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 Innocence. Sonata Ellia

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Sonata Ellia
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Sonata Ellia


Messages : 30
Date d'inscription : 10/11/2010
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MessageSujet: Innocence. Sonata Ellia   Innocence. Sonata Ellia Icon_minitimeLun 15 Nov - 13:37

Sonata Ellia

Innocence. Sonata Ellia 123410


    Moi d'abord !!

    Prénom : Sonata
    Nom : Ellia
    Age : 19 ans
    Race : Lycan
    Classe désirée (élève, professeur, autre) : Elève
    Pouvoirs (2max) : - Parle aux loups, les apprivoise et s'en sert pour combattre
    - Maîtrise l'eau sous toutes ses formes

    Bizarre ?? Juste un peu...

    Description physique :
    Elle est mignonne comme tout, la petite Sonata. Elle possède de beaux cheveux mi-longs, un visage d'ange entouré de boucles blondes. Elle est élégante, de par sa taille, grande et svelte. Un port de tête altier sans qu'elle le désire, c'est de famille. Sonata possède des lèvres fines, des mains longues et souples. Des jambes aussi grandes que tout le reste, sa seule fierté, sans doute. Son style vestimentaire se limite à des robes d'une blancheur de nacre, ou des vêtements qu'elle ramassera dans son fourbi de chambre, épars. Elle affectionne les robes, estimant qu'elle additionne le beau au confortable. Sonata ne supporterait pas des vêtements qui lui feraient mal, uniquement pour être belle. Elle est bien trop simple pour se montrer ainsi. Notre jeune louve possède, en outre, des yeux aussi blancs que de l'ivoire, sans iris, sans pupille. Est-elle aveugle, direz-vous ? Et bien non. Elle voit aussi bien que vous et moi, si ce n'est mieux, en raison de sa vue de louve. Elle n'a jamais aimé ses yeux, les jugeant, comme tous ceux qui l'observent, trop morbides et trop étranges. Pourtant notre innocente enfant n'a rien d'étrange : elle est comme tous les autres, si on excepte ces yeux bien trop pâles pour une jeune fille. Elle n'aime pas attacher ses cheveux, et les laisse le plus souvent retomber en une cascade de blé le long de ses épaules étroites. Elle est mince, mais se tient courbée ; sa grande taille la gêne. Elle détèste regarder les gens de haut, mais son mètre soixante dix sept l'oblige à se baisser pour saluer. Ainsi, vous l'aurez compris, elle a une sainte horreur des chaussures à talons et n'en portera jamais ; de toute manière, elle n'aime pas les chaussures en général, préférant le plus souvent se promener pieds nus. Et ce n'est certes pas le froid qui la dérange, croyez moi. Lorsque la louve prend possession de son être, elle est une ravissante louve d'un gris-noir élégant, aux yeux aussi pâles que la mort. Sa chaude fourrure la protège du froid, ses crocs l'empêchent d'avoir peur. En somme, Sonata est le masque de l'innocence par excellence, et elle le sait. La naïveté est pour elle un véritable atout, et elle soigne son apparence de petit ange. Elle est cependant bien plus maline que vous le croyez...

    Description caractérielle (15 lignes) : La douceur est sans doute ce qui irait mieux à cette jeune enfant. Écervelée, elle ne rêve que d'une vie utopique. Vous voyez le genre ? Soleil, ciel bleu, petits oiseaux, tout ça. Cependant, malgré son caractère naïf, doux et contemplatif, elle est capable d'étudier l'environnement autour d'elle et de le rendre sien. Elle partage, de plus, son corps avec celui de la louve qui l'a élue pour maîtresse : Satine. C'est son amie, sa soeur : et si Sonata ne parle pas souvent, c'est parce que Satine lui vole ses jours et ses nuits, sans cesse. Pas en mal, détrompez vous, mais la présence réconfortante et maternelle de Satine empêche à Sonata d'être réellement bavarde et expansive. La jeune fille ne parle que lorsque c'est vraiment nécessaire, et choisit ses compagnons avec soin : elle n'ira jamais d'elle-même vers les inconnus. Timide et réservée, si vous parvenez à apprivoiser cette enfant farouche, vous aurez auprès de vous la plus douce des personnes, la plus tendre et la plus calme. C'est cependant sans compter la jalousie de Satine, qui est loin d'être naïve ; la louve est possessive et craintive ; si vous êtes un peu trop intime avec Sonata, elle estimera que vous vous accaparez l'enfant qu'elle aime. Sa vengeance risque de vous faire un peu mal. La louve n'est pas réellement méchante et cruelle, mais son amour pour notre jeune fille est plus puissant que vous pouvez vous l'imaginer. Complice, elle ne l'abandonnera jamais, et ne supportera pas que Sonata s'écarte ne serais-ce qu'un instant de son chemin et de ses rêves. Elle enferme la blonde dans un cocon confortable et rassurant d'amour, et si vous désirez parler à cette tendre enfant, vous devrez vous faire Satine comme alliée. En somme, nos deux protagonistes se complètent ; et se déchirent aussi, sans le désirer. Car une vie sans sociabilité n'en est pas une... surtout quand on est un loup-garou.

    Hobbies : Sonata est une férue de dessin et de chant. Elle aime les longues promenades en forêt, afin d'y trouver quelque arbre pour s'y appuyer, et dessiner la faune. Son arrivée dans l'établissement l'aidera à trouver de nouveaux mannequins posant pour elle... des minotaures, par exemple ? Chanter est sa passion : le chant est sans doute sa seule fierté. Sa voix est aussi douce que du miel. Son oreille lui permet de chanter des airs à tout moment, d'une voix la plus claire possible. La voilà, sa passion : ouvrir la bouche, et laisser sa voix faire le reste. Laisser ses doigts se promener sur un piano à une vitesse choisie, et poser sa voix cristalline sur les notes. Douceur. Toute sa voix, est douceur.

    Phobies : Le noir. Sonata détèste le noir. Être plongée dans le noir peut la terrifier, lui faire perdre tous ses moyens. Elle deviendra donc hystérique, et cherchera de la lumière frénétiquement, absorbée par une folie furieuse. Ne plongez jamais Sonata dans le noir total. Elle risquerait de vous tuer à la sortie de son calvaire.

    Histoire:Froid, il fait froid. Trop froid. Si froid.

    Froid, il fait froid. La forêt est froide. Le monde est froid. Tout est si froid. Trop froid.

    Froid, il fait froid. La forêt est froide. Tout est si froid. Trop froid. Le monde est froid. Leur esprit est froid.

    Vous vouliez vous amuser. Vous ne demandiez rien d'autre. Vous êtes entrée dans la chambre avec le sourire aux lèvres. Vous aviez six ans. Toi, tu avais six ans, Sonata. Tu avais six ans lorsque tu es entrée dans cette chambre, avec ton ballon entre les mains. Nous étions en France, à Paris. Une banlieue peu sûre, mais quelle importance, tu vivais heureuse. Tes parents te protégeaient, t'aimaient. Tu dormais dans un cocon de bonheur et de fantasmes cachés, Sonata. Tu allais à l'école, tu avais de bonnes notes. Tu vivais dans des contes de fées, peuplés de loups, de sorcières et de princes charmants. Tu rêvais de dragons et de batailles épiques, tu étais une fanatique incontestée du Seigneur des Anneaux, à seulement cinq ans. Ta vie était ta propre utopie. Ton existence était ton bonheur. Ta propre naissance était pour toi une bénédiction. Enfant joyeuse et souriante, tu croquais la vie à pleine dents. Tu t'amusais, tu riais, faisais le bonheur de tes parents. Tu ne savais pas ce qu'il se tramait chez toi, tu ignorais jusqu'à la maladie de ta mère. Tu ne le savais pas, ils ne t'avaient jamais rien dit. Tu savais juste que parfois, elle devait se coucher tôt, parce que son teint avait peu à peu pris celui de la poudre de lait. Maman était malade, mais jamais tu ne l'appris. Maman était malade. Et ce jour là, le soleil brillait très fort, dans la rue. Ton ballon rose, ton seul ami. Tu ne pouvais pas jouer avec les autres, parce qu'ils étaient tous partis en vacances. Toi, petite enfant, tes parents te disaient que les vacances, c'était pour les riches. Mais tu t'en fichais. Tu t'asseyais sur ce piano, dans le salon, et tu jouais toute la journée. Lorsque tu en avais assez, tu sortais jouer au ballon, et rire, rire, seule mais pour toi, ça n'avait aucune importance. Le rire était ton arme, mon ange. Le rire était ta vie. Mais ce jour là tu n'as pas compris. Tu t'es retrouvée prisonnière, élégant papillon au milieu des toiles d'araignées. Cela n'avait pas de sens. Cet après midi, tu croyais que maman était partie lire dans sa chambre. Tu voulais lui dire que tu as réussi à marquer un but entre deux poubelles. Une première, d'habitude tu touchais toujours. Alors tu voulais lui dire. Tu étais fière, tu étais heureuse. Tu n'as pas compris pourquoi la porte était fermée. Tu n'as pas compris tout de suite. Mais lorsque tu as ouvert la porte de la chambre, le drame put commencer. Enfin, commencer...

    Quand on te voit sur ta monture, quelle allure et quelle stature !
    Un vrai modèle de droiture, une force de la nature !
    Ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure !
    Qui court à l'aventure, y a-t-il un coeur sous ton armure ?

    Blanc comme neige. Il était blanc comme neige, ce loup, qui t'a sauté dessus. Il était blanc comme neige, mais sur le coup tu n'as pas compris. Tu n'as pas compris ce qu'un loup faisait dans la chambre de ta maman. Ta maman, qui te serrait dans ses bras avec toute la tendresse possible et imaginable. Ta maman, qui te cuisinait des gâteaux au chocolat, pour ton anniversaire. Tu avais six ans, Sonata. Sonata Ellia. Et lorsque ce loup a approché ses crocs de ta gorge, tu n'as pas compris. Tu n'as pas poussé un cri. Petite poupée désarticulée. Tu n'as pas poussé un cri, tu es restée un moment entre ses dents, ta gorge offerte. Il t'a jetée contre le mur en grognant. Mais lorsque tu as vu le collier de maman autour de son cou, ce fut sans doute à ce moment là que tu changea, Sonata. Lorsque tu vis le collier de maman, élégant instrument d'or blanc décoré d'un saphir. Tu as vu le collier de maman, tu n'as pas compris. Pourquoi cela sortait-il du livre ? Tout sortait du livre. Le loup sortait du livre pour te manger, petite blonde aux yeux d'un bleu azur. Tu es née ainsi, tu ne pourras jamais en sortir. Tu es née ainsi. Et c'est là que tu l'as entendue chanter. Dans ta tête. Tu as entendu sa voix, ses cris. Tu as entendu qu'il se passait quelque chose en toi. Et puis tu as eu mal, très mal. Lorsque la louve a tenté de te sauter dessus de nouveau. Tu avais mal partout. Tu n'avais rien de cassé, mais tu avais mal à l'intérieur. Tu as cru que tu allais mourir. La voix rugissait de plus en plus fort, dans ta tête.

    Tes mots d'amour sont des injustes, tes serments sont des parjures !
    Mon coeur déjà, se fait plus dur, je te mets au pied du mur !
    Délivre moi de ma ceinture, viens en moi petite ordure !
    Apprends moi l'art de la luxure...

    Lorsque tu as réouvert les yeux, tu ne contrôlais plus tes pas. Tu n'avais plus de mains, elles avaient trop de poils. Ta vue était curieusement pointue, tu ne savais pas ce qui t'arrêtait. Tes yeux se teintèrent de blanc à ce moment là, ils se voilèrent pour l'éternité. Tu as couru, de tes quatre pattes, entre les jambes de la louve, tu as couru, haleté. Mais tu ne contrôlais rien. En toi, il y avait quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre qui te sauvait des crocs de ta mère. Lorsque ton père a ouvert la porte de la chambre, il a trouvé un louveteau aux prises avec sa femme, sa chère femme. Il savait déjà comment elle était. Il savait tout sur son épouse. Elle est malade, maman, te disais-il. Tu dois la laisser se reposer, ce soir, tu ne dois pas ouvrir la porte de sa chambre, sinon tu seras punie. Maman, elle est gentille, mais parfois elle est fatiguée. Tu n'as jamais compris, Sonata. Mais à présent tu sais. Que quelqu'un, en toi, foule le sol de la chambre et mord à pleine dents le pelage de ta louve de mère. Il avait peur, papa. Il avait peur que ça t'arrive aussi. A présent, il est servi, pas vrai ? Il est servi. Tu es devenue quelque chose d'autre, quelque chose qu'il ne pourra jamais maîtriser. Tes yeux pâles sont devenus sauvages. Dans ce corps, tu ne maîtrisais plus ton corps. La question s'est posée dans ton esprit, et a raisonné partout dans l'intensité noire. Une question d'une importance capitale.

    Qui es-tu ?

    Tu étais dans le noir, tu étais perdue. Lorsque papa t'a pris dans ses bras, tu t'es débattue. Tu es enfin re-devenue comme avant. Tu étais une petite humaine, sanglotant dans les bras de son papa. Une douce petite tête blonde aux yeux à présent aussi blancs que des perles de culture. Monture. Stature. Peur. Et tandis que tes pleurs déchiraient le silence, que la louve blanche n'était plus qu'une femme nue gisant sur le sol, meurtrie par la souffrance, d'avoir manqué de tuer sa fille, la voix a raisonné, encore et encore. Sa réponse est restée bloquée dans ta tête, se répétant comme un écho sans fin.

    Satine.

    ~~~~~~

    Ce matin, il fait frais. Au milieu de la lande aride, vous avez marché, vous avez pris le train, vous avez suivi le chemin tracé en symboles de feu sur toutes les cartes que vous possédiez. Vous avez voulu le suivre, pour comprendre. Vous avez pris le peu d'argent que purent vous offrir papa et maman, et vous avec quitté le nid, vers une destination inconnue. A présent, cet endroit n'est plus que fraîcheur, froideur, plutôt. C'est une bâtisse trop grande pour être une usine, trop belle. Vous êtes entrée par la grande porte, vous avez été accueillies à bras ouvert. Sonata et Satine. Toutes les deux, enchaînées. Allez, il est temps. Après des années de solitude, l'une espère trouver de véritables amis, l'autre cherche à la protéger son âme des corps étrangers. On peut percevoir tes grognements dans sa tête, Satine. Tes grognements méfiants. Tu l'as sauvée. Et à présent, main dans la main, vous marchez en direction de l'inconnu. Pour un nouveau destin.

    Un destin infernal.
    Un destin infernal.


    Rêve : Enfanter.

    Autre : Elle possède un tatouage sur l'épaule droite. Un élégant papillon blanc.

    Au-delà de ça ?

    Pseudo : Hebi
    Age : 17
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    Qu'en pensez-vous ? Que du bien.
    Disponibilité rp /7 : on va dire 4/7
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