voix étrange, il avança puis s'arrêta aussi brusquement que si il avait heurté un mur. Un démon à l'allure bestiale était allongée sur un lit, l'air vraiment peu commode.

[June]
Celui-ci était plus discret et pénétra dans le château directement par l'amphitêatre, en effet peu difficile car tout son mur sud n'était plus. Il monta les étages par les divers seconds escaliers qui se trouvaient dans le château, il semblait plus intelligent, il ne s'était pas fait remarquer. Il était au premier, et son visage avait changé quand il vu un homme, ce qui apparemment, semblait le rendre très heureux. Il sourit d'une façon presque bestiale. Puis il cria aussi fort qu'il le pouvait avant de charger en direction de l'homme.

- TWISTEEEEEEEEEEEEEEED

Si il y'a bien deux choses qu'il ne fait jamais faire avec un démon Kinkerash, c'est déjà d'empiéter sur son domaine, et en prime, le réveiller pour de mauvaises intentions....et c'est encore pire lorsque le démon se réveille d'un de ses habituels cauchemars.

Spirales étherique, visions de sang, et destruction, sont le leitmotiv quotidien de ces visions qu'il n'expliquait jamais, et se réveillait toujours en hurlant en pleine nuit, réveillant par ailleurs l'ensemble des gens du château, ce qui avait poussé Twisted à le transférer dans une autre aile, à la fois de son propre chef, et aussi sur le demande de son nouvel "employé", qui semblait tout aussi gêné de ce que ses crises pouvaient provoquer.
Sur le coup, la bête noire venait de se réveiller, le regard empli de peur et de folie, comme si ce qu'il venait de voir dans son rêve l'avait terrorisé....Et ne vous y' trompez pas, car il l'était, même si il se reprenait à assez vite.
Ce fut ensuite son air des plus surpris lorsqu'une espèce de demi-portion se tenait en face de lui, visiblement aussi surpris que lui.

"T'est qui, demi-portion??"
"Oh..Heu.....Je donne pas mon nom à un mort."

Musique de combat: Deimos vs Sleyp Sanders

Là, c'était trop. Ce petit con venait de faire sonner la cloche du combat, à sa manière, et il allait vite s'en mordre les doigts, alors que Deimos le chargea délibérément, avant de se volatiliser....Son jeune adversaire pouvait seulement sentir comme un léger courant d'air qui l'effleura, et ne comprit trop tard ce qui venait de se passer. Essayant de se retourner, il vit le démon lui balancer un revers de la patte droite en plein visage, en y' mettant les formes, ce qui l'envoya s'écraser contre un des murs de la chambre, sans lui laisser le temps de toucher le sol, qu'il était déjà sur lui, l'attrapant par la gorge, de sa patte gauche, et enchainant les coups de la droite. 4 coups seulement, et déjà, le démon changeait de tactique, pour l'envoyer avec violence contre une des portes de la salle, qui fut détruite par l'impact du choc.....Oh non, cela ne l'avait pas tué, et ce fut confirmé lorsque la cible se releva, faisant face à un démon armé de ses griffes, présent dans l'autre pièce. Cela fit rire au éclats le jeune homme, constatant que l'embrasure de la porte était trop petite.
A coup sur, il se crut en sécurité, et se moqua presque de lui en le pointant du doigt....Ce fut là sa deuxième erreur, car le démon chargea tout de même, fonçant vers le mur entourant l'embrasure, déjà fragilisé par le 1er impact.
Qui était il?? C'était une bonne question, qu'il lui poserait, une fois la leçon donnée....et si il était toujours en vie, car en général.......le démon ne laissait aucune de ses proies en vie, et c'est ce que le jeune homme allait vite comprendre, lorsque l'embrasure et le contour du passage, explosèrent en une volée de poussière et de briques, sous l'impact de la charge du démon, qui attrapa de nouveau le jeune homme par le coup, sans s'arrêter et fonçant vers une des fenêtres, avant de la traverser avec lui, atterrissant avec violence dans ce qui pourrait entre la cours du château....Au passage, il en profita pour balancer à nouveau le jeune homme dans le décor, bien que cette fois, il fut amorti en partie par l'herbe.

"ALLEZ, LEVE TOI. CA COMMENCE A PEINE, PETIT MERDEUX."

Ce petit gars avait tout de même de la ressource, car il se releva, sans vraiment être gêné par ce qu'il venait de subir, presque souriant à l'idée de se battre, malgré la blessure visible à la tête. Dans un sens, ils étaient à égalité, car le monstre félin souffrait toujours du coup de couteau qu'il avait subi, il y'a peu, bien qu'il ne laissa rien transparaitre.
Deimos pouvait en tout cas compter une nouvelle blessure par arme blanche, au vue de la lame qui vint se planter à sa jambe droite, lui extirpant presque un grognement insatisfait, sous le sourire moqueur de son adversaire, tandis qu'il extirpa l'arme pour la relancer avec force, dans le but avoué de le tuer......Cible raté, car......

"Tu crois pas si bien dire, sac à puce."
"Mais qu'est ce que.???"

Ce fut au tour de Deimos d'aller s'écraser dans le décor, alors qu'il sentait une violente impulsion dans son dos, un coup qui le fit décoller du sol pour l'envoyer s'écraser contre un des murets de la zone. Se relevant tant bien que mal, il put voir le jeune homme se rapprocher dangereusement de lui....voire, bien trop dangereusement car il fut sur lui en moins de 2 secondes.....comme si il possédait le même pouvoir que le félin. Mais contrairement à certains, il ne perdit pas de temps à un long monologue, et se contenta d'essayer de frapper le fauve, qui esquiva par un saut en arriere, réatterissant lourdement sur ses pattes.

"Ok......Là, c'est mieux."

Pas de temps à perdre, car, poussant un cri inhumain, résonnant dans l'ensemble de la proprieté, le fauve se releva et chargea son adversaire, qui en fit tout autant. Le combat ne faisait que commencer, tandis que les deux adversaires se rentrerent violemment l'un contre l'autre, dans un bruit assourdissant, mettant leurs capacités à l'épreuve.
Le sang du démon bouillonnait, réclamant le prix du sang et de la guerre, souriant presque sadiquement à l'idée de ce qu'il allait lui faire, une fois mis à terre.

Une nouvelle recrue, pas vrai. Une nouvelle vision des choses. Quel temps tardif. Quel ennui. Quelle désillusion. Tu te sens bien ? C’est uniquement ce que tu crois, uniquement ce que tu espères. Pour toi le monde a disparu. Une idée neuve, j’ai besoin d’une idée neuve, de quelque chose de nouveau. Accompagnez moi dans mon idée neuve, proposez moi quoi que ce soit. Trouvez quelque chose de nouveau. Quelque chose de véritablement beau. Je laisse la vérité harasser mon corps. Tout est une vérité vraie. Un talent caché. Elle reste. Elle meurt et revit. Une cuisine sensationnelle. J’en ai marre bordel, je veux sortir de ce merdier. On s’ennuie, ce soir. La nuit m’empêche totalement d’avancer. Une cuisine aux petits oignons. Pour l’heure l’ennui est de mise. Ce soir, il est clair que pour le moment, on s’emmerde. L’angoisse est trop présente, cette phobie grandissante de la nuit qui ne me lâche pas, qui ne me laisse pas. J’ai peur, si peur. J’ai peur de ce qu’il peut m’arriver au cours de la nuit. Et si cette voix prenait possession de moi ? Et si je me faisais envahir par la peur ? Dans mon corps, il faut croire que l’amusement est de mise. Je pense à toi. Je pense à nous. Qu’est ce qui va m’arriver si je m’ennuie ? Je ressens quelque chose d’autre. La gêne est autre chose. Tu t’emmerde. On s’amuse d’un rien, pourtant pour toi, un tout simplement ne suffit pas. Un chat dans tes bras, ronronne à qui mieux mieux, pour qui voudra l’entendre. Allongé lascivement ç l’attente de quelque caresse. Pour l’instant, tu grimpe les escaliers, tu entends cette voix dans ta tête. Tu ne sais pas ce qu’il se passe, mais tu t’en doutes doucement. Tu crois pas si bien dire. Tu ne vas pas comprendre. Tu ne vas pas distinguer le vrai du faux. Gênant, stupide. Le secret est révélé. Alors elle monte les escaliers. Elle ne bouge pas, atteint le deuxième étage. Elle entend des hurlements stridents résonner. Tu entends ses cris et ses paroles, quelques un de ses murmures, ils sont là et ne veulent pas te lâcher. Tu as l’impression d’être en plein dans une peur désastreuse. Sors toi de cette merde Enora, sinon tu ne le pourras plus jamais. Tu ne sauras pas comment t’en sortir, ni pourquoi ‘en sortir. Tout est limité à un amusement latent et stupide. Le devoir t’appelle. Il est temps de ne pas me décevoir. Présent, sortons nous de là. Mais la voix ne veut pas partir. Elle reste et susurre de durs mots. Une vraie bête de somme. Celle qu’Izumi a appelée « Aura ». Aura ne veut pas me lâcher. Chérie, fous moi la paix. Il est temps de changer d’air. Mais la voix ne part pas. Elle ne pars pas encore. La dernière fois avant la chute. La rechute.

Allez chérie. Essaie de te rappeler. Tu ne te souviens pas ? Non ? Mais pourtant je suis celle qui te guidera dans le noir. Celle quui a la mémoire, qui se rappelle de tout. De ces années que tu as vécu avant d’avoir cette enveloppe charnelle. Tu ne t’appelles pas Enora, tu sais. Tu n’as jamais porté ce nom ; Ton nom est bien plus imposant. Elle te l’a dit, notre amie. Elle t’a tout avoué. Mais tu ne veux as l’écouter ? Si, sans doute. Une foie. Une vraie foire. Allez, sors toi de là.

Mais non.

Des cris résonnent dans le noir mais tu ne les entends pas. Il y a un homme qui te regarde avec un air bizarre. Un homme blond, électrodes aux mains. Te demande ton nom et tu réponds avec un calme presque posé. Tu t’amuses à le voir ainsi. Sauf lorsqu’il décide de te montrer qui est le chef. Il est temps de te lancer dans la grande aventure. Ton Aura prend possession de ton corps et agrippe le cou de l’étranger. Sors toi de là. Trouve un autre chemin. Ouvre la bouche et parle. Tu évites l’électricité. Aura. Tu ne t’appelles pas Enora. Tu t’appelles Aura. Et tu parles à l’inconnu, le fixant de tes yeux pâles. Tu ne sais pas qui il est mais tu n’en as rien à foutre. Tu as peur de la nuit, et tu n’aimes pas ce mec. Alors tu ne le lâche pas, approche ton visage tout près du sien. Un sourire tendrement cruel sur tes lèvres d’albâtre. Tout comme tes yeux. Et tu parles. Rien ne t’amuse. Marche ou crève.

« Enora, oui. Seulement vois-tu, là tu m’emmerdes. Tu trouble ma quiétude. Alors t’es gentil. Dégage de là. »

Il est tard, non pas trop en fait. Même si je tombe de sommeil. J'ai trop de travail, besoin de vacances, cocasse non? Il fait sombre et seul ma lampe avec sa lumière ridiculement faible éclaire la tonne de paperasse qui jonche mon bureau. Allez, j'en ai assez. On peut toujours reporter au lendemain ce qui doit être fait le jour même... Non? Je range difficilement toute les feuilles et tout les dossiers dans tout les casiers et armoires ou elles doivent se trouver, avant de les avoir rangées dans leur classeurs respectifs. Je crois que la bureaucratie va vite m'énerver, besoin d'une secrétaire. Une fois que tout eut été rangé, seul une petite envie me reprenais soudainement. Je sortit donc ma boite en bois de mon tiroir, puis l'ouvrit pour en sortir un long cigare cubain. L'allume délicatement. L'odeur délicate et l'arôme délicieux me rappelant un passé pas si lointain ou la vie était tellement plus simple et immuable. Ah doux souvenirs. Je rouvre les yeux. Un lointain bruit, comme un mélange de cri de terreur et de... Pas pressés? C'est dingue ça, je peux jamais fumer mon cubain tranquille? Je décide de m'en ficher, même si je sais que la dernière fois ça à pas été triste. Justement je vois mal comment ça pourrait être pire que deux démons qui tombent d'on ne sait ou et massacrent une partie du château. Enfin bref, le cigare diminue peu à peu, jusqu'à disparaitre dans mon cendrier. Douce euphorie, rien ne faut un bon vieux cigare pour nous réconcilier avec la vie. Je me lève péniblement de mon siège en cuir, envie de dormir. Marche lentement vers la porte, l'emprunte puis sort enfin. Arrivé là je commençait mon périple jusqu'à ma chambre à travers les couloirs de l'académie ( Je dis ça mais en réalité je n'avais fait que deux pas, maximum. ) En plus j'avais maintenant la certitude qu'il y avait bel et bien des cris de terreur qui résonnaient. Je m'arrête. Je vois une silhouette au fond du couloir, qui avait l'air bien mal intentionnée. D'ailleurs pour une raison que j'ignorais, elle hurla mon nom avant de se précipiter tête baissée sur moi. Sans réellement comprendre pourquoi elle m'attaquait, ce n'était pas une raison pour laquelle j'allais me laisser faire. Je sortit mon paquet de carte simple, puis aligna chaque carte de façon à former un petit mur de carte en suspension dans l'air, et de le projeter sur l'ennemi. Trop rapidement pour lui apparemment, il le prit de plein fouet. Le bruit du choc qui s'en suivi fut assez violent. Mais pas aussi violent que vol plané que fit l'ennemi à travers le couloir avant d'aller s'écraser mollement plus loin. Je rappelait mes cartes, qui à présent tournoyaient autour de moi comme une petite tornade.

- Qui t'es toi? Les entrainement au combat c'est ailleurs.

Sa réponse m'en dit long. Je devais vite en finir avec lui avant d'aller aider les autres. En effet, il m'avait fait un monologue sur le pourquoi de sa présence ici avec ses amis, comme si il était tellement certain de me tuer que cela ne changerait rien que je le sache ou non. Quel crétin. Ce qui me dérangeait le plus, c'est qu'il me semblait voir une autre silhouette bouger derrière moi.

Il était assez tard, mais je travaillais assidûment. Kree lui, discutai avec un chouette du coin. Leur bavardage me déconcentrait un peu, mais les formules d'incantation rentraient toutes seules. Apprendre n'est pas très sympa quand tout rentre immédiatement. Soudain, une idée folle me traversa l'esprit. Je me levais d'un coup et alla voir les deux animaux :

"Qui veut faire un cache-cache dans l'Académie ? Vous deux, vous vous cachez et moi je compte jusqu'à 20. C'est équitable non ?"

Romuald (la chouette) et Kree détalèrent tandis que je m'appliquais à compter lentement.Un ou deux sort pourront être mis en pratique avec cet innocent jeu. 15... 16... 17... 18... 19 et 20 ! J'enfilais mes chaussons et mis un gilet par dessus mon pyjama. Un joli pyjama Naf-naf bleu et noir, qui n'allait pas très bien avec mes chaussons Garfield d'ailleurs. Il faudra que je m'achète une nouvelle paire. Je me mis à longer les couloirs, tout en réfléchissant à cet épineux problème :
Pour avoir de nouveaux chaussons, il faut de l'argent. Pour avoir de l'argent, il faut du travail. Et pour avoir un travail, il ne faut pas passer son temps à discuter avec une bestiole capable d'apporter des maladies ! Bon sang, ça va être dur. En attendant, j'observe chaque détail des couloirs en espérant trouver mon rongeur et son copain emplumé. Tiens, cette fenêtre est toujours fermée, d'habitude. J'ouvre celle-ci en grand et trouve Kree en boule sur le rebord.

"J'en ai un. Tu me dois un indice pour trouver Roro"

"Ok mais fais moi rentrer !!! Bon, il est descendus je crois. Au premier, la ou il y a les cours."

J'adore quand Kree me donne un indice, il me mâche les trois quart du travail. Je me laisse glisser sur la rampe jusqu'au palier intéressant. Il y a beaucoup de bruit dans l'établissement, quelqu'un aurait raté ses devoirs ? Ici, une simple erreur peut nous mettre 3 minotaures sur le dos. Bon, j'exagère peut-être un peu, mais quand un vampire et un démon se battent, il vaut mieux être loin. Je repars à l'assaut des couloirs malgré ses bruits étranges. Un peu plus loin devant, je vois M.Fate qui semble discuter avec quelqu'un. Ou plutôt qui l'écoute, car cet homme sort une tirade digne des pièces de Molière. Ce que j'ai compris de ce discours politicien, c'est qu'il souhaitait tuer notre directeur, puis nous en enlevant quelques élèves au passage. Quel beau programme, merci je n'y tiens pas vraiment. En plus, bien caché en haut du rideau se trouvant derrière cet homme, se tenait habilement Romuald. Avez-vous déjà eu cette horrible sensation que tout est contre vous, que les coïncidences se multiplient pour vous embêter exprès ? C'est exactement ce que je ressentais à ce moment. En plus Kree hurla comme jamais :

"TROUVEEEE !" Ce que les autres ont entendus : "COUIIIIIC". Au point ou j'en étais, je siffla deux coups aigus et claqua les dents une fois, ce qu'une chouette traduit environ par " Fais la fête au gars devant !". Ce fut plutôt l'homme qui explosa Roro. Bon sang, n'y a-t-il pas un loup ou un tigre dans les environs ? Parce qu'avec un volatile à moitié déplumé et un rongeur faisant la taille de ma main, j'étais pas en parfaite sécurité. Je m'excusa auprès du directeur :

"Vraiment désolée, je suis pas très efficace en combat. Je peux vous aider quand même ."

J'avais les jambes qui tremblaient, mais je n'allais pas fuir à ce moment. Je suis une mage, au nom de démon s'il vous plaît. Mais l'autre ne semblait pas avoir fini, et me jeta rageusement Roro. Par réflexe, je shoota dans Romuald et le retourna dans la tête de l'envoyeur. Je fus la kickeuse attitrée de l'équipe de football américain de l'orphelinat, je ne vous l'ai pas dit ? Ben maintenant vous le savez. Je suis loin d'être la plus forte mais je me débrouille. L'autre relança Romuald, je répétais également mon geste. Avait-il un cerveau pour vouloir refaire exactement la même chose ?

Bon, j'ai pas tout suivi moi. Commençons par le commencement, ce qui sera un début. C'est quoi ton nom ?"

Un bel exemple de la langue tiens. Je n'ai que rarement entendu une chose avec aussi peu de sens. Je devrais aller dormir au lieu de me battre, si on peut qualifier mes façon de faire "se battre". Tous le monde ne peut pas soulever un voiture âr bras ou envoyer des cartes explosives. Il réponds tout de même :

June, et retenez car c'est le dernier nom que vous entendrez.

Sur ceux, il nous fonça dessus, enfin plus sur M.Fate selon mon avis, c'était dur à dire car j'étais collée à lui depuis le début. Sa phrase étai encore moins logique que la mienne. Mais je ferai par de mes analyses plus tard, le moment n'étant pas très approprié.

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Sleyp - Deimos
Le démon-chat était toujours allongé, mais en un éclair de seconde il s'était levé et avait catapulté le dénommé Sleyp contre un mur de l'infirmerie. Heureusement les murs étaient solides et n'avaient subi que de légères fissures. Le démon repris le jeune homme sans lui avoir laissé le temps de reprendre ses esprits avant d'enchainer quelque coup sur son visage. Et de l'envoyer dans le décor, encore et encore. Ils se trouvaient présentement dans l'herbe. Le démon ne semblait pas le remarquer mais le rythme cardiaque de Sleyp n'avait pas changé d'un pouce, il restait affreusement calme et son cœur battait très lentement. Aussi, eux ne le voyaient pas mais moi si, les flux magique du démon et du jeune homme s'étaient combinés et a présent ne formaient qu'un. Le flux du démon avait été aspiré par Sleyp, ce qui ne présageait rien de bon pour le démon-chat. Les rôles furent inversés et ce fut au tour du démon d'aller s'écraser sur un mur, apparemment le jeune homme semblait s'amuser énormément. Et en un éclair s'était déplacé vers le démon, qui esquiva le coup lancé par Sleyp. Le combat allait devenir plus intéressant à mon goût à présent. Et le démon qu'il meure ou qu'il survive, aura apprit à ne jamais sous-estimer un adversaire, aussi nonchalant soit-il. Le jeune homme n'avait que quelque égratignures et le démon n'allait pas tarder à être à bout de force du à sa blessure. Le jeune homme avait pris le démon par la gorge et riais aux éclats.

Enora-Loki
La dénommée Enora avait clairement énoncé ses intention, mais ne bougeait pas pour autant. Elle était consciente du danger. Le jeune homme quand à lui avait un sourire malsain et s'apprêtait à faire quelque chose, je le voyais à sa posture. Malheureusement pour lui il n'en eut pas le temps. Une autre fille avait fait irruption dans le couloir. Elle sauta les genoux en avant avant d'écraser littéralement le jeune homme, sous le regard interloqué d'Enora. Elle se releva et tenta de continuer sa course à travers le couloir. Il l'éléctrocuta à plusieurs reprises et la jeune fille finit par s'uriner dessus. Plaisant. Elle sembla soudain furieuse. Ses lunettes. Cassées. Sur le sol. cela n'annonçait rien de bon. Aucun camp ne sera épargné...
Une explosion, des corps qui volent, du sang, des éclairs. Il faut les arrêter. Un rayonnement. Deux billes blanches dans cette fumée noirâtre. Le jeune homme blond qui fait face aux deux jeunes filles semble concentré. Il profite de sa libération causée par la jeune Frekia pour préparer une attaque. Les deux billes s'agrandissent soudain, prenant chacune une forme distincte qui ressemble à s'y méprendre à... un violoncelle ?
D'un geste théâtral, il le prend en main et commence à jouer une première notes. Des décharges d'une puissance inouie atteignirent Enora et Frekia. Il allait s'amuser un peu...

June-Twisted Fate
Un mur de carte. je n'ai eu le temps que de voir ce mur s'élever et June le heurter violemment... Sonné. Il semblait cependant mû par un instinct vengeur et se releva. Un bruit aisément reconnaissable se fit entendre. Celui d'un crachat. Oui, June cracha sur le manteau de Twisted, ce qui eut pour effet de dissoudre une partie de celui-ci. Acide. Un sourire carnassier se dessinna sur son visage d'habitude si inexpressif. Il aurait sa vengeance. Il en était sûr. Il pensa une fraction de seconde à quel point il était dommage que Seyleen ne soit pas là, mais il dût chasser cette pensée. Rester concentré sur le combat. Il rassembla toute la salive qu'il pouvait. Ce coup-ci allait faire mal. Il avait à peine remarqué la jeune fille qui s'était approchée, trop concentrée sur sa cible.

"SALE FILS DE...."
"Chut, minou"
"ARRGGGGHHHHHHH"

Aoutch, violent, le choc au sol. Il me matraque à la façon d'un mannequin de combat. Ses coups font mal, très mal. J'ai la tête comme un compteur à gaz., sans parler de sa rapidité, et le fait qu'il possède tout de même un talent inné pour le combat. J'ai l'impression de me battre contre une armoire à glace, qui enchaine coup sur coup.
Je vois ton regard, tandis que tu me savates bien mechamment. Tu en joui presque d'extase, car je suis presque sur que pour le 1ere fois de ta vie, tu ressens la toute puissance. Tu aimes cette force brute qui s'écoule en toi....Je le vois à ton sourire satisfait et à ton regard empli de joie.
Tu t'attends à quoi, après ca?? A prendre le monde?? A buter tout ce qui bouge.?? Vas'y continue d'y croire, car quand je vais me relever, je t'arrangerais ta gueule d'amour, et je prendrais mon temps pour te faire claquer.

Une fois de plus, il me claque violemment contre le gazon encore mouillé de l'Académie, tout en me placant un bon coup de pied qui m'envoie m'écraser contre un muret, explosant au passage......Pourtant, je me releve, difficilemment, et en sang, en faisant cogiter ma cafetiere qui me sert de crane. Ce salopard vole les pouvoirs de ses adversaires. Ma vitesse est un pouvoir, ma force depend de ce pouvoir, et le Bloodstar, retourné contre moi, pourrait m'être fatal.
Sur le coup, j'ai du bol qu'il ne soit pas télépathe
Je passe ma patte sur l'ensemble de mon corps, tatonnant sur certaines zones douloureuses, et sur la blessure au couteau que j'ai recu il y'a peu.......Elle suinte mais pas assez pour m'arreter....mais je peux sentir quelques cotes felées, voire même cassées, au vue de la douleur qui parcourt mon corps, comme si tous mes nerfs étaient à vif et......MAIS OUI, C'EST CA.
Pourquoi n'y ai je pas pensé plus tôt??
Je leve mon regard vers lui, souriant presque sadiquement, alors qu'il me regarde d'un air étonné, voire, éberlué, ce qui le stope net. Je suis quasiment sur qu'il devait pas s'attendre à me voir me relever, même à moitié crevé. Et je sens son imcompréhension lorsque je ferme mes yeux, joignant les mains dans un mouvement sec, adoptant une position droite, équilibré, en calant ma respiration sur le flux de magie qui coule en moi......Ce qui tu va subir, ce que je vais te faire gouter.....tu ne pourras me le prendre, car il ne s'agit pas de magie ou de pouvoir en lui-même......Cela est bien plus, et tu va vite comprendre que l'experience fait toute la difference.

L'aura commence à m'entourer. Sans même regarder, je peux entendre son leger sifflement qui s'insinue au beau milieu du bruit ambiant, je sens son pouvoir m'entourer, s'insinuer profondement dans mes veines, mon sang et l'ensemble de mon corps. J'ignore combien de temps cela durera, mais ce que je sais, c'est que maintenant, je dois l'achever tout de suite.
Réouvrant alors mes yeux, je m'apercois qu'il est en face de moi, apparement moins sur de lui, au vue de la mine inquiete qui s'est gravée sur son visage.....Et pourtant, tu est pret à m'attaquer....Non, mieux, tu m'attaques, comme le confirme ce coup de poing qui vient à s'écraser sur mon visage......et qui ne me fait aucunement bouger la tête.

Ca y'est, tu a peur, tu recules, te demandant ce qui se passe. Tu ne sais pas que je bluffes, tu ne comprends pas que je fais appel à mes dernieres forces et que je dois t'arreter maintenant. Tu essayes même de copier mon attaque, car je le ressent grâce au flux de magie qui t'entoure...mais cela est sans effet, et tu va vite comprendre pourquoi, tandis que je te vois reculer de quelques pas. Tu attrappes une colonne de pierre presente dans le jardin, que tu souleves aisement, avant de l'envoyer sur la couenne, avec toute ta force....Cela ne sert à rien, c'est déjà trop tard pour toi.....Ne le comprends tu pas?? Tu est déjà mort, mais tu ne le sais pas encore.
Le colonne explose sur l'ensemble de mon corps, durant l'impact, mais pourtant, je ne bouge pas d'un pouce. Tu ne parviens même pas à me blesser, mais cela pompe sur ma concentration malgré tout.

"Comment.....COMMENT TU FAIS CA?? POURQUOI JE NE PEUX PAS TE LE PRENDRE?"

Je souris à nouveau, avant de m'adresser à ce petit présomptueux.

"En tant que Seigneur de Guerre, j'ai formé ma maitrise du combat à main nues en survivant à de nombreuses épreuves et en devenant l'élève de nombreux maitres dans le monde. Et aujourd'hui, c'est à ton tour d'y être confronté. Ce que tu vois là est le Ogitenryu Kokyuho, la technique de respiration du Dragon....En concentrant l'energie spirituelle qui vit en chacun d'entre nous, je peux faire en sorte que mon corps soit aussi solide qu'une armure.........C'est fini pour toi. Aujourd'hui, tu a perdu le droit de vivre."
"JE VAIS TE TUER."
"NE SOIS PAS STUPIDE, GAMIN."

Il me charge à nouveau, usant une fois de plus de la célérité, tandis qu'il commence à me placer un enchainement rapide de divers coups de pieds au niveau du torse, en concluant par un dernier coup, au niveau de ma tempe.....sans aucun effet...Des coups que je lui rends avec une puissance multipliée.......mais mes blessures me font mal, et chaque utilisation, quelque soit sa forme, du Ki, me rapproche chaque seconde de la mort....Mes blessures coulent toujours autant, et je ne dois pas te laisser voir mon bluff. Si je pose une seule fois le genou à terre, alors tu comprendra très vite que je me suis payé ta tête depuis le début, et là.....tu mettra finalement fin à ma misérable existence....
Je termine mon enchainement par un uppercut bien placé, t'envoyant t'écraser dans les haies, au lieu du mur de la tour Est. J'ai raté mon coups et cela prouve que je commence déjà à fatiguer. Mais les branchages ne t'ont pas épargnés, et aparrement, l'un de tes bras est en miette, voire, écorché par une branche bien épaisse, sans doute.
Et pourtant, tu te releves, une fois de plus.

"Je dois avouer que tu est resistant, gamin."
"Toi aussi, boule de poil"
"Abandonne.....Tu n'a plus aucune chance."
"JAMAIS."

Nous sommes tous les deux à bout, malgré tout, et il nous reste juste assez d'énergie pour une derniere attaque. Nous n'avons plus aucune technique à employer. Je le sais aussi bien pour moi que pour lui, tandis qu'il se remets à nouveau en garde. Tes yeux parlent pour toi, gamin. Tu est donc pret à mourir pour une cause que je ne connais pas?? Fort bien, car moi, je suis pres à mourir pour ceux qui m'ont aidé. Tu acceptes de mettre ta vie en jeu, tout comme je risque la mienne.

"Nous sommes tous les deux sur le point d'y passer, gamin. Qu'est ce qui te motive à ce point??"
".....Bats moi....ET TU LE SAURA."

Nos auras nous entourent une derniere fois, et chacun d'entre nous pousse un dernier cri de guerre avant de ruer l'un vers l'autre. Je pousse sur mes jambes, tandis que tu te rues, tête en avant, le poing tout aussi serré que le mien. Tu n'a aucun regrets, et moi non plus, car si je meurs, je le fais en ayant vécu mes dernieres années comme je le souhaitais....mais toi, gamin??
Nous arrivons enfin à niveau l'un de l'autre, faisant pivoter notre bras gauche dans un dernier craquement d'os, avant de se les envoyer mutuellement à la figure. Nos cris de guerre precedent alors la violente explosion qui secoue la cours......Puis......